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Ségolène Royal et François Hollande ne se supportaient plus. Ils en ont tiré la conclusion logique en se séparant.
Je viens de lire le dernier numéro du Nouvel observateur, hebdomadaire auquel je suis abonné. Des lecteurs, tous de gauche, exprimaient leur point de vue sur la façon dont il convient de réformer le parti socialiste.
Une petite majorité semblait proner la ligne social démocrate et l’alliance au centre. Une importante minorité penchait pour le retour vers les « vrais valeur de gauche », tendance années 70, programme commun et lutte des classes. Des points de vue bien peu conciliables. Quelques uns, sans doute les plus clairvoyants, souhaitaient tout simplement le divorce entre ces 2 tendances!
Depuis le référendum de 2005 sur la constitution Européenne et le fiasco qui en avait suivi au parti socialiste, on peut légitimement se poser la question de la raison d’être de ce parti.
Jean Luc MELENCHON, sénateur socialiste, reprenait dernièrement à son compte cette brillante idée du divorce. Je suis pour une fois entièrement d’accord avec ce magnifique spécimen de dinosaure de gauche. http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-923662,0.html?xtor=RSS-3208
Souhaitons donc qu’avec ses collégues Fabius et Emmanueli, il joigne le geste à la parole en allant jouer avec ses amis communistes en compagnie de l’éternelle Arlette et du facteur.
Ils laisseront ainsi l’occasion de s’occuper des affaires sérieuses à ceux qui, au sein du parti socialiste, ont compris que le monde a changé de siécle et même de millénaire . Et peut être de revenir au pouvoir dans 5 ans, avec pourquoi pas une alliance au centre.
L’attitude des électeurs centristes en cas de désistement est intéressante à observer. Au second tour des élection présidentielles, 40% ont voté pour Sarkozy, 40% pour Royal, 20% choisissant l’abstention ou le vote blanc. Au second tour des législatives, 56% ont voté pour la gauche. Ils sont donc prêt à favoriser un contre pouvoir de gauche mais certainement pas à lui donner le pouvoir dans le cadre de son positionnement politique actuel.
Le parti des verts pourrait aussi s’inspirer de cette notion de séparation salutaire. Ils ont en effet réussi la performance de passer de 5% à 2% des voix entre les élections présidentielles de 2002 et de 2007. Pourtant un boulevard s’ouvrait devant eux, personne ne contestant plus le réchauffement climatique.
Pendant ce temps, les écolos de Belgique, pays ou je me trouve actuellement passait de 4 à 12% en pronant un programme pragmatique et réaliste. N’est il donc pas necessaire pour nos verts Français de se délester de la frange marxisante de leur militants, plus intéressés par la rhétorique et les débats stériles que par l’écologie?
Olivier Dodinot
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