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Vacances vélocipédiques avec ma Belge et les 2 moutards jusqu’au 2 Septembre. La propagande Dodiblogienne reprendra à cette date. Tenez bon, on pense à vous!
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Blog Grenoblo – Trièvo – Matheysin à tendance écolo – centriste…
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Vacances vélocipédiques avec ma Belge et les 2 moutards jusqu’au 2 Septembre. La propagande Dodiblogienne reprendra à cette date. Tenez bon, on pense à vous!
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Base nautique du Lac du Sautet
Route du lac – 38 970 CORPS
Tél. : 04 76 30 02 01
Site Internet : www.lacdusautet.com
Bonjour
Déjà la saison d’été tire tout doucement vers sa fin.
Nous espérons qu’elle se passe bien pour votre structure, malgré une météo pas toujours terrible !
La base nautique du Sautet restera ouverte jusqu’au 09 septembre pour les accueillir, tout en adaptant ses horaires :
- jusqu’au dimanche 02 septembre :
La base nautique reste ouverte tous les jours de 11h00 à 19h00.
Elle propose à la location : bateaux électriques sans permis, kayaks, matériel de
Via ferrata (vias ferratas à proximité, dont celle du barrage du Sautet).
Accès à la base et à la plage gratuits (attention la baignade ne sera plus surveillée à partir du 01 septembre). Buvette sur place.
Le bateau électrosolaire de 25 places « La Souloise » propose ses balades commentées d’une heure dans les magnifiques et peu connues gorges de la Souloise.
(Tous les jours sauf le lundi, départs à 14h00, 15h30 et 17h00. Pour les groupes et sur réservation uniquement, il peut y avoir aussi un départ à 11h00). Il est prudent de réserver.
- la semaine du lundi 03 au dimanche 09 septembre, date de fermeture :
La base sera ouverte tous les après-midi de 13h00 à 18h00
« La Souloise » proposera ses balades commentées d’une heure les jeudi 06, vendredi 07 et dimanche 09 septembre.
(Départs 14h00, 15h30 et 17h00).
Rm : les balades du samedi 08 sont déjà toutes retenues pour les invités d’une noce !
Renseignements au 04 76 30 02 01 ou 04 76 30 05 71
Bonne continuation de saison !
L’équipe de la Base du Sautet.
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Voici un extrait du mémoire réalisé par Baptiste Cambon de Lavalette dans le cadre d’un Master IUP Aménagement et Développement Territorial réalisé à l’université Pierre Mendés France de Grenoble, intitulé: « Pertinence du covoiturage pendulaire comme solution de mobilité alternative ».
Dans le cadre de ses études, Baptiste a effectué un stage de plusieurs mois au sein des équipes techniques et décisionnelles du Syndicat d’Aménagement du Trièves. Voici donc la partie de son mémoire consacrée au Trièves.
Vous pouvez par ailleurs lui demander communication de l’ensemble de son mémoire en le contactant par mail: baptistecambondelavalette@yahoo.fr
Olivier DODINOT
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Le Trièves fait le choix de la mobilité alternative
Parmi l’ensemble des initiatives publiques ayant élaboré un projet de covoiturage, concentrons notre attention sur celle du Trièves (département de l’Isère) qui s’est particulièrement attachée à la question du covoiturage pendulaire. J’appartiens à l’équipe qui a construit ce projet. Ma mission a été d’étudier sa faisabilité et d’aider à la concertation.
Le plateau du Trièves est une région de moyenne montagne, marquée une forte identité rurale. Vaste de 647 km2, ce territoire compte environ 8500 habitants. Le Trièves est situées à cinquante kilomètres de l’agglomération grenobloise.
A. La philosophie d’un projet de territoire : L’Agenda 21 du Trièves
Suite à la réalisation, en concertation avec la population, d’un Schéma Directeur visant à réglementer l’aménagement de l’espace, les élus du Syndicat d’Aménagement du Trièves ont décidé en 2003 d’afficher clairement leur volonté de mener un projet de développement global sur leur territoire en respectant les critères du développement durable. Cette volonté politique est claire: elle unifie l’ensemble des communes du Trièves sous une même bannière.
L’entité Trièvoise est donc reconnue. Ce territoire n’a pas le désir de se transformer en espace « dortoir » de l’agglomération grenobloise. Il se dote en effet, des outils pour mener à bien un projet de territoire cohérent.Ce projet s’intitule « Agenda 21 pour le 21ème siècle
Il est le résultat d’uneconcertation active et régulière avec les habitants. Pour l’animer, plusieurs lieux d’échanges et de travail on été mis en place afin que les habitants, les élus et les techniciens des collectivités locales réfléchissent et fassent des propositions : les forums 21 (réunions publiques), les ateliers de travail (propositions concrètes), la cellule opérationnelle (faisabilité technique et juridique des actions proposées) et enfin le Conseil syndical du SAT (décisions).
« Se concerter, c’est « se mettre d’accord pour agir ensemble ».
Ce projet de territoire se traduit par un programme d’actions volontairement limité à une quarantaine d’actions prioritaires, parmi lesquelles un axe est consacré à la problématique de transports et de déplacements. Cet axe de développement intitulé « Améliorer la mobilité de tous les habitants via des modes de transports alternatifs » comprend quatre pistes d’actions :
- Un guichet unique pour une mobilité alternative
- Le covoiturage
- Favoriser l’utilisation des lignes de transports collectifs
- Le pédibus
B. Présentation du contexte
1. Un territoire en mutation démographique
L’expansion de l’agglomération grenobloise se fait de plus en plus ressentir dans le Trièves puisque nous constatons une croissance démographique de 36% entre 1982 et 2002, accompagnée d’une augmentation du nombre des naissances. Le Trièves connaît peu à peu le phénomène de périurbanisation, qui se traduit par l’installation de nouveaux habitants que l’on pourrait qualifier de « néo ruraux ». Cette population est résidente du Trièves mais, grâce à l’amélioration des conditions de transports, (construction de l’autoroute 51 notamment),elle peut travailler dans la principale zone d’emplois : l’agglomération grenobloise. Cette région subit, de fait, les conséquences d‘une infrastructure autoroutière censée à terme relierGrenoble et Nice, via Sisteron.
2. Répartition spatiale des activités
Trois chefs lieux de canton concentrent à les principaux services. Ce territoire a une densité faible s’élevant à treize habitants par km² (contre 98 habitant/km² en 1996) et quatre mille foyers. Ainsi, l’habitat y est diffus, c’est-à-dire peu concentré.
3. Des déplacements majoritairement automobiles
Une telle répartition spatiale des activités 70rend quasi indispensable l’utilisation del’automobile, comme le montre le taux de motorisation particulièrement élevé des ménagestrièvois s’élevant à 85%. Ce territoire rural est totalement dépendant de l’automobile, tant pour accéder aux services que pour se rendre sur leurs lieux de travail, malgré une offre detransports en commun 72existante mais hélas inadaptée du point de vue des horaires. Le seulatout des transports en commun réside dans la présence de la ligne T.E.R. Grenoble-Veynes qui, grâce au combat des élus locaux, maintient un niveau de service satisfaisant.
4. Les déplacements domicile-travail
Comme il est souligné précédemment, de plus en plus d’individus travaillant dans l’agglomération grenobloise vivent dans le Trièves. Presque le tiers des actifs trièvois se rendent quotidiennement dans l’agglomération. Ce phénomène n’est pas exclusif à la seule région du Trièves, il touche l’ensemble des territoires ruraux situés à proximité de l’agglomération.
Ces migrations pendulaires s’effectuent dans leur majorité en voiture particulière, avec un taux d’occupation faible (1,2 personne par véhicule), provoquant les phénomènes bien connus de congestion aux heures de pointe sur les axes situés au Sud de l’agglomération.
Les facilités de déplacement automobile sont constatables sur cette région. Elles permettent aux ménages de reconsidérer leurs modes de vie. Tout en gardant un emploi dans l’agglomération, l’automobile leur permet d’installer leur lieu de vie familial dans un cadre de qualité. L’automobile est donc un objet incontournable dans un tel type de région que l’on pourrait situer dans lé périurbain lointain. Néanmoins, avec l’arrivée de l’A51 aux portes du Trièves, le temps de distance avec l’agglomération grenobloise tend à diminuer.
C. La réalisation concertée d’une action innovante de mobilité alternative
1. Enjeux du territoire
Suite à ce diagnostic, l’élaboration d’une action de mobilité alternative devait reprendre les enjeux territoriaux. Il a donc fallu se concentrer sur un type de trajet et ce sont finalement les liaisons domicile-travail avec l’agglomération grenobloise, zone d’emploi attirant de plus en plus de salariés travaillant dans le Trièves, qui ont été retenues.
Les principaux leimotiv à la réalisation du projet étaient d’ordre économiques. Eneffet, d’après le Bulletin Officiel des Impôts, un aller-retour régulier entre le Trièves et l’agglomération grenobloise coûte à trente quatre euros. De plus, au niveau national, le second poste de dépenses du budget des ménages français (derrière le logement) est consacré aux transports, soit une somme annuelle de 5 140€ (15% de la part totale du budget annuel des ménages). En outre, dans un contexte d’individualisation des mœurs, le covoiturage apparaît comme un vecteur de nouvelles solidarités et pourrait renforcer la cohésion sociale au sein de ce territoire et éviter ainsi la dilution identitaire.
L’enjeu de développer le covoiturage pendulaire sur ce territoire est au cœur des processus de régulation des fonctions urbaines. En effet, avec la croissance de l’agglomération grenobloise, de plus en plus de ménages profitent des nouvelles accessibilités en matière de transports (Autoroute A51) pour venir habiter dans cette région située dans le périurbain. Ayant toujours eu la volonté de préserver son image écologique et ne pas devenir un « espace dortoir », le Trièves a donc cherché à appliquer une action de mobilité alternative telle que le covoiturage pour limiter les externalités négatives de la croissance urbaine : consommation d’espaces, dilution du corps social, exigences qualitatives en termes de services, cohabitation avec le monde rural,… En ce sens, l’Agenda 21 du Trièves est un réel projet politique en milieu rural.
2. Un processus de concertation
L’action est innovante dans la mesure où elle a été effectuée grâce à une concertation active entre divers groupes d’acteurs aux logiques différentes. Le projet englobe ainsi une pluralité de points de vue. L’intérêt d’une démarche de concertation est justifié par la présence d’acteurs aux logiques différentes75, parmi lesquels :
- l’Espace Ressources Emploi Formation, pôle d’insertion lié au Syndicat d’Aménagement du Trièves,
- le pôle Solidarité de la direction territoriale Trièves du Conseil Général de l’Isère,
- un groupe de travail composé d’une dizaine d’habitants,
- les équipes techniques et décisionnelles du Syndicat d’Aménagement du Trièves dont je faisais parti.
Ainsi, chaque acteur participant au processus de concertation amène sa propre vision du sujet. La mobilité alternative peut être vue sous divers aspects : favoriser l’usage des transports en commun, faciliter les échanges entre les habitants ou encore rationaliser les déplacements automobiles. L’équipe porteuse de ce projet ne s’est donc pas basée sur les services existants, comme ce fut proposé par l’un habitant, mais a fait le choix de l’innovation en mettant en place un logiciel inédit en France.
3. Un logiciel intermodal de covoiturage pendulaire
En octobre 2006, les élus du conseil syndical du Trièves ont décidé de développer un site intermodal de covoiturage pendulaire ayant les caractéristiques suivantes :
- Un répertoire des moyens de transports,
- Le covoiturage régulier de proximité : mise en relation, interface cartographique, notion de point d’embarquement local,
- Lien vers l’Autostop organisé,
- Des participants (re)connus
La principale caractéristique du logiciel de covoiturage réside dans sa nouveauté et notamment en terme de mise en relation de covoiturage. Il propose en effet une interface où le temps de parcours du conducteur est calculé à partir de son heure de départ et de son trajet.
Les routes du Trièves étant sinueuses et pas excessivement nombreuses, cette option est intéressante car elle crée la notion de point d’embarquement local. Ainsi, la base de données calcule automatiquement la concordance, à dix minutes près, des trajets proposés par l’ensemble des moyens de transport circulant dans le Trièves, à savoir Train Express Régional, bus du Conseil Général de l’Isère, lignes de bus longues distances, ainsi que la flotte de véhicules individuels ayant enregistré leur trajet régulier dans la base de données.
Ce logiciel reprend a lui seul les fonctionnalités d’une centrale de mobilité, à savoirune offre de renseignements précis sur les lignes de transports en commun (horaires, lignes, réductions tarifaires,…). De plus, il aborde la question du covoiturage comme un véritable moyen de transport en le couplant avec les transports publics. Par conséquent, ce logiciel donne la possibilité d’avoir une main mise sur l’ensemble des informations liés aux modes de transport présents sur le territoire.
Se pose néanmoins le problème de l’accès au logiciel via l’Internet. Un accès téléphonique pose la question du recrutement d’un(e) salarié(e) qui remplirait le rôle d’animation du système de covoiturage.
Cette action reflète plusieurs points. Tout d’abord, elle tend à réconcilier les transports en commun avec l’automobile. Cette complémentarité public / privé est certainement, du point de vue de la LOTI, l’avenir de la mobilité alternative. L’automobile est traitée à égalité avec les autres moyens de transport. Mais du point de vue de la législation, peut-on considérer le covoiturage pendulaire comme un nouveau système de transport ?
Baptiste Cambon de Lavalette
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L’église, située sur un promontoire se voit de la départementale 1075 (ex nationale 75) et attire les regards des voyageurs dont certains n’hésitent pas à faire un crochet pour l’admirer de plus près.
L’église Saint Barthelemy est un prieuré bénédictin de Cluny, filiale du prieuré de Saint Marcel de Die construit au XIème siécle. Son origine est mal connue (chapelle du prieuré ou plus ancienne?).
En 1375, les terres de Saint Marcel de Die comprenaient le prieuré du Percy.
Les premiers renseignements connus sont donnés par le compte rendu de la visite de l’évêquede Die, Monseigneur Gaspard de Tournon en 1509.
En 1604, l’évêque de Die et de Valence constate que les guerres fratricides ont dévasté l’église: plus de couverture, muraille en ruine. Pour la reconstruire, les charges sont réparties entre les revenus de la Dîme pour moitié, l’autre moitié à la charge des habitants.
En 1644, le choeur est pavé, le clocher en ruine a encore une cloche, il pleut dans la nef.
En 1663, il faut envisager la réparation du clocher dont l’état rend dangereux l’entrée de l’église. Les incendies successifs détruisant la toiture en chaume, il est décidé de vouter l’église pour y poser une toiture en tuile. Cela n’ayant pas été fait, l’incendie de 1762 (grande écurie du chevalier Bally, douze maisons et l’église) entraine la destruction de la charpente. L’argent faisant défaut, en 1785 l’église est toujours recouverte en chaume.
En 1850, l’abbé Peyret fait un état des lieux: le choeur menace ruine, le clocher est au 2/3 renversé. Les souscriptions particulières et celles des habitants sont insuffisantes mais « les sacrifices et le dévouement des habitants ont été appréciés et le gouvernement de l’empereur par sa générosité et sa justice les a récompensés… » Les travaux sont alors entrepris (Mr Peronnet architecte), la reconstruction de la toiture et du clocher est terminée en 1862.
En 1914. l’église est classée.
Les cloches ont subi les mêmes turpitudes.
En 1603, il est installé une cloche neuve qui fut brisée en 1621.
La suivante durera jusqu’en 1739.
La suivante fut fondue en 1740, le fondeur et ses compagnons logeant à l’hostellerie aux Bachas.
Les cloches actuelles furent bénites l’une en 1864 (760 kg), l’autre en 1868 (790 kg).
La chapelle Saint Jean fait partie de l’église. Elle a été fondée en 1545. On y trouve la tombe de Collans, noble d’épée et ancien seigneur du Percy.
En 1648, la veuve Collans vend ses biens à François le Blanc, noble de robe et trésorier des finances à la cour des comptes du parlement.
En 1750 yest inhumé Louis Vette, professeur de l’institut des Frères des écoles chrétiennes. La famille Vette fait partie des « feux » recensés en 1393. Les deux frères Vette étaient les deux personnes inscrites comme solvables en 1449.
Les visiteurs en admirant la silhouette, les proportions et les détails de la construction rendent hommage à la population qui, au cours des siècles, a su garder en état son église.
Un texte de Monsieur André SOUDE.
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« le percy »
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Cette réponse du député Didier MIGAUD fait suite au courrier que nous avions adressé aux élus concernant la menace de fermeture de classe à l’école primaire de Mens:
http://dodiblog.unblog.fr/2007/07/07/fermeture-de-classe-message-aux-elus/
Vous pouvez par ailleurs consulter le blog consacré spécifiquement à ce probléme:
http://fermeturedeclasse.unblog.fr/
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ASSEMBLEE NATIONALE
Didier MIGAUD
Député de l’Isère - Maire de Seyssins
Le 17 juillet 2007
Monsieur le président,
J’ai bien pris connaissance du courrier électronique que vous m’adressez, avec les représentants de parents d’élèves FCPE et indépendants au sujet de la 7ème classe de l’école primaire de Mens.
Soyez assuré que sa lecture a retenu toute mon attention et que je reste très sensible à cette situation.
En liaison avec Annette PELLEGRIN, conseillère générale, je suis intervenu de nouveau, en insistant, auprès de M. Jacques AUBRY, inspecteur d’académie de l’Isère.
Je ne manquerai pas de vous faire parvenir la réponse qui me sera adressée.
Restant toujours à votre disposition, je vous prie de croire, Monsieur le président, à l’expression de mes sentiments dévoués.
Très cordialement à vous
Didier MIGAUD
Monsieur Olivier DODINOT
Délégué des parents d’élèves – Président de la PEEP
Bas saint Genis 38710 - MENS
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Cette réponse du maire de Mens Philippe GAZIN fait suite au courrier que nous avions adressé aux élus concernant la menace de fermeture de classe à l’école primaire de Mens:
http://dodiblog.unblog.fr/2007/07/07/fermeture-de-classe-message-aux-elus/
Vous pouvez par ailleurs consulter le blog consacré spécifiquement à ce probléme:
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ – ÉGALITÉ – FRATERNITÉ
MAIRIE DE MENS
Place de la Mairie
38710 MENS
Mens, le 23 juillet 2007
Inspection Académique de l’Isère
Division de l’organisation scolaire
Bureau carte scolaire 1er degré
Cité administrative
Rue Joseph Chanrion 38032 GRENOBLE
Réf : n° 2007-374
Affaire suivie par Madame Madeleine AZY
Monsieur l’Inspecteur,
Votre courrier en date du 15 juin relatif à un retrait d’emploi éventuel pour l’école primaire de Mens a retenu toute mon attention.
Cette décision laisse planer un doute sur le maintien de toutes nos classes pour la rentrée prochaine et au delà…alors que des travaux viennent d’être réalisés par le SIVU pour augmenter la capacité des classes
Cette crainte se double d’une incompréhension, de notre part, puisque nous venons de constater une augmentation de 18% de la population entre le recensement de 1999 et celui de 2006.
Les demandes de logements locatifs familiaux sont en constante progression et les demandeurs s’intéressent au potentiel des maisons de village jusqu’alors partiellement inoccupées. Un nouveau lotissement de 10 lots a été vendu en un temps record. Avec la récente ouverture de l’autoroute au col du Fau les personnes travaillant à Grenoble sont tentées de résider sur le canton de Mens.
Ce” retrait éventuel d’emploi” a propagé un climat d’inquiétude parmi les familles regroupées dans trois fédérations et la municipalité est solidaire de leur mobilisation.
Nous connaissons l’intérêt dont vous avez toujours fait preuve à l’égard de notre école communale et sommes persuadés que vous allez persévérer en maintenant le nombre d’emplois pour cette école primaire.
Je me tiens à votre disposition pour vous fournir tous les éléments que vous jugerez utiles à l’étude de notre demande et vous prie de bien vouloir accepter l’expression de mes salutations distinguées.
Le Maire
Copie a” ododinot@hotmail.com“
SIVU
Gilbert BAUP
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L’Obiou en 2006
Une nouvelle de Yann Petrucci parue dans les Nouvelles du Pays, il y a quelques mois.
Hiver 2325 – Cité du Mont Obiou.
La chaleur devenait insupportable. Certes Djino était habitué depuis sa plus tendre enfance à ne plus vivre que dans une fournaise quasi-permanente mais jamais il n’avait connu de mois de février aussi chaud. Très vite il quitta les balcons de surface qui lui permettait d’avoir une vue impressionnante au loin sur les ruines d’une ville que ses grands parents avaient autrefois appelée Guenobe. Ils lui avaient même raconté que les grands parents de leurs propres grands parents y avaient habité, à une époque où il y faisait encore bon vivre.
Il retourna dans les dédales au sein de la montagne en tentant d’imaginer ce que pouvait vouloir dire « bon vivre » à la surface d’une terre pelée, grillée, brûlée. Cette pensée céda cependant rapidement la place à l’objet de ses préoccupations depuis plusieurs jours déjà. En cheminant dans les galeries légèrement rafraîchies de la ville souterraine il se remémora le plan qu’il s’était fixé, et qui, si tout se déroulait bien, lui permettrait d’enfin espérer un avenir meilleur. Il dépassa sans s’arrêter les habitations précaires de son quartier où les populations les plus pauvres vivaient proches des ouvertures brûlantes donnant à l’extérieur. Finalement il déambula nonchalamment devant le magasin de luxe sur lequel il avait jeté son dévolu. Malgré l’heure tardive, il y avait toujours autant de badauds en admiration devant les produits inaccessibles qui s’étalaient dans la vitrine. Le moins cher équivalait à près de 10 ans d’un salaire moyen de la plupart d’entre eux. Djino, lui, savait que dans les coffres de cette boutique, des richesses encore plus importantes étaient enfermées, et que ce soir il en serait le richissime possesseur.
Il n’y avait pas si longtemps, à la recherche d’un nouveau filon aquifère dans les profondeurs de la roche, il avait découvert une ancienne galerie minière partiellement refermée. Laissant de côté ses recherches d’une hypothétique source non répertoriée par les services de la défense de l’eau il avait parcouru cette galerie qui très vite s’était transformée en un boyau putride. Au moment où il désespérait d’aboutir quelque part il entendit le bruit sourd d’un ventilateur. Sans croire à sa propre chance, il observa pendant de longues minutes au travers des pales produisant un vent rafraîchissant les allées et venues des gardiens dans la salle des coffres d’un magasin qu’il localisa plus tard grâce à l’insigne qu’il distingua sur la porte d’entrée. Des trésors inimaginables devaient être contenus dans ces coffres.
Après des heures passées à surveiller cette salle, il avait acquis la certitude qu’il pourrait y accéder facilement, cette nuit même, par l’ouverture de ce ventilateur. Il s’était donc mis en place dans la nuit attendant la sortie du dernier garde et le claquement de la serrure de sécurité. Rapidement, il dévissa le ventilateur et se laissa glisser dans la salle dans un silence qu’une vie passée à fureter dans l’obscurité des cavernes avait développé.
Les yeux brillants il repéra la dizaine de tubes en verre métallisé dans leur enceinte frigorifiée. Il savait que ces tubes pourraient résister pendant au moins 24 heures à la température extérieure ce qui lui laisserait largement le temps de refourguer sa marchandise. Sa main tremblante ouvrit l’enceinte, frémit sous l’effet d’un froid inconnu et effleura chaque cylindre : « San Lorenzo – Chili – 2019″, « Mac Kinley – Alaska – 2032″, « Vinson – Antarctique – 2075″, « Mounkou Sardik – Sibérie – 2043″, » Elbrouz – Géorgie – 2015″… Des lieux magiques qui réveillaient dans sa conscience des histoires qu’il associait à des légendes, aussi irréelles que l’idée de « bien vivre » dans les ruines de Guenobe. Mais les dates accolées à ces lieux prouvaient que ce qu’il n’avait cru être que des contes avait en fait réellement existé.
Son regard s’arrêta, émerveillé, sur le dernier tube : « Obiou – France – 2006″. C’était l’année la plus ancienne de toute. Et à l’endroit même où il habitait! Sa valeur serait inestimable. N’hésitant qu’un instant il prit fermement le cylindre sentant avec une appréhension fugace ses doigts geler au contact du verre. Réprimant sa peur il le glissa dans son sac et sans plus s’attarder se dirigea vers l’ouverture du mur.
Au moment de s’y glisser une lueur brusque le fit se retourner. La porte venait de s’ouvrir sur une meute de gardiens, arme au poing.
« - Arrête-toi !
- Attention aux cylindres!
- Attrapez le ! »
Pris de panique Djino recula vers l’enceinte ouverte. Se méprenant sur son geste un des gardiens tira… et toucha Djino qui dans un mouvement ralenti s’écroula sur l’étagère supportant les cylindres.
Dans une ultime vision il aperçu au travers de pieds qui couraient en tout sens les tubes se fracasser au sol. Il sentit la poudre glacée se répandre dans ses narines, lui picoter les yeux. Il vit avec délice l’or blanc se répandre sur le sol et déjà commencer à fondre. Et il se demanda dans un surprenant sursaut de lucidité comment les anciens avaient pu laisser disparaître la neige.
Yann Petrucci, 37 ans
Fourchon
38710 Saint Baudille et Pipet
L’Obiou en 2325 ?
Pour en savoir plus sur l’auteur…
http://dodiblog.unblog.fr/2007/04/28/soiree-sanglante-a-lolagne/
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L’avenue Jean RIPERT à Mens s’étend de la place du Vercors à la maison médicale. L’essentiel des informations qui suivent proviennent du discours qu’à prononcé Philippe RICHARD, ancien maire de Mens de 1989 à 2001, à l’occasion de l’inauguration de cette avenue, le 9 Novembre 2002.
La famille RIPERT est installée en Trièves depuis plus de deux siècles.
L’ancêtre de Jean RIPERT, Pierre , né en 1803 était agriculteur à Masserange, hameau de la commune de St Jean d’Hérans. Il acheta la propriété de MONTVALLON en 1831, puis une maison sur le Breuil, devenue l’Hôtel Central.
Son fils, Hyppolite- François fut notaire à Mens.
Fils de celui-ci, Alfred, né en 1857 devint officier de cavalerie.
Comme fréquemment dans nos pays ruraux les enfants les quittent pour développer leurs activités ailleurs.
Ce fut le cas de Jean RIPERT. Ils conservent néanmoins leurs racines locales, grâce aux maisons ,préservées et entretenues et aux souvenirs partagés dans un cadre paysager et social attachant: Le Trièves
C’est ainsi que Montvallon est le lieu de retrouvailles de la famille RIPERT.
Jean RIPERT esr né en 1922. Ayant reçu une formation agronomique, il aborde très vite une carrière où ses aptitudes d’économiste et ses qualités de diplomate ne cesseront d’être sollicitées et valorisées.
Il participe aux négociations de la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier.
Il devient Commissaire- Adjoint au Plan en 1963 puis Directeur Général de l’INSEE (Institut National des Statistiques et des Etudes Economiques), en 1967.
Il est nommé Commissaire Général au Plan en 1974, poste qu’il occupera jusqu’en 1978.
Il a ainsi participé aux plus hauts niveaux aux grandes actions de modernisation du Pays, auprès de Jean MONNET et de Paul DELOUVRIER , créateurs de la planification à la française.
Devenu Secrétaire Général Adjoint de l’O.N.U, chargé des questions économiques et sociales en 1978,il entamera la partie internationale de sa carrière.
Nommé Directeur Général du Développement et de la Coopération Economique Internationale de l’O.N.U. en 1982, il sera élu, neuf ans plus tard ,Président du Comité Intergouvernemental de négociation sur le changement des climats, prémisse de la conférence de RIO de 1992.
Jean RIPERT était Commandeur de la Légion d’Honneur.
Disponible mais réservé, il était peu connu des Mensois, sauf de ses amis fidèles.
Jean RIPERT esr décédé en l’an 2000.
Aujourd’hui, son fils Jean Maurice RIPERT suit ses traces en étant ambassadeur de France auprès des Nations Unies à New York.
Liens:
http://www.unspecial.org/UNS651/t21.html
http://www.rue89.com/2007/06/18/sarkozy-nomme-un-diplomate-socialiste-ambassadeur-aux-nations-unies
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