C’était mon grand oncle, le frère cadet de ma grand mère maternelle, je le connaissais à peine mais cela fait drole tout de même
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Son propre grand père était né au grand Lemps avant de monter sur Paris ou il est devenu ébéniste. Son père y est né pendant le siége de 1870. D’ou mes « petites » origines nord Iséroise.
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Disparition de Jacques Brosse, écologiste avant l’heure
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Astrid de Larminat
07/01/2008Cet intellectuel inclassable, spécialiste de botanique et des religions, s’est éteint jeudi dernier.
Il en est ainsi des sages authentiques : leur pensée et leur existence avancent toujours en harmonie. Tel fut Jacques Brosse, intellectuel inclassable, spécialiste de botanique et des religions, mort jeudi dernier à l’aube, en Dordogne. Il s’y était installé avec sa femme, Simone Jacquemard, il y a vingt ans, après avoir reçu le grand prix de littérature de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.
Fils d’industriels bourgeois, né en 1922, sa quête intellectuelle et spirituelle qui n’a pas fait l’économie d’un certain nombre d’impasses avait commencé lorsqu’il était adolescent par l’ésotérisme. Puis, bien qu’il fût trop curieux de tout pour demeurer longtemps dans le giron universitaire, Jacques Brosse apprit le chinois aux Langues orientales. Pendant la guerre, pour échapper au service du travail obligatoire, il s’envola pour New York où il rencontra, notamment, l’écrivain Aldous Huxley.
En 1945, Albert Camus publie son premier texte, ce qui lui vaut d’être repéré par les services de la diplomatie française. Il accepte un poste de fonctionnaire international qu’il abandonne au début des années 1950 pour entrer aux éditions Robert Laffont. Simultanément, Jacques Brosse poursuit son exploration de l’invisible sur le divan, expérimente les paradis artificiels en compagnie du poète Henri Michaux, fait un détour par l’Inde et le yoga. Et ressort de tout cela assez mal en point.
Une fascination pour l’arbre
Son premier essai L’Ordre des choses, paru en 1958 chez Plon, est préfacé par Gaston Bachelard et reçoit les éloges de Claude Lévi-Strauss. Durant ces années naturalistes, une fascination pour l’arbre qui unit « deux infinis opposés, deux profondeurs symétriques et de sens contraire, l’impénétrable matière souterraine et l’inaccessible éther lumineux » s’affirme. Jacques Brosse la développera dans plusieurs ouvrages, notamment Mythologie des arbres (1989) et L’Arbre et l’Éveil (1997).
Depuis longtemps intrigué par le bouddhisme, il rencontrera en France un maître zen qui l’initiera. Jacques Brosse sera ordonné moine en 1975. Et, en 1982, il deviendra maître, avant d’écrire Zen et Occident (1992) puis Les Maîtres spirituels (1989). Jean Mouttapa, son éditeur chez Albin Michel, saluait d’ailleurs hier « un maître zen et un grand intellectuel ».
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