Une bien triste surprise pour les enfants du cours de tir à l’arc jeudi dernier. En arrivant au premier cours de l’année, ils apprennent que leur professeur, Jean Pierre Tourtet est décédé.
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Une bien triste surprise pour les enfants du cours de tir à l’arc jeudi dernier. En arrivant au premier cours de l’année, ils apprennent que leur professeur, Jean Pierre Tourtet est décédé.
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Jean-Pierre !!!!
je ne l’ai pas connu dans le mileu du sport mais en temps qu’ami de la famille. Il était un ami, le parrain de mon frere. je vois qu’il a su répondre à beaucoup de personne au niveau sportif, mais il était aussi toutjours présent dans des moments difficiles. une personnes très discrete qui à toujours su être présent quand il le fallait. Aujourd’hui voila 5 mois qu’il nous a quitté, et nous n’arrivons toujours pas à y croire.
Il nous manque à tous.
Merci,
merci de laisser une trace de cet homme discret et courageux. Il m’a appris à me défendre, il m’a donné confiance en moi. J’aurais aimé lui dire tellement de chose. Maintenant moi aussi je fais du tir à l’arc, et j’espère pouvoir enseigner la disciple très bientôt.
Au début, je voulais faire du karaté. Il m’a dit :
« Vient à la salle, il y a un cours de karaté dans la salle d’en face. Tu fais une séance et tu viens me voir ».
Je suis allé au karaté. Trop compliqué, trop d’année d’expérience pour obtenir un résultat pratique et « un peu » efficace, j’ai vite compris les limites.
En allant le voir, il m’a mis les gants et il m’a donné un coup (lent et non appuyer). J’ai levé les mains pour me protéger. Il m’a dit :
« T’as ta garde. »
Il a fait de même aux pieds. J’ai levé la jambe. Il m’a dit :
« C’est bon, tu sais te défendre. »
Cinq années plus tard, je m’amusais encore dans ces cours.
Il avait le tallent de la pédagogie. C’était un bon pédagogue, passionner par son travail d’enseignant, de boxeur puis de tireur à l’arc. Il comprenait vite les besoins de chacun et savait nous faire partager son plaisir.
Douer d’une force herculéenne, sa poignée de main ne laissait personne indifférent. Il a toujours défendu la boxe française traditionnelle, surtout durant les années 1990 lorsque ce sport dériva vers une pratique plus violente.
Je lui connaissais un défaut, il adorait chantonner et connaissait très bien les paroles, mais qu’est ce qu’il chantait faux. Pourtant avec son look de danseur argentin et sa grosse voix les femmes craquaient toutes.
Passionner de ski et de monoski, il donnait des cours aux plus jeunes et emmenait des boxeurs parisiens faire du ski, mémorable. Il m’a appris à enseigner le ski. J’ai pu donner des cours de ski en colonie pour les enfants grâce à ces techniques. Il était bon, c’est une grande perte pour ceux qui ont approché Jean-Pierre.
Merci pour cet émouvant commentaire.
Jean-Pierre… mon Papa d’adoption pendant 10 ans… Je n’ai appris ton décès qu’hier soir, et, bien sûr, je n’arrête pas de penser à toi depuis.
Je voulais reprendre contact avec toi encore l’été dernier, et ce n’était pas la première fois que j’en avais l’intention, te raconter la suite de ma vie, reprendre le fil de la tienne, j’en avais des choses à te dire, à vouloir écouter… et je ne l’avais toujours pas fait, par négligence, par manque de courage aussi sans doute, et comme d’habitude dans ces cas-là.
Ne jamais remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même ?… Surtout, je n’aurais peut-être pas dû repousser le moment où je voulais te dire que je t’aimais beaucoup, que je pensais à toi malgré le temps et que tu me manquais. Loin des yeux, loin du coeur ?… Faux. Tu es toujours resté dans le mien.
C’est bien fait pour moi, c’est trop tard.
Tu as été quelqu’un qui a beaucoup compté dans ma vie, à qui je pense très souvent. Je voulais te le dire, mais peut-être le savais-tu, qui sait…
Au revoir, Jean-Pierre, je pense fort à toi.
02 février 2010.
Jean-Pierre a su transmettre à mon fils Lionel la passion du Tir à l’arc. Merci à lui