Ci dessous un coup de gueule salutaire de Gégé à propos de la réunion publique du 15 juin à Mens. Face à des contradicteurs qui demandaient un usage partagé du massif de l’Obiou, les représentants de l’ONF y ont martelé un discours sur le thème : « les chasseurs payent, donc la montagne est à eux ! ». Nous y reviendrons…
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Bonjour,
La réunion d’hier n’a, me semble-t-il, servi à rien, sinon à mettre en évidence la rigidité des intervenants de l’ONF. Mais elle a aussi révélé le manque total de concertation entre les différentes « victimes » des restrictions d’accès au site de Courtet. Je pense qu’il faudrait d’urgence mettre en place un comité de soutien qui regroupe bien évidemment les parapentistes mais aussi les vététistes, les marcheurs, les cavaliers, les ramasseurs de champignons, etc.. ceci pour la partie loisirs. Mais il faudra obligatoirement la participation des commerçants, de l’OT, des agriculteurs et éleveurs et aussi des élus. Si un regroupement de toutes ces catégories s’opérait, il me semble que nous devrions avoir un peu plus de poids qu’en tirant chacun dans notre coin. Je reste à votre disposition pour soutenir et faire avancer ceux qui doivent avancer, et faire reculer ceux qui n’ont rien compris, ou ne veulent rien comprendre, à l’économie et aux enjeux locaux.
A bientôt
Gérard Dangles
Pétitionez, faites ce que vous voulez, mais les chasseurs sont les maitres du Trièves de septembre à février. Ce n’est pas un commentaire, c’est un fait. Quand au ‘chiffre d’affaire’ de la chasse, il suffit de multiplier par 1,55 chaque coup de fusil pour l’avoir en euros, les autres taxes et droits sont de la rigolade, sachant que lièvres et autre faisans n’amusent plus grand monde. Faut du lourd, du du sanglier, du cerf, du chamois, du chevreuil… histoire de remplir le congel pour passer l’hiver.
Il me paraît utile de faire une mise au point suite au commentaire laissé par l’anonyme zedahu.
Il n’y a, comme l’ont rappelé lors de la réunion les chasseurs de l’ACCA, aucune incompatibilité ni opposition entre la chasse et les autres activités de pleine nature. Vouloir opposer, comme cela est fait dans le commentaire, différentes catégories est un risque sérieux pour la paix sociale.
Ce qui a motivé les très forts ressentiments exprimés par l’assemblée, c’est la volonté d’appropriation exclusive du territoire par une catégorie. Des propositions ont été faites à l’ONF et à l’adjudicataire de la chasse privée de Courtet lors d’une réunion qui a eu lieu au mois de février. Les libéristes ont notamment proposé de définir un mode de fonctionement basé sur la communication, afin de permettre un partage harmonieux de l’espace naturel public entre les différents usagers. Ces propositions sont restées sans suite.
La volonté de partage n’étant pas retenue, il est compréhensible que les esprits s’échauffent.
Je reviens sur les termes du comentaire précédent: NON à notre sens, en tant que citoyens, la montagne, comme tout espace naturel public ne doit pas être réservé à une catégorie de population.
Que la chasse représente une activité économique non négligeable (des chiffres s’il vous plait) est une chose. Mais elle n’est pas la seule sur le territoire. Le vol libre représente par exemple au mois de mai 35% du chiffre d’affaire du camping de Pre Rolland, ce qui donne une idée du poids économique de cette activité, qui participe au revenus des commerçants, des hébergeurs et autrs acteurs touristiques locaux. Du fait de l’obstruction faite par l’ONF, des acteurs économiques locaux que sont les moniteurs de parapente sont SANS REVENUS. Il ne faut pas l’oublier.
Les libéristes sont dans un esprit de partage, ce qui n’est hélas pas le cas de l’ONF
L’ONF fait son boulot en essayant de louer des chasses.
Vous proposez quoi pour réguler le gibier?
Installer un parc à loups pour attirer les touristes?
Et bien non, tant que des gens aimeront gaspiller leurs deniers en cartouches et passer leurs loisirs à traquer et tuer les bestioles, ces terrains leur seront loués.
Il faudrait peut-être redescendre sur terre, ouvrir les yeux pour voir que le Trièves n’est pas le pays merveilleux des Bisounours. Les mois de septembre à février sont réservés à la chasse, une activité économique locale non négligeable.