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Archive journalière du 7 déc 2011

Témoignages de voyageurs…

Par Didier

Hier petite virée à Grenoble, je choisis de « remonter » par le train de 16h13. Déception quand j’arrive à la gare, en fait de train il faudra prendre un car, pour une raison que j’ignore. Le car est bondé, il reste… une seule place libre, ça c’est du covoiturage ! Rumeurs diverses dans les travées, grincements de dents, certains sont en voyage depuis 4 heures du matin (c’est loin Maubeuge !…). Le car démarre et attaque donc plein sud direction le Trièves et Gap, c’est-à-dire qu’il s’engage sur le Cours Jean Jaurès heureusement relativement peu encombré à cette heure-là… De feu rouge en feu rouge nous arrivons à Pont de Claix. Un voyageur descend, une voyageuse monte… Petit embouteillage vers Jarrie, arrêt à la gare. Saint Georges de Commiers se profile, puis Vif. Là personne, mais bon, arrêt tout de même et on se réengage sur la route en marche arrière, les gentils automobilistes laissent faire la manoeuvre… A Vif au lieu de prendre RD 1075 on retourne traverser le centre ville, ça coince sur le petit pont mais finalement ça passe tout de même, et on rejoint enfin l’autoroute. (Cette visite guidée de Vif by night nous a pris 10 minutes…) Nous sommes partis de la gare de Grenoble depuis une heure déjà… On file enfin sur l’autoroute (juste une petite marche arrière de rien du tout au péage car la barrière automatique ne veut pas se lever au passage du car…), on en sort au Col du Fau. Là bien sûr il faut redescendre à la gare de Monestier, petit détour de 5 minutes encore. (donc au total 15 minutes de perdues juste pour pouvoir prendre l’autoroute au lieu de la départementale…) On repart de la gare et on s’engage sur le (petit) rond-point mais ça ne passe pas… Marche arrière, manoeuvre, et finalement c’est reparti ! Fin de parcours sans problème (juste un feu rouge car il y a des travaux vers Saint Martin de Clelles) jusqu’à la gare de Clelles où je descends, laissant la plupart des autres voyageurs poursuivre leur périple… Résultat: plus d’une heure et demie pour rallier Grenoble à Clelles, heureusement qu’il n’y avait pas beaucoup de circulation, pas de neige ni de verglas… Conclusion: (Sauve)gardons nos trains !!!

Par Sylvaine

Utilisatrice de la ligne quelques fois par mois, je confirme ce constat. C’était déjà long avant, mais depuis septembre, ce car, comme tous les autres cars Trans-Isère il me semble, passe dorénavant par le centre ville.
Aujourd’hui, lundi, partis à 17h29 depuis la gare routière de Grenoble, nous avons quittés les bouchons du centre de Grenoble à 18h10.
Il a fallu ensuite s’arrêter faire le plein d’essence.
Retard presque rattrapé puisque nous sommes arrivés à Mens à 19h30. Quoi qu’il en soit, c’est à chaque fois 2h de trajet.
Partie de Mens à 12h10, arrivée à 14h au terminus gare routière, repartie à 17h29 et revenue à Mens à 19h30, c’est près de 4h de trajet pour 3h30 sur place.
Ce passage par le centre ville de tous les cars est curieux lorsque l’on songe que parallèlement, avec par exemple un AR Trans-Isère, on bénéficie de la gratuité dans les autres transports urbains (trams et bus) et ces cars s’arrêtent assez souvent, avant le centre ville, à des stations où l’on peut aisément récupérer un autre transport urbain.
Notre grand car part de Mens avec 3 ou 4 personnes à l’intérieur, en prend certes quelques-unes au passage sur la route, mais en laisse aussi, et ainsi, à l’arrivée à Grenoble, on traverse le centre ville, à 4, dans un grand car….
Concernant les horaires, ils ont le mérite d’exister. Mais pour l’un (12h10), c’est donc un très long temps de trajet pour peu de temps passé à Grenoble si l’on prend le car retour, pour l’autre (5h50), c’est vraiment tôt : arrivée à 7h15 à Grenoble au terminus (à cette heure-ci, pas encore de bouchons).
Effectivement si une navette du genre de celle qui existe sur le Canton de Clelles (taxi à la demande à tarif unique et très allégé, liant un village à la gare SNCF aux horaires de départ et d’arrivée des trains) existait pour Mens et les villages alentours, ceci permettrait bien plus de souplesse, d’économie de temps et d’énergie.
Ces toutes dernières années, les horaires de train se sont développés, se sont très adaptés à la demande, s’étalant dans la journée, et le trajet dure 1h.
Pour ma part, j’ai essayé : le Trans-Isère, le site de covoiturage trievoies.com, la voiture jusqu’en gare de Clelles puis le train, le stop jusqu’en gare de Monestier… la voiture jusqu’à Vif puis bus de ville…… il y a plein de solutions ! certes, mais il faut vraiment tout de même être très très motivés pour éviter de prendre sa voiture, tout seul, jusqu’à Grenoble (ou bien ne pas avoir de voiture du tout…), et toutes ces solutions actuelles se contredisent parfois.
Une pétition circule actuellement pour maintenir la totalité des trains de la ligne Grenoble – Veynes – Gap…, habitants de Mens et environs, si un système souple de navettes jusqu’à, ou depuis, la gare de Clelles existait, ne prendriez-vous pas plus souvent cette jolie ligne des Alpes ?

La micro centrale de Combe Noire

 

Dimanche 13 novembre, les déjantés du Trièves (www.dejantes-du-trieves.fr/) ont décidé d’allier cyclisme et écotourisme. Après une dure grimpée du col de Mens, nous sommes allé visiter la microcentrale de la famille Petrequin, opérationnelle depuis quelques jours, après 11 années de combat.

Il s’agit d’une microcentrale hydroélectrique installée sur le cours supérieur de l’Ebron. Elle reprend en partie les installations d’une ancienne scierie remontant aux guerres de religion et dont la roue a été remplacé par une turbine en 1924.

A l’origine les eaux détournées fournissaient, sous dix mètres de chute, une force motrice directement utilisée par une scie battante.

Actuellement, une usine installée en contre bas de la scierie permet de turbiner 600 litres par secondes sous une hauteur de 20 mètres soit une puissance nominale de 130 KWH brut soit 100 KWH de puissance électrique.

L’aménagement comprend :

-         un barrage de prise sur l’Ebron

-         un ouvrage séparateur en tête de canal

-         un canal d’amenée

-         une conduite forcée

-         une usine hydroélectrique

-         une conduite de fuite

Le barrage

La micro centrale de Combe Noire dans Ecologie rad10864

C’est une simple levée d’alluvions établie obliquement dans le lit du torrent, rabattant les eaux sur rive gauche et aboutissant à l’ouvrage de tête du canal d’amenée.

La caractéristique particulière de ce barrage est qu’il ne comporte pas d’évacuateur de crue !

Si le débit du torrent devient un peu supérieur au débit maximum de l’ouvrage de tête, le barrage va déverser en crête sans grand dommage.

En revanche pour une crue plus importante, la lame d’eau va attaquer la crête, provoquer une ou plusieurs brèches et finalement emporter l’ouvrage.

Cet effacement naturel du barrage permet à la crue de passer dans son lit sans plus rencontrer d’obstacle.

Un tel évènement se produit environ une fois par an. Il nécessite la reconstruction du merlon d’alluvion. Avec les moyens de terrassement actuels c’est une opération facile.

C’est donc une façon simple et astucieuse de traiter le problème généralement difficile des évacuateurs de crues

(Il faut noter que, outre un coût faramineux, toute autre solution  aurait posé un problème de faisabilité technique en raison de l’absence de seuil rocheux en rivière au droit de l’ouvrage.)

Au moment de notre visite, le merlon venait juste d’être reconstruit et il laissait filtrer un débit conséquent. Les eaux étant chargées d’argile à chaque pluie, il se colmatera avec le temps… jusqu’à sa prochaine destruction.

L’ouvrage de tête

radCD3BE dans Trièves service

Entièrement nouveau, il réalise une triple fonction :

- Il permet l’entrée dans le canal d’un débit calibré au maximum à 600 l/s.

- Il est muni d’un déversoir latéral qui permet le retour à la rivière du « débit réservé » (aucun bief ne devant être à sec en raison du prélèvement ). Le seuil du déversoir comporte une lame de réglage qui permet d’ajuster manuellement le débit réservé.

- Le dessin de ce déversoir permet le transit des poissons dans l’ouvrage tandis qu’une grille leur interdit l’entrée dans le canal.

Le canal d’amenée

radC3DBC dans Trièves: politique locale

Il est repris de l’aménagement historique et daterait du XVIème sciècle.

D’une longueur de 500 m, il a une pente conséquente de l’ordre   de 8/1000. Un projet de tubage de sa partie inférieure doit permettre de récupérer 1 m de chute.

A son extrémité aval une « chambre des eaux » le raccorde à un conduite forcée d’abord en béton puis en polyester de 700mm qui en 200 m environ amène l’eau aux turbines sous 20 m de chute.

L’usine

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Ce bâtiment neuf comporte un cuvelage enterré contenant les turbines et au niveau du sol une salle avec les armoires électriques.

A l’arrivée dans le bâtiment, la conduite sépare en deux pour alimenter une turbine Francis et une turbine Pelton. Cette disposition a été choisie pour pouvoir réemployer la Pelton qui donne toute satisfaction à l’exploitant. C’est une roue de fort diamètre pour sa puissance qui nécessite un multiplicateur, mais qui garde un bon rendement pour une large marge de débit.

Les génératrices fournissent du 400V qui sera remonté à 20.000V par EDF à la sortie d’usine.

La fuite est réalisée par une conduite enterrée de l’usine à l’Ebron.

rad3A151

 

 

 

 

Méli mélo Matheysin

Méli mélo Matheysin dans Matheysine radE368A

Un méli mélo d’images d’André : https://picasaweb.google.com/111947106882764153864/9MeliMelo2011?feat=email




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