Margret Thatcher 1925 – 2013
Bobby Sands 1954 – 1981
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bobby_Sands
Blog Grenoblo – Trièvo – Matheysin à tendance écolo – centriste…
La Casamaures : une expérience orientaliste au coeur des Alpes. Idéal pour un dimanche Grenoblois.
Plus : http://www.casamaures.org/
Un collectif de 55 intellectuelles, parmi lesquelles les écrivains Éliette Abécassis et Alice Ferney, la professeur de droit Marie-Anne Frison-Roche ou la sociologue Nathalie Heinich, a écrit aux sénateurs pour leur faire part de sa « préoccupation » quant au projet de loi sur le mariage homosexuel.
Le Huffington Post publie une partie de cette lettre. Chacun jugera…
« Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur,
Intellectuelles de nombreuses disciplines, nous souhaitons vous faire part de notre préoccupation quant au projet de loi concernant l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe.
Le rapport de la mission sur l’adoption présidée par Jean-Marie Colombani en mars 2008 le rappelait clairement: ‘Il ne peut y avoir un droit à l’adoption d’un enfant : l’adoption ne doit exister que dans l’intérêt de l’enfant et s’inscrire dans une politique de protection de l’enfance’.
Dans le projet de loi, le raisonnement a bel et bien été inversé. L’enfant, de sujet de droit, devient objet de droit : la loi l’institutionnalise. Les droits et l’intérêt supérieur de l’enfant sont ainsi sacrifiés au profit de l’intérêt des adultes -seuls à avoir voix au chapitre- à réaliser leur ‘projet’ d’enfant. Or, un enfant n’est pas un ‘objet’, ni un ‘projet’, mais une personne. Le premier de ses droits est celui à une filiation structurante et comparable à celle des autres enfants.
Imposer à des enfants un état civil déniant la différence des sexes qui a présidé à leur engendrement, cela conduit à poser que le père et la mère sont interchangeables, bannissant la raison et la signification des mots.
Ce contresens fait également d’autres victimes par ricochet: les femmes. Si deux hommes peuvent former un couple parental en adoptant, on peut s’attendre à voir réclamer le recours à la gestation pour autrui (GPA). C’est extrêmement grave. Déjà, la pression s’accentue pour légaliser cette pratique en France ou, à défaut, pour la légitimer à l’étranger. S’ouvriraient alors des trafics en tout genre dont les femmes les plus fragiles socialement sont, partout, les premières victimes. »
Commentaires récents