Samedi 5 avril à 18h00
La Compagnie Graine de Vie, en collaboration avec l’Espace 600, présente
« Queue de Poissonne »,
spectacle de théâtre et marionnettes,
d’après « La Petite Sirène », de Hans Christian Andersen
Tout public à partir de 8 ans
Durée : 1h
Tarifs : 8 / 6 / 4 €
Equipe :
Mise en scène : Ilka Schönbein
Manipulation et jeu : Laurie Cannac Marionnettes : Ilka Schönbein et Laurie Cannac Création lumière : Sébastien Choriol Création son : François Olivier Création musique : Alexandra Lupidi Assistanat à la mise en scène : Britta Arste Avec la participation de Romuald Collinet et de Jo Smith
Présentation du spectacle :
Au large dans la mer, l’eau est plus claire que le plus pur cristal. Mais elle est si profonde qu’aucune ancre ne peut en atteindre le fond…
Une marionnettiste bien fantasque part à l’aventure, à bord d’un frêle esquif d’osier et de papier. Plongeant aux tréfonds des océans, là où l’homme n’a jamais encore posé le pied, elle touche au fond des mythes. C’est ici que La Petite Sirène d’Andersen l’attend, et la transforme. Tour à tour sirène, sorcière, prince et même parfois plusieurs à la fois, elle nous entraîne dans les méandres de l’amour !
On retrouve dans cette nouvelle collaboration entre Ilka Schönbein et Laurie Cannac, les ingrédients qui nous avaient tant séduits dans le spectacle Faim de loup. Comme point de départ, un très beau conte dont le contenu n’est nullement édulcoré. Il est question ici d’une jeune sirène prête à tout pour conquérir son Prince. Sa détermination l’amènera à traverser les éléments, l’univers amniotique du fond des eaux, le feu de la passion, la terre sèche et dure, pour espérer s’élever enfin comme une bulle d’air. Personnages doubles, jeux de miroirs, corps amphibies et autres métamorphoses et dispersions de l’être, vous découvrirez ici des formes de marionnettes sensibles et surprenantes, sur une musique d’Alexandra Lupidi, qui signe aussi celle de La vieille et la bête d’Ilka Schönbein.
Note d’intention :
L’histoire évoque la candeur d’un amour d’enfance, capable de tout donner, de tout tenter, de se transformer totalement pour être accepté par l’autre. Mais notre sirène ingénue aura beau mettre toute son ingéniosité à l’œuvre, courir tous les dangers jusqu’à s’oublier elle-même, le prince ne reconnaîtra pas en elle la femme qu’il pourrait aimer.
Après tous ses espoirs et ses enthousiasmes, c’est la colère qui alors la saisit, le désir de vengeance l’envahit, mais elle n’y cédera pas, jetant son couteau dans la mer qui devient toute rouge.
Et elle, comme une candeur innocente qui se brise sur la dureté du monde, comme la vague sur un rocher, elle va devenir écume, larme dans la mer.
Mais son innocence et son amour, ceux-là même qui l’ont entrainée jusque là, la sauveront, dans un élan de vie salvateur.
Sur un autre plan, le fond des océans représente l’inconscient féminin dans son jeune âge qui tente d’émerger à la surface, et d’apprivoiser ses différents visages, afin de s’ouvrir au monde. Et plus encore que dans tant d’autres contes traditionnels, c’est l’équilibre précaire du masculin et du féminin qui se cherchent, se poursuivent, sans totalement s’apprivoiser, qui se joue ici.
Sur une scénographie dépouillée, un bateau perdu au milieu des vagues, nous donnerons vie à la figure mythique de la sirène, mi-monstrueuse, mi-séduisante, se débattant au milieu des émotions contradictoires de l’amour, entre bouffées d’oxygène et abyssales immersions, transformant le monde qui l’entoure et elle-même, pour le pire et le meilleur !
Laurie Cannac
Présentation de la Compagnie :
La Cie Graine de Vie a été fondée en 1997 par Laurie Cannac, marionnettiste soliste, à Besançon, pour promouvoir un théâtre de marionnette exigeant à la rencontre de tous les publics. Cette exigence s’inscrit dans des temps de création longs comprenant une multitude de phases de recherche que la collaboration récente avec Ilka Schönbein, marionnettiste de renommée internationale, permet largement d’approfondir.
Privilégiant l’émotion et la multiplicité des niveaux de lecture, les réalisations de la compagnie, pour la rue et pour la salle, éclectiques dans leurs techniques, ont en commun une recherche du rapport de la marionnette au corps du comédien, l’exploration de sa puissance animiste, et un savant dosage d’humour et de poésie.
En 2009, Faim de loup marque une rencontre passionnante entre notre démarche et le jeune public. En effet, notre recherche de différents niveaux de lecture trouve tout son sens avec les différentes classes d’âge et le « tout public à partir de… ». Sans compter que Laurie Cannac prend beaucoup de plaisir à jouer pour un public si spontané et s’émerveille de sa sensibilité et de sa remarquable acuité. Les rencontres après spectacle nourrissent son travail en cohérence avec l’essence de la marionnette : parler à l’adulte qui se construit dans l’enfant et à l’enfant qui sommeille dans l’adulte.
Partenaires de la création : Production : La Compagnie Graine de Vie et Le grand Parquet
Coproductions : L’espace, Scène Nationale de Besançon, Pôle culture – Agglomération Sud Pays Basque, Le Strapontin, scène des arts de la parole, de Pont Scorff, La Mairie de Billom, Théâtre de Villeneuve lès Maguelone, Scène Conventionnée en Languedoc-Roussillon, Centre Culturel Pablo Picasso, Copenhagen City, Culturel Department et Le Théâtre Reflexion d’Aarhus au Danemark. Avec le soutien du CRéAM, Centre Régional des Arts de la Marionnette de Basse-Normandie, de la Ville de Paris, de la Drac Ile de France, de la Région Ile de France, de la Mairie du 18ème, de la région de Franche Comté, du Conseil général du Doubs, de la Ville de Besançon.
Site internet de la compagnie : www.legrandparquet.net
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