Je reçois ceci :
Observatoire Bénévole des Réalités Associatives Locales
QUI SOMMES-NOUS ? Un groupe informel d’anciens camarades de classe auquel se rattachent des sympathisants : J. DAUMET« daumet.jack@ aliceadsl.fr »,
P- P. KALTENBACH, B. LESBROS, G. MARBACH, P. RIVAIL, G. VEAUVY, D. WENDEL etc…
Né dans l’Isère en Rhône-Alpes, l’OBRAL a ensuite essaimé dans plusieurs régions : Bretagne (J. LIOTIER), Centre (O. RAYNAUD), Île-de-France (P.-P. KALTENBACH), Lorraine (D. WENDEL), PACA (H. BAYLE).
NOTRE BUT : L’OBRAL a pour ambition de mettre à la disposition du plus grand nombre, de manière transparente et impartiale, un état de la DÉPENSE PUBLIQUE ASSOCIATIVE DÉPARTEMENTALE, afin de contribuer à instituer un LABEL ASSOCIATIF pour la connaissance, la transparence et la certification des ASSOCIATIONS Loi 1901.
NOS MOYENS : tous bénévoles, nous recensons chaque année depuis 2001 les subventions de la VILLE de GRENOBLE – du CONSEIL GÉNÉRAL de l’ISÈRE – du CONSEIL RÉGIONAL RHÔNE-ALPES, distribuées aux associations de l’Isère (voir TABLEAUX au verso).
NOTRE CONSTAT : entre 2001 et 2008 les subventions versées aux associations ont aug-menté de 90%, et 80% de ces sommes vont à seulement 9% d’entre elles !!!
À chaque échéance électorale, un questionnaire sur les réalités associatives locales est adressé à TOUS LES CANDIDATS DECLARÉS, dont les RÉPONSES et les NON-RÉPONSES sont publiées sur le site de l’ OBRAL.
Devant les très faibles retours constatés, on peut se demander si nos élus ou futurs élus ont le même souci de transparence et de séparation des pouvoirs que nos concitoyens !
OBJECTIF PRIORITAIRE : mettre hors la loi de 1901 les ASSOCIATIONS qui n’ont rien de bénévole ni de transparent.
Grenoble le 20 Janvier 2002
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Et de ce questionnaire auquel je répond positivement :
Commentaire perso : une excellente idée que de demander à tout élu à une Mairie, de confier à son opposition la vérifications des subventions versées par la Mairie aux associations ! Cela rappelle un peu la démarche du gouvernement proposant de confier la présidence de la commission des finances à un député de l’opposition.
Lu dans Les Nouvelles du Pays du mois de mars un bel article au sujet de l’association MMAVT, où après un long préambule jargonneux (jargonnier ? jargonnien ?) à souhait (« tenter de rétablir une connexion partenariale avec les élus locaux », c’est excellent, on dirait du Franck Lepage ! [merci à Enervé pour le lien http://www.youtube.com/watch?v=igwdC8N7QzA) on apprend que « Une fusion inter-associative (…) permettra une gestion plus rationnelle des fonds publics et nous obligera à un recentrage de nos actions pour plus d’efficacité dans la mise en oeuvre de nos projets »…! Doit-on comprendre « qu’après 31 ans de vie au service du territoire » on ne savait pas encore très bien comment bien utiliser l’argent public et quoi faire de vraiment utile avec ces deniers ???…
Il faut désobéir, se revolter ! Les bouffettes, on peut en avoir une indigestion à forte dose…
Bouffette veut pas!!!!
Ça veut dire quoi « [...]un maire possiblement clientéliste[...] » ???
C’est une prophétie pour Mens ?
En bon centriste, j’aurais coupé la poire en deux : la parité mais possibilité de liste incomplète. Pour info, nous sommes huit, 4 hommes, 4 femmes…
On se voit ce soir, cher Bouffon ?
Ben disons que c’est un peu comme exiger la parité et des listes complètes pour favoriser l’égalité des genres et la lisibilité des enjeux pour les communes de plus de 1000 habitants : le concept n’est pas si stupide, mais les conséquences concrètes peuvent interroger…
Tout cela est fort beau, cher bouffon. Mais l’idée de confier un contre pouvoir à une opposition municipale face à un maire possiblement clientéliste est elle si stupide ?
Les vertueux et justes qui veulent « certifier » les associations loi 1901 et « mettre hors la loi » certaines d’entre elles ont certainement de nobles intentions, comme tous ces technocrates qui multiplient les règlements, procédures, vérifications et autres accréditations. Malheureusement, on constate que si cela permet d’éliminer (parfois) les brebis galeuses, cela stérilise toute initiative et décourage les gens de bonne volonté qui ne sont pas si faciles à trouver. On finit ainsi par bloquer le moteur d’une société qui finit par mourir en pleine santé normative.
Je préfère le foisonnement d’innovations locales et personnelles, même parfois un peu crottées, à un alignement de structures pures et standardisées.