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Archive mensuelle de octobre 2017
Théâtre
Dimanche 5 novembre, 17 heures
Salle Giono, Clelles
Oncle Vania, une pièce de Tchekhov
Théâtre par la Compagnie Lune Prune, mise en scène de Michel Dibilio.
Parmi les pièces de Tchekhov, Oncle Vania est une des plus rythmées, pleine de suspense et d’humour. Elle raconte la fin du séjour d’été mouvementé du professeur Sérébriakov et de son épouse Eléna chez leur beau-frère Ivan Voïnitski, l’oncle Vania.
Les personnages, autant que leurs relations, sont complexes et subtils. Les bonheurs possibles des uns et des autres s’entrecroisent sans jamais se trouver.
La pièce est une succession d’instants de vie. Les personnages sont touchants par leurs défauts, leurs qualités et leurs souffrances.
Les accents de vaudeville de cette pièce sont trompeurs. Car elle croise, derrière la comédie de mœurs, toutes les interrogations du dramaturge au soir de sa vie, alors qu’il pressent les bouleversements majeurs que va connaître la Russie : nous sommes en 1897, sept ans avant la mort de Tchekhov et vingt avant la révolution d’octobre.
Réservations au 06 09 85 71 50
Tarif : 12 euros - 8 euros (étudiants, demandeurs d’emploi)
Notes de mise en scène
Ce qui me séduit dans l’œuvre de Tchekhov, c’est la tendresse et la pudeur pour les hommes en général. L’absence de vulgarité.
Avec lui, nous arrivons à un tel degré de pénétration dans la vie des personnages qu’ils cessent d’être des personnages. Ils deviennent nous-même, c’est à dire des gens ordinaires, pas des héros de fiction.
Il m’est impossible de penser mise en scène, « écriture scénique ».
Les artifices théâtraux ne marchent pas avec Tchekhov. La pluie, les orages tonnant sur scène deviennent factices. Ainsi que la démarche solennelle des acteurs, ou leur inspiration affectée.
Il faut aborder Tchekhov avec modestie, frapper à la porte et essayer de rentrer dans son univers, de se faire inviter, d’être admis dans la tribu et partager le malheur d’être.
Il ne faut pas s’y tromper, la modestie des pièces de Tchekhov n’est qu’apparente.
A travers la psychologie de ces personnages, nous assistons à une leçon de chose qui nous fait rencontrer des catégories sociales, des problèmes et des évènements historiques.
Et l’on se rend compte que l’univers de ces pièces « où il ne se passe rien » nous livre un extraordinaire témoignage social et humain.
On ne peut pas représenter Tchekhov, on ne peut que le vivre.
C’est ce travail que j’ai voulu partager avec le public et les comédiens.
Michel DIBILIO
Jadis, l’Onchette constituait une bonne partie de l’encépagement du vignoble du Trièves, du Beaumont et du Valbonnais où l’on retrouve encore quelques souches centenaires. En 2009, l’association Vignes et Vignerons du Trièves se lançait dans une démarche de reclassement au catalogue national des variétés de vignes cultivées en France de ce cépage. Le protocole expérimental a duré 8 ans. Les greffons d’Onchette furent prélevés au conservatoire de l’INRA du Domaine Vassal à Marseillan. Les plants ont été mis en terre dans deux parcelles différentes, une à Prébois et l’autre à Mens. En 2013, nous récoltions les premiers raisins et jusqu’à la vendange 2015 nous avons vinifié l’Onchette à part afin d’analyser son potentiel aromatique et organoleptique. Il s’agissait bien sûr de micro-vinification souvent difficiles à mener à bien. En septembre 2015, la commission du CTPS, venue à Prébois pour l’occasion, donnait un avis favorable au reclassement et la phase administrative finale s’engageait. C’est en avril 2017, que nous avons enfin eu la bonne nouvelle : la culture de l’Onchette était à nouveau autorisée en France…. Aujourd’hui, j’ai le privilège et l’honneur de pouvoir vous proposer en exclusivité la mini-cuvée 2015 d’Onchette baptisée « Autochtone ».
Ce protocole de reclassement incluait la plantation d’autres variétés de vigne d’aptitudes culturales diverses et connues dans le but de comparer et d’établir celles de l’Onchette. Nous avons ainsi planté du Persan, de la Douce noire, du Joubertin, du Durif, du Gamaret, etc. Nous avons pu créer ainsi un véritable conservatoire de cépages de l’arc alpin et je peux aujourd’hui vous proposer également un assemblage de Persan et Gamaret issu des vendanges 2015 et baptisé « Conservatoire ».
Pour plus de détails sur les cépages : http://vignerons-trieves.com/les-cultures/vignes/les-cepages/
Autochtone : Couleur assez soutenue, robe framboise, reflet fauve et mauve. Approche tourbée et réduction empyreumatique, évolution bouquetée et épicée. Bouche nerveuse, structure patinée, tanins secs. *
Conservatoire : Couleur soutenue, robe rubis, reflet acajou. Boisage fondu, expression intense et capiteuse, fruit épuré, notes fleuries et empyreumatiques. Bouche fluide et élégante, précision minérale et légèreté de structure. *
*dégustation du 24 mai 2017 faite par Olivier Turlais.
Bien cordialement,
Samuel Delus
Broadway ?
Sunset Boulevard ?
Tiananmen ?
Yamoussoukro ?
Pyongyang ?
NON !
MENS !!!
Capitale historique du Trièves…
La sympathique boulangerie de Chichilianne prend le Cairn.
L’écopain : http://eco-pain.blogspot.fr/p/conception.html
Le cairn : http://www.cairn-monnaie.com/
Pour mémoire : Cairn première !
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