Moquette ou ChatGpt ?

Stupeur, stupéfaction, sidération en lisant l’hallucinant édito ci dessous de Monsieur le maire de Mens dans le TUM du mois d’avril.

D’ou la question suivante : 

Selon vous pour son édito du TUM d'avril, Monsieur le maire de Mens a :

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L’édito en question : 

Une société est faite d’individualités. C es individus peuvent se regrouper en collectif autour d’un débat d’idées ou de la jouissance d’un bien. En ce sens ils font du commun… Mais entre eux, il y a de fait multiplicité de ces cellules à l’échelle d’une société ou bien d’une commune en ce qui nous concerne.

L’individu qui partage une idée ou une action au sein de sa cellule a tendance à légitimer une idée de majorité qu’il pose au sein de la société sans consulter les autres cellules alors qu’en fait il ne fait que de l’entre soi.

À l’opposé, une assemblée délibérante, le Conseil municipal à notre niveau, a soit le choix d’imposer son angle de vue – sa cellule a été légitimée par une majorité de voix le jour du vote -, soit d’essayer de faire du commun. C’est cette seconde voie que l’équipe municipale actuelle a choisie.

Cela implique d’être en lien et à l’écoute des individus ou plutôt de leur cellule et d’intégrer leur message dans la réflexion. L’exercice, ensuite, est de trouver le dénominateur commun au plus grand nombre de cellules pour mettre en place un projet qui puisse être rassembleur. Le revers de la médaille étant pour chaque individu ou cellule d’être frustré ; l’entièreté de leur idée n’ayant pas été retenue.

Là, commence la discussion pour une meilleure compréhension et donc acceptation au nom du commun et plus à titre individuel.

Cette phase peut se dérouler sous forme d’échanges par le biais des différentes voies de rencontres mises en place au sein de la collectivité ou à l’opposé par l’envoi de courrier ou mail plus ou moins invectivant, menaçants ou agressifs en fonction de l’état de frustration et de l’envie d’échanger de l’individu ou de sa cellule. Tout l’art de l’élu est alors de relativiser ce type de positionnement souvent lié au positionnement du curseur entre individualisme, intérêt personnel et vision d’un intérêt collectif.

Je ne parlais, là, que du commun social entre individus mais depuis quelques mois et différentes crises, il faut rajouter du commun financier pour que tous les citoyens soient intégrés et aussi un commun environnemental avec la prise en compte obligatoire des transitions climatiques, énergétiques, alimentaires, etc.

Cette démarche du commun qui a existé au moyen âge, notamment dans l’agriculture puis a disparu, est revenue dans l’actualité avec l’attribution en 2009 du prix Nobel d’économie à l’économiste et politologue américaine Elinor Ostrom. Une femme qui a redonné du sens à l’action de faire société ensemble.

Je cite : « Le capitalisme se révèle de plus en plus incapable d›apporter des réponses pertinentes en termes de progrès humain durable ou défis essentiels posés aujourd’hui à l›humanité. »

« On peut mentionner les attaques systématisées contre les droits démocratiques, l›utilisation des peurs et des idéologies nationalistes, racistes et xénophobes, nourries par la crise elle-même et renforcée par le développement des impasses populistes. »

Il s’agit donc bien pour nous d’une révision profonde du vivre-ensemble. Face à un capitalisme libéral qui persiste à magnifier concurrence, individualisme et chacun pour soi ; les sphères de l’écologie et de l’économie sociale et solidaire permettent d’apporter des réponses concrètes, à portée d’action, à toutes les échelles territoriales dans la proximité et le partage.

Plus : mairie-de-mens.fr/wp-content/uploads/2024/04/TUM_272_def_bis.pdf

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