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Archive pour la Catégorie 'Histoire'
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On a pas mal causé Dassault à l’occasion de la mort de Serge le fils.
L’occasion de se souvenir de Marcel le père fondateur.
17 décembre 1996 : un commando Tchétchéne assassinait de sang froid six membres d’une équipe croix rouge du CICR venus soigner les blessés du conflit.
https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4pital_du_CICR_de_Novye_Atagi
Après 5 mois horribles dans ce pays immonde, mon opinion était définitivement faite sur ce petit peuple, qu’il était pourtant bon de vénérer dans les cercles intellectuels Parisiens…
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12 mai 2018 : un aimable Tchétchéne assassine une personne et en blesse quatre autres en plein Paris au cri de l’inévitable « Allahu Akbar ». Ils n’ont pas changé ! Une seule bonne nouvelle : le barbu a été descendu et à rejoint le paradis d’Allah !
Le dernier résistant du pas de l’Aiguille n’est plus. Adieu André, hommage à lui !
Pour les jeunes : https://www.facebook.com/notes/depuis-le-sommet/il-y-a-70-ans-la-d%C3%A9fense-h%C3%A9ro%C3%AFque-du-pas-de-laiguille/870192846357520
Il y a cent ans…
Avec en vedette Américaines, Monsieur le maire de Mens himself et Gégé Dangles, président de l’association des Huguenots de l’Isère !
Eugénie, mon arrière arrière grand mère paternelle.
Une très belle femme !
François Dodinot fut son heureux époux…
Plus : Dodinot’s family
On se souvient de « l’appel à témoin » concernant le sort de Ludovic de Ferre Lagrange dont une croix rappelle la chute mortelle sur le chemin du pas de l’Aiguille.
Un internaute m’avait conseillé de contacter le marquis de Coudouret, d’où l’envoi d’une lettre ci dessous en 2016.
Aujourd’hui, autre message de l’arrière petit fils du fameux Ludovic, qui vit au Panama, tout en bas de cet article. Miracle de l’internet !
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Paul Michel GAULTIER de COUDOURET
Le Château
30960 SAINTFLORENT SUR AUZONNET
Ce 9 juin 2016
Monsieur,
Me voilà bien flatté de vous être présenté comme le généalogiste de la famille de FERRE ou de FERRY. En effet, depuis l’âge de neuf ans je me passionne pour la généalogie qui aura occupé depuis toute ma vie, et tous mes rayonnages de bibliothèque.
En quelques mots, la famille de Ferre ou de Ferry, originaire d’Italie, est une dynastie de gentilshommes verriers – des nobles pauvres qui avaient reçu le privilège de travailler et vendre le verre sans déroger – et qui sont arrivés en Provence vers 1442, à la suite du Roi René d’Anjou, comte de Provence, chassé de ses états de Naples. La famille s’est fixée dans le Luberon essentiellement, le Dauphiné et multipliée à l’infini en d’innombrables branches, se taillant au fil des siècles une sorte de monopole de la verrerie, les verriers de l’Ancien régime se mariant systématiquement entre familles de verriers, une sorte de caste.
La nuit du 4 août 1789, par le vote de l’abolition des privilèges, la profession des gentilshommes verriers fut condamnée ; rares sont les Ferre ou Ferry qui ont continué d’exercer leur art sous la Restauration. Ils se reconvertirent qui dans l’armée, les administrations, qui dans l’état de propriétaire agricole, et certains sombrèrent dans la nuit de l’oubli et de la pauvreté.
La branche de Ferre de La Grange (car chaque branche ajoutait à son patronyme un complément : nom d’une terre ou d’une verrerie leur appartenant pour mieux se distinguer les unes des autres) se fixa à Marseille ; elle avait possédé des verreries à Gemenos, une fabrique de papier à Auriol, y avait contracté des alliances intéressantes avec la bourgeoisie locale. Pour la petite Histoire, le célèbre bateau « Le Sartine » à l’origine de la galéjade « la sardine qui a bouché le Vieux Port » était command é en second par un Ferre de La Grange !
Le triste héros qui vous intéresse, François Paul Ludovic de Ferre de La Grange ou de FerreLagrange (orthographe révolutionnaire et fautive qui leur est pourtant restée) était le dernier descendant mâle de sa génération, avocat célèbre, capitaine au 15e régiment territorial d’artillerie, chevalier de la légion d’honneur (1893), né à Marseille en 1849, marié en 1878 à Sylvine Eugénie Marie Louise EYMARD, il en avait eu un fils unique en 1879, Louis de Gonzague Laurent Marie Jean de Ferre Lagrange.
Ludovic de Ferre Lagrange possédait entre autres le château de SaintJustdeClaix, et c’est lors d’une de ses promenades qu’il fit une chute mortelle avec sa mule.
Son fils ne lui survécut guère, lieutenant au 2e régiment des dragons, il tomba pour la France sous le feu ennemi à Zonnebecke, près d’Ypres (Belgique) le 2 novembre 1914. Son corps n’a jamais été retrouvé. Il a laissé une fille unique, Lucienne de Ferre Lagrange, dernière à porter ce nom. Son fils a récemment obtenu de le relever et sa famille s’appelle depuis Fabre de Ferre Lagrange.
J’ai certainement un portrait de Maître Ludovic de Ferre Lagrange, mais j’ai voulu vous répondre avant de le rechercher…
Si j’ai pu vous apporter des précisions intéressantes, ce ne sera que justice car vous m’avez bien surpris en me révélant que le lieu de cet accident en conservait encore le souvenir !
Je vous adresse, Monsieur, la présente par voie numérique, avec mes l’expression de mes sentiments non virtuels et les meilleurs.
GAULTIER de COUDOURET
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Quelques clics de recherche perso :
René D’Anjou : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_d%27Anjou
Louis, fils de Ludovic, mort pour la France : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_morts_pour_la_france_premiere_guerre/detail_fiche.php?ref=491665
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