Archive pour la Catégorie 'PERSO'

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Questions – réponses

Il y a quelques jours, j’ai pianoté sur un forum de discussion concernant les cantonales en Isère. Après y avoir annoncé une candidature Cap21 sur le canton de Mens, j’ai été soumis à une avalanche de questions pertinentes auxquelles j’ai répondu ci dessous.

Questions - réponses dans 2011 cantonales rad62330 

Quelle implantation du candidat ?
Le candidat c’est moi. Kiné à Mens depuis 12 ans après 10 ans d’humanitaire. Parent d’élève actif, auteur d’un blog local bien connu et que je ne cite donc pas. Ai lancé la location de vélos électriques et bientôt l’autopartage localement. Question politique, candidat suppléant pour le Modem aux législatives de 2007 (5,96% des voix) puis tête d’une liste à dominante écolo aux municipales à Mens (9,3%). Siège à la commission vie quotidienne de la commune ou j’ai proposé beaucoup et fait adopté certaines mesures pour les transports doux (ralentisseurs, parking vélo..). J’ai aussi fortement bataillé en faveur du projet éolien au Senepy, aujourd’hui bloqué.

La stratégie de Corinne Lepage : elle a quitté le Modem, elle ne veut pas rejoindre EELV car trop à gauche.
Tout comme moi, Corinne Lepage a cru aux valeurs d’humanisme et d’équilibre du Modem. Puis il a fallu admettre que le Mouvement démocrate, malgré son nom était dirigé d’une façon dictatoriale au service d’un seul homme.
Elle s’est rapproché d’Europe Ecologie du temps ou Cohn Bendit y pronait le rassemblement de tous les écologistes de la gauche au centre droit. Plus tard, fin de non recevoir de Cécile Duflot à toute idée d’association et donc éloignement.

Elle semble quand même très isolée dans la sphère écolo, maintenant que Waechter s’inscrit en partenariat avec EELV et les a rejoint aux régionales…
Les plus anciens d’entre nous se rappellent un peu de Waechter, candidat écolo aux présidentielles de… 1988.
A l’inverse, des adhérents plus récents comme Jean Paul Besset s’éloignent d’Europe écologie (http://www.marianne2.fr/Exclusif-Besset … 00534.html)
quand d’autres comme Cohn Bendit se posent des questions (http://www.lepost.fr/article/2010/12/07 … logie.html).
Par ailleurs, 40% des sympathisants d’Europe écologie ne se sentent pas à gauche et 61% auraient préféré un mouvement indépendant à une alliance avec les verts (http://www.jean-jaures.org/Acces-direct … orat-ecolo

Elle se présente comme contre la politique gouvernementale : un rapprochement avec le centre droit (nébuleuse Borloo) serait-il par exemple envisagé ?
En effet, elle a clairement explicité qu’elle ne travaillait pas dans le cadre d’une réélection de Sarkozy. Et insisté sur le fait qu’elle ne pourrait travailler avec Borloo que s’il était sur cette même ligne (http://www.dailymotion.com/video/xfni8n … &start=187)

Est-il envisagé de proposer d’autres candidatures dans ce département, même dans les cantons où EELV aurait des chances de figurer au second tour et de remporter des sièges (je pense aux cantons grenoblois) ?
J’ai récemment reçu une fin de non recevoir de la section Trièvoise d’EELV lorsque je me suis proposé comme suppléant dans une candidature commune sur le canton de Mens. On m’a par ailleurs expliqué qu’il n’était pas envisagé d’association de ce type dans aucun canton de l’Isère. J’espère donc qu’il y aura un maximum de candidat de Cap21 dans le département, je travaille à susciter d’autres vocations dans les autres cantons du Trièves (Monestier de Clermont et Clelles) et j’ai vent de quelques autres projets dans le département. Dans un tel contexte, la situation particulière d’EELV dans tel ou tel endroit n’importe guère. S’il faut durcir le ton pour ces élections, j’espère simplement qu’EELV seront revenus à de meilleurs sentiments pour les rendez vous de 2012.

Quelle stratégie pour Cap21 en termes de soutien pour le second tour, s’il y a un second tour ?
Un éventuel accord soutien au second tour se négocie avant le premier tour et doit être réciproque.

 

Pour en savoir plus : 

Le forum : http://www.politiquemania.com/forum/2011-cantonales-f28/les-cantonales-isere-t677-10.html?

Le blog de campagne : http://cap21trieves.unblog.fr/

Club démocrate : j’y étais !

Club démocrate : j'y étais ! dans PERSO rad3BED5 

L’actualité Trièvoise et kinésithérapique étant ce qu’elle est, je n’ai même plus la force de faire un article sur la création du « Club démocrate » par mon copain Philippe de Longevialle à Grenoble jeudi.

Mais Chris de Greblog, LE blog Isérois à coté  duquel le Dodiblog n’est qu’un modeste vermisseau, a fait cela très bien. Suffit d’aller voir : http://www.greblog.net/grenoble/post/2010/12/10/Adherents-ex-membres-du-MoDem-38-fonde-le-Club-Democrates-Philippe-de-Longevialle

Le Trièves

Le Trièves  dans PERSO obiousmall

Pour ceux qui aurait envie de vacances après la description dithyrambique du Trièves dans le jeu des mille euros

Tous les renseignements sont içi : http://www.trieves-tourisme.fr

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Et le gite number one là : http://lapetitemaison.unblog.fr/

Course de l’escalade de Genève

Course de l'escalade de Genève dans PERSO radF6FE7

Une première participation à la course de l’escalade : http://www.escalade.ch

et un résultat encourageant : 1835 éme sur 1838. Plus de 2 minutes mis dans la vue au dernier ! Record à battre !!!

http://services.datasport.com/2010/lauf/escalade/RANG014.HTM

Les petits rigolos de « Courir en Trièves » et leur marathon à deux euros peuvent aller se rhabiller !

Historique !

Historique ! dans PERSO radEDC04

Demain lundi 6 décembre à 12 h45 sur France Inter, ce qui deviendra pour cette station l’équivalent de ce qu’est l’appel du 18 juin pour la BBC. Ne manquez pas cet événement historique !

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/jeu1000euros/

Atelier cuiseurs solaire des 13-14 novembre 2010

Atelier cuiseurs solaire des 13-14 novembre 2010 dans Ecologie rad3F287

L’atelier de fabrication de cuiseurs solaires organisé conjointement par Trièves en Transition et l’association Les Pouces Vertes a réuni 7 bricoleurs motivés – confirmés et débutants – guidés par deux animateurs expérimentés, Jeremy Light et Pascal Sauvervald, qui avait participé à un premier stage en juin dernier.

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Étalé sur deux jours, les 13 et 14 novembre, ce second stage a alterné séances de construction des cuiseurs et temps de pause où la transition a été abordée en lien avec le sujet du stage : énergie solaire, cuisson solaire et rythme de vie, partage de savoir-faire et convivialité.

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Les repas en commun ont permis aux stagiaire de partager leurs expériences et leurs réflexions dans un climat détendu. L’intendance (accueil, pauses café, repas) était assurée par Pascale Cosson et Pierre Bertrand, laissant ainsi les stagiaires se consacrer entièrement à leur activité.

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Enfin, un reportage vidéo destiné à une prochaine diffusion sur notre site a été réalisé par Laurent Cistac.

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Le stage a démarré le samedi matin après une présentation des principes de fonctionnement et de construction des cuiseurs par Jeremy. Dans les semaines précédentes, les animateurs aidés de quelques stagiaires avaient rassemblé les matériaux de récupération (bois, aluminium, isolants, vitrages) nécessaires à la construction, trouvés principalement à la déchetterie intercommunale. La veille du stage, un séance d’initiation a été organisée pour les bricoleurs débutants.

La construction des cuiseurs a été l’occasion pour les bricoleurs d’échanges leurs techniques et leurs astuces et de venir en aide à ceux qui éprouvaient des difficultés, au point que nos deux animateurs se sont sentis parfois (presque) désœuvrés ! Les quelques enfants présents ont pu apprendre avec leurs pères.

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Un cuiseur, c’est une caisse en bois soutenant le cuiseur proprement dit, constitué d’un bac métallique réfléchissant. L’espace entre le bois et le bac métallique est rempli d’un matériau isolant (laine de mouton, ouate de cellulose, etc.) et la caisse est recouverte d’un couvercle transparent (double-vitrage de récupération). Un second couvercle opaque est couvert d’aluminium et relevé pendant la cuisson, offrant une surface réfléchissante supplémentaire.

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La chaleur solaire réfléchie et concentrée par les surfaces réfléchissantes est piégée dans le cuiseur grâce au double-vitrage, qui assure un effet de serre efficace.

Un récipient noir absorbant la chaleur est un plus pour cuire les aliments. Mais il ne faut pas s’y prendre au dernier moment : la cuisson est du type mijotage, ce n’est pas du fast-food ! Elle nous invite à un autre rythme de vie et à un autre regard sur notre façon de préparer nos repas.

Nous en avons aussi profité pour présenter Trièves en Transition, les défis qui nous attendent et le concept de transition, suscitant une discussion animée.

Le bilan du stage est jugé très positif par les stagiaires, dont plusieurs se sont portés volontaires pour aider à l’encadrement d’un futur atelier ou pour aider à réunir les matériaux. Une chaîne de transmission est en marche ! Un geste apprécié qui sera très utile, car 6 personnes se sont déjà pré-inscrites pour un futur stage. Chacun est reparti avec son cuiseur et des conseils de cuisson prodigués par Jeremy.

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Les doutes de Christoph Hensch

 La traduction en Francais d’un article que m’a fait parvenir Christoph Hensch concernant les « révélations » sur le massacre de Novi Atagi

L’article en anglais : http://www.stuff.co.nz/the-press/news/christchurch/4399881/Christoph-Hensch-doubts-claim

Les « révélations » : Massacre de Novi Atagi : la vérité ???

 Les doutes de Christoph Hensch dans Histoire rad874EA

La photo :Laissé pour mort: Christoph Hensch, le seul survivant d’une attaque de type exécution sur une équipe de la Croix-Rouge en Tchétchénie en Décembre 1996, tient la balle de calibre spécial KGB qui lui a transpercé l’épaule gauche et le poumon.

Le texte : Christoph Hensch, un homme de Christchurch espère encore d’identifier l’homme qui a tiré sur lui, mais  doute des nouvelles allégations selon lesquels cela aurait été un soldat russe.

En 1996, Hensch faisait partie d’une équipe de la Croix-Rouge attaqués par des hommes armés et masqués alors qu’il dormait dans une enceinte de l’hôpital de Novy Atagi, près de la capitale tchétchène, Grozny. Six collègues sont morts, y compris l’ infirmière néo zélandaise Sheryl Thayer. Hensch a été laissé en sang, avec un poumon perforé et une balle dans l’épaule gauche. À l’époque, la Russie avait accusé les rebelles tchétchènes de l’attaque. Cependant, s’exprimant au quotidien britannique The Times la semaine dernière, un défecteur du bureau fédéral de sécurité, le major Alexeï Potyomkins affirme qu’une unité Russe  »chercher et détruire » a effectué l’attaque, confondant les travailleurs la Croix-Rouge avec les rebelles tchétchènes. Potyomkins dit qu’il faisait partie de l’unité, qui venait de s’engager dans une fusillade avec les rebelles tchétchènes. L’unité cru que les rebelles s’étaient retirés à l’hôpital et est entré l’arme au poing.

Quatorze ans plus tard à Christchurch, Hensch natif de Suisse se souvient douloureusement de cette nuit. Il dormait quand sa porte s’ouvrit, révélant un homme au visage masqué, avec un pantalon de camouflage, une veste en cuir et un fusil.

« Il a juste sorti un pistolet et tiré sur moi sans dire un mot. »

Hensch veut toujours des réponses, mais n’est pas convaincu que le tireur était un Russe.

«Ce gars-là [Potyomkins] peuvent faire cette affirmation, c’est très difficile de vérifier. »

Pour Hensch, le scénario le plus probable est que l’une des factions tchétchènes a été responsable,  méfiante à l’égard des nombreux observateurs étrangers à l’approche des élections régionales.

« L’idée était d’effrayer les étrangers pour qu’ils s’en aillent.

«J’aimerais avoir une réponse définitive pour savoir qui était ce gars et pourquoi il a essayé de me tuer. »

Le frère de Thayer, Lloyd Thayer, de Wanaka, a déclaré hier que cette affirmation n’était pas nouvelle.

Thayer dit que la famille avait été informée par la Croix-Rouge internationale que l’hypothèse avait été de nouveau soulevée par un journaliste de Londres.

«C’était il y a longtemps et les chances de quelque chose de concret ressorte de cela sont probablement assez mince, dit-il.

«Ce n’est aucunement une révélation, et jusqu’à ce qu’il y ait quelque chose qui confirme ou infirme cette théorie … il n’y a pas grand chose qu’on puisse faire.

« Nous n’avons pas besoin de tout ça. Ca ne disparaitra jamais de nos mémoires. »

 

 

 

 

 

Massacre de Novi Atagi : la vérité ???

http://www.dailymotion.com/video/xb8mfq

Un article en anglais paru dans le Time du 24 Novembre : http://freedomsyndicate.com/fair0000/times0046.html

et dont voici la traduction que j’ai faite tant bien que mal en Français. J’ai rajouté mes sentiments personnels à la fin. En effet, j’ai travaillé pendant de longues semaines dans cet hôpital et ai rédigé un rapport pour le président du Comité International de la Croix Rouge (CICR) suite à ce massacre  :

 L’ARTICLE

 Une escouade secrète Russe a tué du personnel de la Croix Rouge en Tchétchènie.

Roger Boyes. Le Times. 24 Novembre 2010

Une unité de services secrets russes a été responsable de l’assassinat de six infirmières occidentales dans un hôpital de Tchétchènie, a déclaré un agent déserteur du Service fédéral de sécurité au Times lors un rendez-vous secret en Allemagne.

Le meurtre de ces travailleurs médicaux – une Espagnole, deux Norvégiennes, une Canadienne, une Néo-Zélandaise et un Néerlandais – est l’une des pires catastrophes dans les 150 ans d’histoire du Comité international de la Croix-Rouge. Bien qu’il ait eu lieu il y a 14 ans, en Décembre 1996, le crime n’a toujours pas été résolu et l’opinion générale a toujours été que c’était le travail des sanguinaires insurgés tchétchènes.

Cependant, selon le Major Aleksi Potyomkin, les Occidentaux ont été les victimes de forces spéciales « recherche et détruire »du Service fédéral de sécurité (FSB) , unité qui a enfreint les conditions d’une trêve négociée peu avant, mettant fin à la guerre de deux ans entre la Russie et la région séparatiste. Masqués et lourdement armés, ils s’étaient livrés à un échange de tirs avec un groupe de Tchétchènes, avant de recevoir l’ordre d’entrer dans l’hôpital de la Croix-Rouge mis en place dans le complexe de l’ancienne école de Novye Atagi, au sud de Grozny.

Comment le Major Potyomkin sait il cela? Parce qu’il était là, lieutenant à l’époque, en charge de la protection de l’arrière de la colonne qui s’avançait dans la neige. Maintenant, il vit dans la clandestinité, avec sa femme et trois petits enfants, dans une petite ville d’Allemagne, en essayant d’organiser sa défection vers l’un des deux services de renseignement occidentaux.

La vérité sur les assassinats de Novye Atagi est juste l’un des cadeaux qu’il a apporté avec lui, renforcé par une transcription volé du trafic radio du FSB de cette nuit-là. Ce n’est manifestement qu’un simple avant-goût: durant les sept dernières années, le major Potyomkin a travaillé dans le cadre d’une opération d’infiltration russe en Europe occidentale.

Pour lui, et pour le FSB – le successeur du KGB soviétique – l’attaque contre l’hôpital a été une erreur, une erreur d’identification. Petite erreur dans une sale guerre.

« Il n’y a eu pas d’enquête sur l’opération, bien sûr que non », a déclaré le Major Potyomkin. « Pourquoi les généraux se seraient inquiétés pour quelques étrangers morts alors qu’il y avait des milliers et des milliers de victimes? »

Un grand homme avec une mèche blonde dans la barbe, le major Potyomkin fait une pause, peut-être en se demandant si ses paroles sont difficiles à entendre  pour un étranger. « En fin de compte, il aurait été trop coûteux de nous punir. Ils avaient beaucoup investi dans notre formation, alors tout a été enterré.  »

Cela pourrait toutefois couté cher maintenant. Si une enquête plus approfondie montre que ce fut une atrocité commise par la Russie, les familles des infirmières mortes seraient dans leur droit pour porter plainte contre Moscou.

Les parents ont été désespérés par le piétinement de l’enquête. Le mystère entourant l’attaque a empoisonné depuis des années la Croix-Rouge basé à Genève.

Suivant les principes de neutralité de l’organisation, les gardes de l’hôpital n’étaient pas armés et les infirmières, tuées d’une balle dans leurs lits, n’avaient pas fermé les portes de leurs chambres. « Les meurtres ont été profondément choquants et traumatisants », a déclaré hier la Croix-Rouge dans un communiqué au Times . « Ils ont eu un impact durable. L’organisation maintient ses opérations dans le Caucase du Nord, y compris en Tchétchénie, et cherche régulièrement à clarifier les circonstances de l’attaque ».

La première hypothèse – que l’attaque était liée à un chef de guerre arabe combattant du côté tchétchène – s’est avéré être un faux-fuyant. Le commandant, connu sous le nom de Khattab, avait insisté pour que la Croix-Rouge recouvre ses croix de peintures, parce qu’elles étaient associées aux croisades chrétiennes. Faute de quoi il bombarderait l’hôpital, même si celui ci fournissait déjà des soins à des centaines de Tchétchènes. Les croix avaient été dûment peintes, ne laissant aucun coupable évident pour les meurtres.

L’unité du major Potyomkin avait été transportée par avion de Moscou vers la Tchétchènie peu avant l’opération. « C’est quelque chose que nous aurions pu laissé à l’intelligence militaire, sauf que nous savions qu’ils ratent habituellement même la plus simple des missions », dit-il, montrant un éclair de fidélité à l’unité qu’il a maintenant déserté. « Donc, nous l’avons fait – et nous l’avons raté, nous aussi, à notre propre manière. »

Comme il le dit, la mission était de détruire les combattants, surnommés « Borodative » ou « Barbus ». L’unité a été fractionnée en deux, avec 14 hommes dans le groupe avancé sous les ordres du capitaine A.N Sevastyanov (nom de code Trofim). Le lieutenant Potyomkin (nom de code Blue Eye) devait suivre à environ 700 mètres derrière, avec deux hommes, pour couvrir leurs arrières. Il avait 23 ans à l’époque, frais émoulu de l’école du FSB, et utilisé du matériel de vision nocturne. « J’ai vu une vingtaine de combattants tchétchènes qui traversaient les champs, juste devant nous. . Il semblait qu’ils portaient un « 300″ vers l’hôpital « (Depuis l’invasion soviétique de l’Afghanistan, l’argot militaire pour un soldat blessé a été « 300″; pour un cadavre, il est « 200″. C’est ce qu’on avait pris l’habitude de griffonner sur les caisses contenant les cercueils d’étain des soldats soviétiques renvoyés au pays.)

Un échange de tirs s’en est suivi. Environ une douzaine des Tchétchènes ont été tués et le reste s’est enfui. Le capitaine a reçu l’ordre de fouiller l’hôpital. Le lieutenant Potyomkin monta sur une colline proche ou se trouvait un cimetière – « les tombes sont toujours une bonne couverture » – pour couvrir les Russes qui se ruaient à l’intérieur. Les commandants voulaient que l’unité descende tous les combattants tchétchènes se cachant dans le complexe. En cas de contact, l’unité avait été instruite de « faire le tri sur place, de la manière habituelle ».

Ensuite, selon le major Potyomkin, tout a mal tourné. Le capitaine Sevastyanov envoya un message radio désespéré à ses commandants. Le point essentiel était que les objectifs qu’ils avaient rencontrés à l’intérieur n’étaient pas des « fantômes », le terme d’argot pour les combattants tchétchènes. « Pas des barbus – Seulement des étrangers » criait-il.

Lorsque les tirs cessèrent, l’unité dispersa autour de l’enceinte des cartes d’identité tchétchènes dont elle s’était emparé afin de donner l’apparence d’une attaque par des Tchétchènes. Les hommes du FSB se retirèrent, en vol direct vers Moscou, en laissant le chaos derrière eux.

Pour la Croix-Rouge, cela a constitué une terrible violation et a provoqué une réflexion pour savoir s’il fallait des gardes armés dans certaines zones de combat. C’est le moment où les organisations internationales à travers la Tchétchènie se sont retirés, craignant pour leur personnel. La guerre, techniquement terminé, continuait toujours mais sans règles.

Tout ne soutient par le récit du transfuge, il faut bien le dire. L’avance rapide des hommes du FSB dans les couloirs de l’hôpital, le tir sur les infirmières à bout portant, la possession bien pratique des cartes d’identité tchétchènes – même le major Potyomkin l’admet, cela sent l’attaque planifiée.

«Peut-être que l’unité avancée avait été informé séparément, je ne sais pas. Tout ce que je sais, c’est qu’il a toujours eu un principe de base dans les unités spéciales du FSB: si quelqu’un te voit, tu l’élimine. Pas de témoins.  »

Quel que soit le motif, cela semble clair: la Russie doit répondre de cette affaire.

Jusqu’à la nuit dernière, le FSB n’avait pas répondu aux allégations.

D’après la transcription: comment l’attaque s’est déroulée

 » Commandement, commandement ! Merde ! Blue Eye – couvrez nous! Nous avons des problèmes, nous sortons. Nous avons un « 300  »
C’est Trofim qui parle, en essayant d’obtenir de nouveaux ordres. Un « 300″ est le terme d’argot pour un soldat blessé

« Centre! Merde, ce ne sont pas tous des fantômes à l’école!  »
Fantôme est le terme d’argot pour les combattants tchétchènes

« Nous avons un f *** ing « 300″. Centre, qu’est ce c’est que cette connerie? Ils n’étaient pas tous russes là-dedans! Qui était-ce? Aucun Barbu, seulement des étrangers. Ils ont des « 200″ [mort], trois d’entre eux à coup sûr. . . vous m’avez compris?  »

Le commandant lui répond: « Vous n’êtes plus capable de distinguer les Tchétchènes des autres? Avez-vous des documents Tchétchènes avec vous? Jetez en quelques un. Dans le complexe – vous m’avez compris ? »

Trofim répond: « J’ai compris, commandement. Nous allons le faire  »

COMMENTAIRE PERSONNEL :

Une bien étrange histoire, qui me paraît peut crédible.

  • L’hôpital de la croix rouge se trouvait à la place d’une ancienne école composée de nombreux bâtiments. Les salles de soin, ou auraient pu se réfugier d’éventuels blessés Tchétchènes, étaient disposées dans les bâtiments principaux. La résidence des expatriés se trouvait dans deux petits bâtiments un peu à l’écart. Bizarre que l’unité russe se soit dirigé droit sur ceux-ci et seulement sur ceux-ci.
  • Les infirmières ont été abattues à bout portant. Certaines ont entendus du bruit, ont tenté de fermer leur porte et ont crié. Difficile de les confondre avec des combattants masculins en tenue de combat.
  • Les assaillants ont rencontré dans le bâtiment une femme Tchétchène. Ils ne l’ont pas abattu contrairement aux instructions décrites ci dessus. Ils lui ont parlé en tchétchène et pas en russe pour lui dire qu’ils ne lui voulait pas de mal, qu’ils étaient venu pour tuer des étrangers. Tout le contraire de « l’erreur d’identification » qu’on nous suggère.

Cet assassinat a eu lieu le 16 décembre 1996, peu avant les élections présidentielles Tchétchènes qui se sont tenues le 27 janvier 1997. Les deux principaux concurrents pour ces élections était Aslan Maskhadov, le premier ministre de Tchétchènie et Zelimkhan Iandarbiev le président qui se représentait. Maskhadov était le grandissime favori.

Ces élections était supervisée par une équipe de l’OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe) très protégée et donc difficile à atteindre. L’opinion générale était jusqu’à présent qu’on avait cherché à faire fuir cette équipe de surveillance afin de pouvoir « arranger » ou faire annuler ces élections. Assassiner des infirmières de la Croix rouge était chose facile.

Lors des cérémonies qui se sont tenues à Genève en décembre 2006 pour le 10 ème anniversaire du massacre, les soupçons se portaient clairement sur Iandarbiev, mort dans un attentat depuis lors. Celui ci sentant qu’il allait perdre aurait cherché à perturber les élections. Nous avons visionné un film ou le maire de Novi Atagi exprimait cette conviction.

Pour ma part, je pourrais croire à une attaque délibérée des Russes sur nos collègues afin de jeter le discrédit sur les autorités Tchétchènes, j’ai bien du mal à admettre la version des faits du Major Potyomkin.

Cependant si la transcription des échanges radio était authentifiée, il me faudrait revoir mon opinion !  

Le dico du jeu des milles euros

Le dico du jeu des milles euros dans PERSO rad6179B

Le fantastique, l’extraordinaire, le somptueux cadeau reçu suite à ma participation au jeu des 1000 euros. Avec dédicace de mister Nicolas Stoufflet himself !

http://www.democratic-books.com/pages_collections/dico_jeu_presentation.htm

Pour les quelques attardés qui reviendraient à pied de Patagonie ou de la lune, le jeu des 1000 euros est à écouter impérativement lundi 6 décembre à 12h45 sur France inter…

Internorm : la rolls de la fenêtre

Internorm : la rolls de la fenêtre dans Ecologie rad2C446

Le bonheur est dans la fenêtre. La maison Dodiblog s’est fait poser tout un jeu de fenêtre triple vitrage (sauf double vitrage au sud). Ci dessus la technicienne de pose, de qualité également ! Marque internorm, made in Austria, le must de la fenêtre. Un peu plus cher mais infiniment mieux que notre Lapeyre national qui tient du bricolage amélioré. En fait un bien meilleur rapport qualité prix : payer 20% plus cher une Mercédes plutot qu’une Trabant, cela vaut la peine. 

Norme d’isolation Uw : 1.0 W/m2 (1.3 pour le double vitrage). Le minimum syndicale est de 1.4 W/m2 pour avoir le crédit d’impôt. Le Uw (w comme window, fenêtre in english) donne la performance de la fenêtre dans son ensemble. Les vendeurs de fenêtres médiocres insiste sur le Ug (g comme glass, vitre in english) qui est bon chez tous le monde. La différence se fait dans la qualité dans l’encadrement et dans les jointures.

La marque : http://www.internorm.fr/

Le poseur : http://www.isoconseilhabitation.com/

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