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Elections cantonales : le front national !

Elections cantonales : le front national ! dans 2011 cantonales rad566FA

On y est presque…


Canton de Monestier

UMP : Frédérique Puissat : présidente de la CDC de Monestier de Clermont, maire de Chateau Bernard

Robert Riotton, maire de Saint Martin de la Cluze, vice président de la CDC de Monestier de Clermont

PS : Sylvain Laval

Agnès Leclercq, présidente de l’association « Entre Drac et Ebron ».

EELV : Benoit Gonsolin : délégué à la CDC de Monestier de Clermont, conseiller municipal de Chateau Bernard

Hélène Gentilhomme : militante associative
Canton de Clelles

Droite : Pierre Gimel : conseiller général sortant depuis 1989

Marie-Claire Brizion : maire de Clelles depuis 2008

PS : Robert Cuchet : conseiller municipal de Monestier du Percy, vice président du SAT

Malika Bouti : ancienne adjointe au maire de Saint Maurice en Trièves

EELV : Daniel Bret : militant associatif

Corinne Bernard : conseillère régionale

Canton de Mens

Front national : Daniel Lefetz 

Sans étiquette : Myriam Capelli : adjointe au maire de Mens

Gregory Strappazzon : association sportive

PS : Annette Pellegrin : conseillère générale sortante depuis 2004, maire de Mens

Pierre Suzzarini : adjoint au maire de Cornillon en Trièves

EELV : Philippe Perain : militant syndical, élu parent d’élèves

Anne Parlange : coordinatrice associative

Cap21 : Olivier Dodinot : 2ème prix au concours de chateau de sable de la plage de Cabourg (Calvados) en 1964

Francoise Boulay : professeur au lycée Louise Michel (La suppléante !)

Site : http://cap21trieves.unblog.fr/

Canton de la Mure

Droite : Michel Bonniol : médecin généraliste à la Mure

PS : Charles Galvin : conseiller général sortant depuis 1998

EELV : Thomas Capron

Laurence Comparat : cadre universitaire, syndicaliste

Canton de Corps

Sans étiquette : Fabien Mulik, infirmier libéral

Valérie Séchier, agricultrice

PS : Marie Noelle Battistel : député de l’Isère, conseillère régionale Rhone Alpes, présidente de la CDC de Corps, maire de la salle en Beaumont (http://dodiblog.unblog.fr/2010/12/26/lettre-ouverte-a-marie-noelle-battistel-deputee-de-lisere/)

EELV :  Laure Briaudet ???

Canton de Valbonnais

EELV : cherche toujours candidats ???

D’autres infos ? A votre bon coeur… On complétera et rectifiera au fur et à mesure !

Conversation républicaine

Conversation républicaine dans Politique Europeenne radF0DDF
Dimanche 9 janvier, en bon républicain, je suis allé assisté aux voeux de notre maire à tous, Annette Pellegrin. Il y avait là Marie Noelle Battistel, notre députée qui est venu droit vers moi pour me parler de la lettre ouverte que je lui avais adressé (Lettre ouverte à Marie-Noëlle Battistel, députée de l’Isère). Nous avons eu ce qu’il est convenu d’appeler une discussion “franche et cordiale”.

J’ai pris quelques notes à la volée, lui ait annoncé mon désir d’en faire un petit article sur ce blog et promis de lui en envoyer copie avant publication afin de corriger les erreurs où omissions. Elle m’a renvoyé le texte avec quelques corrections que j’ai scrupuleusement retranscrite.

Elle a tenté de m’expliquer l’enchainement de circonstances qui l’ont amené à occuper 4 mandats, situation qu’elle dit regretter autant que moi.

Elle précise d’abord que je suis mal informé et qu’elle ne dirige plus son entreprise de transport depuis le 6 juillet 2010. Je lui présente mes plus plates excuses pour l’erreur en lui soulignant toutefois qu’elle figure toujours comme dirigeante sur certains site d’informations sur les entreprises (http://www.societe.com/societe/mnj-voyages-412633463.html)

Elle continue par sa carrière politique. Elle a d’abord été élu maire de La Salle en Beaumont en 1998 puis présidente de la CDC de Corps en 2008. Son projet suivant été d’être élue conseillère générale du canton de Corps. Elle s’était d’ailleurs présentée en 2004 où elle a été battue de 33 voix (http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/can2004/038/canton06.html).

En 2007, Didier Migaud lui a proposé de devenir sa suppléante. Ce qu’elle accepte après mure réflexion. 

En Mars de cette année, élections régionales. Au vu du projet de loi sur la réforme territoriale et de la création du conseiller territorial, elle a décidé d’y aller pour défendre son territoire. Là voilà avec un troisième mandat.

Quelques semaines plus tard Didier Migaud, nommé à la cour des comptes, démissionne. L’engagement qu’elle avait pris auprès de lui en 2007 comportait le risque de devoir le suppléer. Elle a donc choisi d’assumer ses responsabilités envers les électeurs. Et elle se donc retrouve avec un quatrième mandat.

Mais elle me précise qu’elle va démissionner très prochainement de son poste de conseillère régionale car ce mandat est très peu compatible avec le mandat de parlementaire notamment de par les déplacements sur Lyon et surtout le nombre de représentations auprès des différentes instances. Je lui demande alors si elle confirme les rumeurs l’annonçant candidate aux cantonales sur Corps. Elle me dit qu’elle aura la réponse samedi 15 janvier.

Je compte 4 mandats – 1 mandat + 1 mandat = 4 mandats !

Réponse :

1 – Elle prend un “risque” en démissionnant de la région sans être certaine d’être élue au conseil général. Risque relatif selon moi, avec 3 mandats dont celui de député, il y a encore de quoi s’occuper…

2 – Le poste de conseillère générale est plus cohérent avec ses mandats locaux que celui de la région. Beaucoup de réunions sont communes sur Corps.

3 – Le territoire n’est pas forcément organisé aujourd’hui pour répondre aux échéances électorales proches. Cette organisation se fera progressivement d’içi à 2012.

Ce que j’en pense

1 – Il est évident que beaucoup de réunions sont communes entre maire et président de CDC. Cela parait déjà moins évident avec un conseiller général qui siège au département

2 – Elle remplacera les navettes La salle en Beaumont, Corps, Lyon, Paris par La salle en Beaumont, Corps, Grenoble, Paris.

Je lui demande alors si elle ne pourrait pas remettre en plus son mandat de maire ou de présidente de CDC. Elle me répond que de tels postes ne se prennent pas au pied levé et qu’il faut que les gens se préparent. A quelle échéance ? Pas de réponse ! Je note là encore qu’elle a repris le poste de député très rapidement.

Je lui explique encore que le commun des mortels ne comprend pas, ne tolère plus, un tel cumul des mandats. J’aurai pu préciser qu’une bonne partie de ses collègues élus, y compris de son bord, pensent de même. Elle me répond qu’elle pense que cette évolution est souhaitable mais qu’elle doit aussi s’organiser, c’est ce qu’elle fait. Aussi qu’il faut mieux un élu cumulard qui travaille qu’un autre avec un seul mandat qui ne fasse rien. Certes mais la réponse est hors sujet.

Je rappelle que jusqu’à un temps récent, on ne trouvait pas de femmes pour s’impliquer en politique. Une loi autoritaire imposant la parité pour certaines élections a fait qu’on a finalement réussi à débusquer des candidates (même si c’est bougrement difficile, je le mesure tous les jours en ce moment !). Je conclue que si une autre loi autoritaire interdisait formellement le cumul des mandats, on trouverait bien des volontaires pour la remplacer dans ses fonctions de maire ou de présidente de CDC.

Conclusion : en concluant l’entretien, je lui dit qu’elle ne m’a pas convaincu. J’ajoute que ma critique n’implique aucune animosité à titre personnel mais qu’elle est MA député et qu’à ce titre, je m’inquiète de sa disponibilité pour s’occuper de sa circonscription. Il faut cependant admettre qu’elle va droit au but et qu’elle ne fuit pas le débat. Je note également qu’elle a pris nettement de l’assurance depuis sa campagne des législatives où je l’avais trouvé très discrète (Législatives partielles : je ne voterai pas Battistel !). Elle “habite” la fonction. Le désaccord n’implique pas le dénigrement systématique. C’est en tous cas mon opinion de centriste courtois.

Dernière minute : le dauphiné d’hier 18 janvier annoncait que Madame Battistel avait été désigné par le parti socialiste pour être sa candidate aux cantonales sur Corps…

Législatives partielles : je ne voterai pas Battistel !

 

Législatives partielles : je ne voterai pas Battistel ! dans 2010 legislative partielle radC29B1

J’ai assisté lundi 17 à la réunion publique de Marie Noelle Battistel à Clelles. J’avais zappé la réunion de Mens dont la pub avait semble il été faite après plutôt qu’avant, d’ou un très faible nombre de gens au courant au delà du cercle des initiés… Voici donc le compte rendu de notes prises à la volée. J’y expose aussi mes commentaires et points de vue, après tout c’est mon blog !!!

On démarre avec environ 30 personnes, presque toutes du coin. On note la présente d’André Vallini, président du conseil général de l’Isère, de Sainte Annette, maire et conseillère générale de Mens, des présidents des CDC de Mens et Clelles, Marcel et Samuel.

Samuel ouvre le bal en accueillant la candidate. A ce propos, on peut déplorer l’absence de la maire et du conseiller général de Clelles. Je trouve qu’il serait républicain d’accueillir chaque candidat venant sur son territoire, même si on ne partage pas ses opinions politiques, quitte à s’éclipser au début de la réunion. Pour ne pas faire de jaloux, la même remarque peut s’appliquer à Annette et Marcel qui aurait pu venir saluer Fabrice Marchiol à Mens. Fermons la parenthèse…

radA4ECB dans Politique nationaleMarie Noelle Battistel (on va dire MNB pour faire court) se présente. Maire de la Salle en Beaumont depuis 1998, suppléante de Migaud depuis 2007 et conseillère régionale depuis les dernières élections. Elle gère également une petite entreprise de transport scolaire avec 6 employés à temps partiel. Elle décrit la circonscription: 60% d’urbain pour 40% de ruraux, on peut s’attendre à 35% de taux de participation pour cette élection mobilisatrice.

Première impression : concentrée mais nettement moins de charisme que Marchiol. Ferait une députée sérieuse mais sans doute pas, sauf très grande surprise, un leader de l’assemblée.

Elle veut travailler dans la continuité de Didier Migaud (on sent passer à ce moment dans la salle une sorte de souffle divin…). Il n’y a qu’une seule femme députée dans l’Isère et deux en Rhone alpes, faudrait des renforts. Contrairement à l’affreux Marchiol (je caricature un peu), elle forme avec son suppléant une paire homme-femme et urbain-rural. Elle souligne l’impact de l’élection au niveau national : ce sera un signal d’approbation ou non de la politique de Sarko.

rad932ECMichel Baffert, le suppléant. Un physique très « 3ème république radicale ». Nouveau maire de Seyssins après la démission de Didier (nouveau souffle divin…) après avoir été son premier adjoint. Socialiste depuis le 2 janvier 1977 (ça ne nous rajeunit pas…), enseignant retraité (original pour un candidat socialiste…). Vice président de la métro, en charge de la gestion du personnel, de l’éducation, de la lutte contre les discriminations etc etc ! Remarque de notre Annette : et il aime beaucoup les bouffettes de Mens !!!

radA4367On passe aux questions

 

Les retraites :

MNB : le projet du PS est en voie d’élaboration et sera dévoilé après celui du gouvernement. Mais André Vallini (on va l’appeler Dédé pour faire court) est plus au courant.

Dédé : le gouvernement devrait changer l’assiette des cotisations, l’élargir au revenu financiers et pas seulement de façon cosmétique. L’âge légal de la retraite devrait rester à 60 ans mais la durée de cotisation pourrait augmenter en fonction des métiers. Là, j’aime bien son coté centriste. Il ne faut pas se précipiter, les prévisions du COR (Comité d’Orientation des Retraites) sont à 2050, ce qui est beaucoup trop lointain. Là, je me dis que si Sarko fonce trop, je me rappelle que Jospin n’a pas eu le courage de décider quoique que ce soit pendant 5 ans !

L’Europe 

Toujours Dédé :L’Europe a toujours progressé suite au crise.  Il est fédéraliste et partisan d’un gouvernement économique européen. Il est donc pour le droit de regard de la commission Européenne sur les budgets nationaux même si ses copains soc ne le sont pas tous. Bravo Dédé !

La réforme de la justice

Encore Dédé (là c’est normal, c’est son truc !). La commission d’Outreau, dont il était le président a proposé la collégialité de l’instruction, il est donc scandalisé par le projet de suppression du juge d’instruction. Il aime beaucoup travaillé avec Michel Alliot Marie, il détestait Rachida Dati : une petit intrigante !

La réforme des collectivités locales

MNB rale contre la suppression de la taxe professionnelle tout en admettant que la fiscalité locale est obsolète. Puis elle passe la parole à Dédé. Là il commence à monopoliser la parole Dédé !

Il nous explique donc le mode d’élections du futur conseiller territorial appelé à remplacer les conseillers régionaux et généraux dans les conseils régionaux et généraux. Il y avait une proposition d’introduire 20% d’élus à la proportionnelle mais elle a été abandonné. Le mode d’élections sera uninominal à 2 tours comme pour les conseillers généraux. L’UMP a abandonné l’abominable projet d’élections à un tour en s’apercevant que la gauche pouvait être majoritaire dès le premier tour.

Le nombre de conseiller pour l’Isère passerait de 58 à 40 environ. Ce qui ferait une moyenne de 25 à 30 000 habitants par élus. On risque donc de se voir imposer une circonscription sud Isère beaucoup plus large que le Trièves et incluant la Matheysine, le Beaumont etc. Sur ce coup là, je me demande s’il n’y a pas un peu d’affolement volontaire. Les territoires ruraux sont traditionnellement sur-représentés. Clelles a un conseiller général pour 1500 habitants quand certains cantons de Grenoble en compte au moins 10 fois plus. On peut donc penser que le Trièves, qui est l’un des 13 territoires de l’Isère, aurait au moins un élus pour ses 9500 habitants.

Il insiste sur la tache démesurée du futur conseiller territorial qui devra siéger à la fois à la région et au département et qui devra donc avoir entre 200 et 300 commissions dans les conseils d’administration des écoles, des maisons de retraites etc. Là, il faudra que Dédé nous explique comment il fait pour être à la fois président général de l’Isère et député. Pour ma part, je suis pour la suppression du département qui nous oterait une couche administrative inutile et obsolète.

Il est pour une révision cadastrale e la taxe d’habitation « au fil de l’eau ». On ne cherche pas à savoir s’il y a une nouvelle salle de bains mais on fait le point sur l’état des lieu au moment de la vente du bien. Pas con ! Il propose d’introduire une part de prise en compte des revenus sur cette taxe et pas seulement la valeur locative. Pas con non plus.

L’A51 : nous y voilà !

MNB : (tiens , je l’avais oublié) : elles est infinancable et pas rentable. Elle est pour un aménagement des 75 (pardon 1075) et 85. D’accord et j’ajouterais aménagement en commençant par les déviations de village et se terminant par les améliorations de chaussée, type voie de dépassement. Sinon la route devenant plus attractive entraînera une asphyxie encore plus importantes des communes traversées.

Ensuite petit débat interne entre Dédé, toujours en forme et Samuel Martin sur l’intercommunalité. Dédé est pour le maintien des compétences des communes en l’état alors que Samuel plaide pour une action renforcée des CDC. Finalement, il ne veut pas changer grand chose Dédé.

La fusion des 3 CDC du Trièves

Dédé, encore et toujours ! Il est pour la fusion à fond.

MNB nous explique que, vu le contexte des élections cantonales approchant en 2011, beaucoup pensent qu’il est urgent d’attendre. Sur le coup, je pousse une gueulante du fond de la salle. On nous a déjà tenu le même discours fin 2007 en expliquant qu’il y aurait de nouveaux élus municipaux en 2008. Puis il y aura les présidentielles de2012 et 2013 sera avant les municipales de 2014 et on repartira pour un tour. Dédé m’approuve.

Sainte Annette nous explique que le SAT va disparaître faute de financement, que va t’on faire de ses compétences, notamment en matière culturels ? On évoque la possibilité d’une fusion anticipée Clelles -Mens. Là dessus, le maire de Saint Michel les Portes devient tout rouge et menace de faire sécession vers Monestier. On parle aussi du risque de sécession du canton de Monestier vers Grenoble.

La polémique

Je termine par un petit tête à tête avec MNB. Je lui demande son point de vue sur son absence à l’émission de télégrenoble (voir : Débat de télégrenoble : la polémique).

Le cumul 

Je lui ai encore demandé ce qu’elle comptait faire de tous ses mandats.

Réponse : La salle en Beaumont étant une petite commune, la loi ne l’oblige pas à abandonner son mandat de maire, elle prendra sa décision après l’élection. Or je sais, en voyant mon collègue maire de Tréminis, que gérer une petite commune est déjà un boulot considérable.

Après la réunion je me suis aperçu qu’elle était encore présidente de la CDC de Corps. J’ai donc téléphoné à sa permanence (04 76 70 15 15) pour demander si elle comptait se maintenir là aussi. On m’a dit ne pas être au courant de sa décision. Là également, je vois l’agitation suscité par le poste de président de CDC chez notre ami Marcel.

Je pense que vouloir cumuler un poste de conseiller régional, de député, la gestion d’une commune et d’une CDC plus celle d’une petite entreprise est tout simplement délirant et inacceptable. Didier Migaud était un grand cumulard (député, maire de Seyssins, président de la métro) mais avait sans doute une capacité de travail et d’organisation hors du commun. N’est pas Didier Migaud qui veut… La loi permet encore ce genre de situation (les communes de moins de 3500 habitants et les intercommunalités ne sont pas comptés dans les 2 mandats autorisés). Il faut rappeler que le parti socialiste s’est prononcé contre le cumul des mandats ! C’est donc aux électeurs de se prononcer et de voter contre ceux qui s’obstinent dans de tels comportements.

radA4225Que dire ?

Dédé : il est brillant, a des idées presque centristes teintées d’un zeste d’immobilisme sur certains sujets. Beaucoup de neurones mais il lui en manque défitivement un : celui qui dit STOP. Dédé, quand on soutient une candidate, on est derrière elle et pas devant. Sinon on l’efface, on l’écrase, on l’a ridiculise ! Tu semblais être le candidat et elle la suppléante ! Ça peut passer pour le militant convaincu, c’est dévastateur pour le quidam qui vient se renseigner !

La candidate du coup, je l’ai peu entendu. Certainement sincère mais pas décoiffante. Un programme pas décoiffant non plus, pas grand chose sur l’écologie, ça sent le socialisme à l’ancienne.

Je ne voterai pas pour elle.

Expositions à l’atelier de Mens

Expositions à l'atelier de Mens dans Trièves culture & cinéma latelier 

programme des expositions juillet/août 2009

  • Du vendredi 3 juillet au samedi 11 juillet

         En toute humidité, photographies  de Sophie Martinez

  •  Du lundi 13 juillet au mercredi 22 juillet

           Paysages du Trièves: regards croisés du peintre et du photographe. Carla Sacchi Verdet, peintre, et Lilian Sabatier, photographe.

  • Du jeudi 23 juillet au samedi 1 août

          La collection de souvenirs africains de Jane Fourcaud et les masques de verre de François de Valence

  • Du lundi 3 août au samedi 8 août

         Pierre Ambrogiani illustre Jean Giono: 18 lithographies originales de Pierre Ambrogiani pour Le Haut Pays de Giono

  • Du lundi 10 août au jeudi 20 août

         Nicole Miard: Giono et la montagne. Promenades littéraires, aquarelles, esquisses et textes

  • Du vendredi 21 août au dimanche 30 août

         Véronik Isnard. Reconnaissances. Trièves: les acteurs du paysage. Témoignages, photographies, textes…et jeu de cubes

L’ATELIER

Place du Puits de Brunel

38710  Mens

Tél: 0476347870 . Mél: fdevalence@yahoo.fr

Entrée libre. Ouvert tous les jours de 10 H à 12 H et de 15 H à 18 H. Fermé le samedi après-midi et le dimanche.

Who killed the electric car ?

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Reçu par mail: 

 Bonjour Olivier, 

Je me permets de vous contacter car j’ai vu que vous aviez posté un article sur le documentaire « who killed the electric car? » sur votre blog .. 

Dans le cadre d’un festival sur le thème du développement durable (le festival Science frontières), nous organisons le jeudi 2 avril à 14 h (Marseille- palais du Pharo) une projection gratuite et d’accès libre de ce même documentaire.. 

Afin de prévenir les gens de cet diffusion, pourriez-vous par hasard, poster sur votre blog l’annonce suivante (ou quelque chose qui y ressemblerait) ? :

Projection gratuite du documentaire « Who killed the electric car ? » à Marseille le jeudi 2 avril à 14h

Le film documentaire « WHO KILLED THE ELECTRIC CAR ? » du réalisateur Chris Paine sera gratuitement diffusé lors du festival Science Frontières, le jeudi 2 avril à 14h au palais du Pharo de Marseille.

Le documentaire enquête sur la création puis la disparition rapide et mystérieuse de l’EV1, voiture électrique de qualité créée par General Motors en Californie dans les années 90. Qui, de l’industrie automobile, du lobby pétrolier, du gouvernement américain ou californien, des consommateurs, a enrayé l’adoption de cette technologie verte et prometteuse ? Bref « Who killed the electric car ? »…

Bande annonce : http://www.whokilledtheelectriccar.com/trailer

Présentation festival Science Frontières : http://www.terre.tv/blog/wp-content/uploads/2008/12/prasentation.pdf

Programme: http://www.terre.tv/blog/wp-content/uploads/2008/12/lena25.pdf

  Je vous en remercie par avance et n’hésitez pas à m’appeler pour plus d’infos..

Cordialement,

Juliette Brossard

Juliette Brossard
Assistante de Jean-Marc Gresta
Festival Science Frontières /Terre TV Production
8 bis, rue du Chemin de Fer  94110 ARCUEIL
Tél. : + 33 (0)1 45 46 93 70
www.terre.tv

COMMENTAIRE PERSO: quand c’est demandé si gentiment, on ne peut pas refuser…

Le poids des mots, le choc de la vidéo…

http://www.dailymotion.com/video/k61Qxu17cH99VfRy9d

« On profite de la crise (…) pour mettre en place un projet de société qui selon moi est condamnable » a déclaré le président du MoDem. Concernant l’idée d’une « prime à la casse » pour l’automobile qui devrait être annoncé jeudi par Nicolas Sarkozy, il appelle à ne pas prendre cela « pour du génie ».

François Bayrou, président du Mouvement Démocrate (MoDem), a reconnu mercredi 3 décembre à Nicolas Sarkozy le mérite d’être « présent et actif » à propos de la crise économique mais il a regretté qu’il s’en serve comme d’un « rideau de fumée » pour « imposer un projet de société redoutable ».
« Sur la crise, grosso modo, il est présent et actif », a déclaré François Bayrou à Canal +. « Je ne crois pas qu’on puisse faire de polémique énorme sur ce sujet pour l’instant ».

Investir dans l’éducation

« En revanche, ce qu’on est en train de faire, profitant de la crise, pour imposer un modèle de société qui est redoutable pour la France, ça mérite qu’on se batte », a-t-il ajouté, dénonçant « un dévoiement des principes républicains en France ».
« On profite de la crise, qui fait rideau de fumée, pour mettre en place un projet de société qui selon moi est condamnable », a estimé le député des Pyrénées-Atlantiques.
Alors que le chef de l’Etat doit dévoiler jeudi à Douai (Nord) un plan de relance de l’économie, François Bayrou a relativisé l’idée d’une « prime à la casse » pour l’automobile, qui, selon le journal Le Monde, devrait faire partie de la panoplie de mesures annoncées.
« On a fait ça 10.000 fois. Je ne dis pas que ce soit inutile, ce qu’on sait, c’est qu’au bout du chemin, on retrouve la crise, parce que ça n’est que reculer pour mieux sauter », a-t-il jugé.
« Peut-être est-ce nécessaire, mais ne prenons pas ça pour du génie », a-t-il ajouté, préconisant « un effort exceptionnel en investissements en France », notamment « dans l’éducation ».

Source:http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/la_crise_financiere/20081203.OBS3743/bayrou__sarkozy_se_sert_de_la_crise_comme_dun_rideau_de.html

et commentaires: http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/20081203.OBS3743/lsreactions00e5.html?l=0

LITTERATURES BALTES

LITTERATURES BALTES dans Trièves culture & cinéma rad3DF61

SUD EST THEATRE présente

LES LITTERATURES BALTES

Textes lus et interprétés par Sébastien Bénès, Marie Neichel

1. La Saga de Youza de Youozas Baltouchis – EXTRAIT –

Extrait d’un des romans les plus célèbres de Lituanie, La saga de Youza réunit le songe à l’Histoire. Pour un chagrin d’amour, Youza choisit de fuir le monde et de s’installer sur le Kaïrabalé, un marais inhospitalier. Taciturne, violent, généreux, sévère, Youza est le portrait d’un solitaire vivant dans une nature qui l’est tout autant que lui, dans cette Lituanie tour à tour déchirée, conquise, perdue, sans cesse bouleversée par l’Histoire.

Petit lexique pour la lecture :

Seigne ou Sagne : traduction exacte du « bale » de « Kaïrabale ». Lande mouilleuse, tourbière à sphaignes sous climat froid, sol très mouillé où l’eau affleure. L’ensemble fonctionne comme une énorme éponge où poussent roseaux, joncs, scirpes etc. Ce paysage peut occuper de très grandes surfaces (en France dans le Doubs) et est très répandu de l’ouest de l’ex-URSS.

Mottues : mottes de marais, qui lorsqu’elles sont constituées de sphaignes, se rehaussent progressivement et donnent des tourbières bombées.

Staroste : personne élue ou nommée pour remplir les fonctions semi administratives, semi policière dans les affaires d’un village ou d’une communauté.

2. Le voisin de Marius Ivaskevicius – EXTRAIT de Deux dramaturges lituaniens, éditions Presses Universitaires de Caen, 2003 -

Le jeune écrivain lituanien émerge de la scène littéraire en 1998 avec cette pièce qui remporte le prix principal du concours organisé par le Centre d’information et d’éducation de théâtre et de cinéma de Vilnius. Le genre théâtral continue d’intéresser beaucoup d’auteurs lituaniens.

Le voisin est une pièce en 3 actes, une réflexion sur la condition lituanienne au 20e siècle. Les deux premiers actes se passent dans la Lituanie des années 70, dans la banlieue d’une ville où tout est abandonné, des baignoires dans les salles de bains jusqu’aux bancs sur lesquels des retraités ou des escrocs passent leur temps. Le 3ème acte se déroule 20 ans plus tard en Australie.

Constamment poussé à rencontrer des étrangers – des voisins – l’homme se retrouve dans une situation paradoxale. En même temps qu’il désire la proximité des gens, il se sent agressé, dérangé dans sa solitude. A travers les histoires des gens du peuple, Ivaskevicius aborde les questions de l’identité et de la cohabitation des communautés.

3. Un amour à la mode de Mustamäe, une nouvelle d’Arvo Valton -

Né en 1935 en Estonie, Arvo Valton est aujourd’hui l’un des écrivains les plus importants de ce pays. Son œuvre considérable et variée comprend surtout des nouvelles mais aussi des romans, des essais, des aphorismes, pièces de théâtre, poèmes, livres pour enfants, reportages… Il a reçu deux fois le prix Friedebert Tuglas, l’un des plus prestigieux de son pays. Il a publié en 1989 Voyage accompagné, recueil de textes nouveaux et d’anciennes nouvelles censurées.

Vendredi 5 décembre 2008 à 20h30 Le Granjou – Monestier de Clermont

Anti-éoliens : les nouveaux réacs ?

 Anti-éoliens : les nouveaux réacs ? dans Ecologie rad395F3

Dans une chronique publiée par La Tribune, Maximilien Rouer, PDG de BeCitizen et Barthélémy Rouer, DG de Wind Prospect, s’insurgent contre le mauvais procès qui, selon eux, est fait à l’éolien. Ils rapprochent l’opposition actuelle à l’éolien à celle qu’a du subir le nucléaire à ces débuts.

080929-Eolien dans Eoliennes

Cet été, deux décisions ont défrayé le Landerneau des énergies renouvelables en France. Fin juillet, l’Institut Montaigne publie opportunément une note reprenant à son compte tous les arguments anti-éoliens existants. Début août, le Conseil d’État annule pour vice de forme le tarif de rachat de l’électricité éolienne. Ces deux événements indépendants et pourtant si cohérents permettent de rapprocher l’opposition à l’éolien de celle à laquelle le nucléaire dut faire face. Et de conclure que celles-ci ne sont après tout que de banales oppositions au changement.

Souvenons-nous. En 1974 à Erdeven, les manifestations mettent un coup d’arrêt à l’installation d’une centrale nucléaire. En 1978, ce sera à Plogoff, avec des images qui feront le tour du monde. Le nucléaire a-t-il pour autant été abandonné ? En 2008, pénurie énergétique et changement climatique le remettent en selle, et au mieux de sa forme.

L’éolien vit, depuis la décision politique de le développer à l’échelle industrielle en 2001, un rejet persistant d’une partie de l’opinion. Oppositions essentiellement locales, nourries du syndrome Nimby, « not in my back yard », pas près de chez moi, qui consiste à s’opposer à tout changement impactant sa vie personnelle (installation d’une porcherie, ligne de TGV, usine, éolienne ou autre). Le bruit, l’odeur, la vue et/ou le risque industriel, l’intérêt général sont invoqués.

Inquiet de plaire, le politique louvoie entre ses engagements internationaux (notamment ceux vis-à-vis de l’Union européenne : 20% de gaz à effet de serre en moins, 20% d’énergies renouvelables en plus), sa responsabilité sociétale, et des groupes de pression aux arguments éculés : l’éolien serait « inutile, insuffisant, dangereux, trop cher, etc. ».

Ne serait-ce pas du déjà vu ? Cette attitude est tellement humaine qu’elle remonterait à la Préhistoire. Dans le roman de Roy Lewis « Pourquoi j’ai mangé mon père » (Pocket, 2004, 182 pages), la maîtrise du feu est perçue par une partie de la tribu comme inutile et dangereuse… et donc rejetée. Plus proche de nous, rappelons-nous des arguments savants des opposants aux chemins de fer au XIXe siècle, pour convaincre que sa grande vitesse était dangereuse pour la santé.

De là à dire que la France pourrait manquer le train de l’éolien et par là, des énergies renouvelables, il n’y a qu’un pas. Le monde a toutefois changé depuis le XIXe siècle, et plus vite que nos mentalités : globalisation aidant, les technologies de demain se développent chez nos voisins européens et dans le reste du monde sans ambages pendant que la France controverse. Maintenir une opposition au changement pour une technologie mature et nécessaire dans le contexte concurrentiel actuel est donc au mieux un anachronisme culturel, au pire une erreur industrielle et stratégique. L’opposition à l’éolien en France est d’ailleurs inexplicable à un Américain ou à un Indien, pour qui l’ouverture du mix énergétique à d’autres sources que les énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon) ou nucléaires paraît indispensable.

Une vision éclairée et non dogmatique du futur de la production énergétique mondiale est celle de la Chine : toutes les technologies de production électrique doivent être installées, le plus vite possible et idéalement au coût climatique le plus bas, pour anticiper la croissance des besoins.

Dans le cas de la France, où la consommation d’électricité a augmenté de 74% depuis 1980, ces technologies permettraient aussi d’anticiper le renouvellement des moyens de production vieillissants. L’éolien est en marche, avec ou sans la France. C’est devenu une industrie, avec une croissance de 20 % par an, et déjà plus de 100 GW de capacité installée dans le monde (le parc nucléaire français est de 63 GW), représentant un investissement annuel de 50 milliards de dollars.
Que prouvent de tels investissements ? Ne soyons pas dupes : avant tout la compétitivité de cette filière par rapport aux autres modes de production. L’éolien est désormais une industrie compétitive ou en passe de l’être, compte tenu à la fois de l’augmentation des prix des combustibles fossiles, et de la division par trois en quatre ans du surcoût de production au MWh. Les approches consistant à rejeter une technologie au profit d’une autre sont datées. Nous avons besoin du nucléaire ET de l’éolien, comme d’ailleurs aussi du solaire, de la biomasse, etc.

En 2002, Jacques Chirac disait: « La maison brûle. » Depuis, le baril a frôlé les 150 dollars, pour dépasser sans doute les 200 dollars avant 2010. Dans ce contexte, chaque seau d’eau compte. À l’heure des déclarations sur la crise économique, notamment due à la cherté des matières premières, énergie en tête, peut-on vraiment s’offrir le luxe de tergiverser encore sur la valorisation d’un actif dont nous disposons, n’en déplaise à notre esprit gaulois ? Certaines technologies sont relativement indépendantes des ressources du territoire où elles sont implantées. Ainsi en est-il du nucléaire ou des fossiles. A contrario, d’autres technologies sont totalement dépendantes des ressources des territoires sur lesquels elles sont implantées. Ainsi en est-il des énergies renouvelables.

A l’instar de l’expression des pays « rois du pétrole », il existe donc des pays « rois de l’éolien », du solaire, de la géothermie ou encore de la biomasse. Entendre par là des pays dotés de ressources éoliennes, solaires, géothermiques ou biomasses hors du commun. L’inertie des mentalités aidant, peu de ces royaumes se reconnaissent comme tels. Et préfèrent rester vassaux des pays producteurs de pétrole.

La France, grâce à sa géographie et son climat, présente le second gisement éolien en Europe après la Grande-Bretagne. La France est donc un des royaumes de l’éolien. Notre potentiel de production d’électricité éolienne, compatible avec nos usages et nos infrastructures, est de l’ordre de 25 GW. Il est valorisé à 12% aujourd’hui avec 3 GW installés. Autrement dit, 88% de la valeur du territoire en termes de production d’électricité éolienne resterait à exploiter. Sommes-nous si riches pour dédaigner ces actifs ?

Une nuance existe cependant entre les conditions qui ont permis le développement de champions comme Areva et celles qui existent aujourd’hui pour l’éolien : quand dans les années 1970, le Premier ministre Pierre Messmer décida le développement de l’industrie nucléaire en France, cette décision fut suivie d’une cohérence politique et administrative sans faille, malgré les hoquets idéologiques de quelques-uns.

Par Maximilien Rouer, PDG de BeCitizen
Barthélémy Rouer, DG de Wind Prospect

Golf écolo

Golf écolo dans Ecologie rad08138

Encore une info de l’homme au chapeau… 

La famille des voitures propres émettant moins de 100 grammes de CO2 au km et méritant donc le super bonus écologique de 1000 euros (voir:  Bonus malus) s’étoffe et atteint le milieu de gamme. Après la Polo (déjà Volkswagen), la Ford Fiesta (voir: 98 grammes !!) et la Seat Ecomotion (voir: 99 grammes !), voiçi la Golf blue motion.

On le savait depuis longtemps, Volkswagen travaille au downsizing de ses moteurs diesels et il ne faisait aucun doute que le sempiternel 1.9 TDI finisse un jour ou l’autre par passer le relais à une mécanique plus petite. Ce 1.6 TDI à rampe commune d’injection délivre la même puissance de 105 chevaux et un couple de 249 Nm à 2.000 tr/min.

Des détails travaillés

Pour abaisser la consommation, VW a particulièrement travaillé l’aérodynamisme, en abaissant la caisse et en peaufinant les entrées d’air. De plus, la boîte à 5 rapports a été allongée et les pneus sont à faible résistance au roulement. La belle dispose également d’un filtre à particules

Les chiffres

Les résultats finaux sont plutôt épatants pour une voiture de ce gabarit ! VW annonce en effet des émissions de CO2 de 99 gr/km et une consommation moyenne de 3,8 l/100 km. Les performances restent néanmoins tout à fait correctes, avec une vitesse de pointe de près de 190 km/h et la barre des 100 km/h avalée en 11,3 secondes. On se contenterait même de moins.

C’est pour quand ?

La sortie est annoncée pour la mi 2009

Source: http://www.vroom.be/fr/actualite-auto/6076,volkswagen-golf-iv-bluemotion.html

Samso a dompté le vent.

 J’adore la conclusion…http://www.dailymotion.com/video/k60HZw5jLSm8Dqq0j3  Et un article du journal « La croix »

Il y a onze ans, les habitants d’une île danoise se sont lancés dans l’aventure des énergies renouvelables en construisant un parc d’éoliennes offshore et onshore. SAMSO (Danemark), de notre envoyée spéciale.
 
Samso est à l’image de ce vieux moulin qui tient encore droit dans la verte campagne de cette petite île danoise de 4 200 habitants et de ces 21 éoliennes plantées entre terre et mer. Un pied dans le passé, un pied dans le futur. Ce saut, les habitants de l’île l’ont fait en 1997. À cette date, le gouvernement danois lançait un concours qui avait pour objet de sélectionner un projet capable, en quelques années, de transformer une zone géographique délimitée en un modèle exemplaire sur le plan énergétique. L’objectif étant d’assurer 100 % de son indépendance énergétique par des sources renouvelables. À l’époque, la consommation énergétique brute (chauffage, électricité et transport) de Samso était presque entièrement basée sur les combustibles fossiles. Le défi était donc d’arriver en dix ans à s’en passer pour assurer les besoins en chaleur et en électricité ; d’autre part, à rendre le secteur du transport plus propre, en réduisant la consommation de carburants fossiles et en remplaçant ces derniers par des carburants alternatifs.L’aventure n’aurait pu se faire sans un homme, Soren Hermansen, actuel directeur de l’académie de l’énergie, installée dans un bâtiment « propre » complètement futuriste. Natif de Samso, c’est lui qui a proposé à la population un plan énergétique sur dix ans comprenant dans un premier temps l’installation de 11 éoliennes sur l’île. Samso est très ventée et possède donc un potentiel important justifiant des investissements lourds en turbines. « Encore lui fallait-il emporter l’assentiment de la communauté, les fermiers, la municipalité, les personnes âgées. Il fallait que ce soit leur projet. Sans quoi, sa réalisation aurait été impossible », explique Jasper Kjems à l’académie de l’énergie.La situation économique difficile de l’époque a joué en sa faveur. « Après le départ de plusieurs sociétés de l’île et la disparition d’un certain nombre d’emplois, aux abattoirs notamment, les habitants avaient besoin de se mobiliser autour d’un projet commun. » Les conditions d’investissement étaient très favorables, compte tenu des incitations fiscales du gouvernement à l’époque et de la garantie qu’il apportait. Celle-ci a permis à ceux qui n’avaient pas les fonds d’emprunter auprès des banques qui, ayant la garantie de l’État, n’ont pas hésité à accorder des prêts. Les particuliers ont ainsi rapidement rentabilisé leur investissement.De nombreuses réunions se sont tenues autour du projet, pour discuter entre autres de l’emplacement des éoliennes. Convaincre la population d’accepter le projet n’a pas été chose facile. « Il a fallu combattre les préjugés », se souvient Inge Dorthe E. Larsen, agent immobilier. Elle-même reconnaît s’être tenue à l’écart du projet au début. « Et puis je me suis laissé convaincre », au point de devenir membre du conseil d’administration de la turbine numéro 1, achetée par une coopérative de 300 habitants. « Il y avait les sceptiques, reconnaît Jasper. Ceux qui pensaient que les éoliennes allaient faire fuir les touristes, allaient provoquer des nuisances sonores ou provoquer la mort des oiseaux. En fait, il faut être très près pour être gêné par le bruit et les touristes sont encore plus nombreux qu’auparavant. La publicité faite autour de Samso et son projet énergétique attirent un tourisme différent, plus écologiquement responsable et de nombreuses visites d’hommes politiques, de journalistes et d’étrangers en général, intéressés par cette expérience. »Samso est l’exemple type d’un projet communautaire. « Dès le début, on a créé un bureau de l’énergie avec des gens capables de répondre aux interrogations. On a trouvé les bons représentants qui relayaient les inquiétudes de la population. Aujourd’hui, je peux dire sans me tromper que les gens de Samso sont fiers d’appartenir à une île verte, connue pour utiliser sous toutes ses formes les énergies renouvelables. Cela a renforcé leur identité. Peut-être est-ce leur mentalité de pionnier qui les a aidés à se lancer dans cette aventure. On avait le sentiment général qu’il était possible de faire quelque chose et on l’a fait. Et ça fait du bien. Le projet a soudé la communauté. »

Jorgen Tranberg regarde le chemin parcouru en homme d’affaires avisé, propriétaire à lui seul d’une éolienne ! Il vit confortablement et heureux au milieu d’un troupeau de 145 vaches laitières. Sa ferme ultramoderne est située dans un périmètre cerné de cinq éoliennes. Non content de produire du lait vendu dans tout le Danemark, il possède aussi plusieurs hectares de champs de pommes de terre et de légumes. Sa conversion à l’écologie était avant tout motivée par le rendement financier. « Je me suis informé, j’ai beaucoup lu. Je savais que le vent de la mer est ce qu’il y a de mieux pour les éoliennes. Quand j’ai acheté la mienne, le prix de l’électricité était garanti par l’État. » Une bonne affaire qui fait de lui un agriculteur très prospère d’autant que le prix de l’électricité, après avoir baissé, remonte. Jorgen a été l’un des premiers à se laisser séduire par le projet et a proposé que l’une des éoliennes soit construite sur ses terres. Il affirme que le bruit des turbines ne le gêne pas. « On les entend lorsqu’il y a peu de vent. Les gens se plaignent davantage de l’ombre sur la maison. Ça se produit environ deux fois par an. Dans ce cas, on peut arrêter l’éolienne pendant deux heures, le temps que le soleil tourne. »

Il est aussi propriétaire d’une part d’une turbine offshore. « Elle marche très bien, produit beaucoup d’électricité. Mais c’est plus risqué. On a eu quelques surprises. L’assurance par exemple qui a coûté deux fois plus cher que prévu. La maintenance est très importante et plus difficile en mer. » hors-bord et part respirer l’air du large.  » Je pourrais m’arrêter de travailler. Mais rester là à ne rien faire, c’est pas une vie. Vous savez on ne découvre pas l’écologie ici, il y a longtemps que dans nos fermes au Danemark, on se chauffe en refroidissant le lait. Ça aussi, c’est de l’énergie renouvelable ! » projet de conversion aux énergies renouvelables, Samso peut se vanter d’un bilan largement positif. L’île est aujourd’hui autosuffisante à 100 % pour l’électricité produite par le vent. Sur la totalité de l’électricité produite, l’île n’en consomme qu’un quart, le surplus est dirigé sur le réseau national danois. À eux seuls, les habitants de Samso peuvent se vanter de remplir les objectifs de Kyoto. L’île, affirment-ils, n’émet pas de gaz carbonique ! Reste encore à trouver comment se passer totalement du pétrole utilisé encore pour les transports. Des études sont en cours pour utiliser le surplus d’électricité pour la fabrication d’hydrogène ou de piles au lithium pour alimenter les voitures. Le vélo, certes populaire, en a découragé plus d’un les jours de grand vent !

Agnès Rotivel

En savoir plus (in english): http://blog.gogreensolar.com/2008/07/renewable-energy-island-sams-denmark.html

Et chez nous, ça démarre quand ?

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