



Blog Grenoblo – Trièvo – Matheysin à tendance écolo – centriste…
On rappelle la réunion consacrée à la politique des transports dans le Trièves, organisée par la mairie de Mens, pour fêter l’arrivée de la Sandero Citiz dans la commune.
Ca se passe samedi 18 janvier de 9h à 12h, espace culturel de Mens, salle Ménil.
On y parlera autopartage, covoiturage, autostop organisé, train, bus… bref toutes les façons de se déplacer en mode bas carbone, et d’échapper à l’autosolisme en zone rurale !
Ont déjà confirmé leur présence Frédérique Puissat sénatrice de l’Isère, Bernard Coquet maire de Mens, Jérôme Fauconnier président de la CDC du Trièves, Armand Portaz ambassadeur Citiz.
Le programme précis vous sera communiqué de manière imminente.
On vous attend nombreux, n’hésitez pas à faire passer l’information autour de vous.
Attention : événement distinct de la réunion sur le même thème, organisé par l’association Trièves Transition écologie l’après midi.
La concomitance de ces 2 événements permettra aux Mensois et Trièvois de découvrir les actions des collectivités et les propositions associatives.
Pour s’inscrire à l’événement : https://www.facebook.com/events/525928621348480/
La fine équipe Mensoise du gite « la Petite Grange » : http://lapetitemaison.unblog.fr/http://
Citiz a choisi de « déclasser » les voitures en zone rurale en catégorie S (la moins chère) ET de les faire bénéficier de l’offre week end.
Les deux voitures Mensoises seront donc au tarif unique de 2€/heure + 0,37€/km pour les 100ers et 0,19€/km à partir du 101ème. Et pendant la période du week end (du vendredi 18h au lundi 8h) , le tarif horaire sera divisé par deux pour toute réservation de plus de 5 heures.
Pour plus d’infos sur les tarifs : https://alpes-loire.citiz.coop/particuliers/tarifs
Sur l’offre week end : https://alpes-loire.citiz.coop/news/promotion/profitez-des-bons-plans-yea-citiz-moins-de-depenses-pour-autant-de-plaisir
Exemple de prix :
Un aller retour à la gare de Clelles de 1 heure et 30 km : 13.1 euros
Des courses à la Mure pendant 3 heures et 40 km : 20.8 euros
Un aller retour à Grenoble pendant 6 heures et 100 km : 49 euros
Le même trajet le Week end : 43 euros
Une escapade d’une journée à Lyon et 300 km : 95 euros
Le même trajet le Week end : 85 euros
Dernier point à retenir : ces tarifs sont carburants compris, contrairement aux offres de location classiques !!!
Il est temps de regarder d’un œil sévère votre voiture qui vous ruine, et d’envisager une séparation à l’amiable particulièrement le jour ou elle ne passera plus le contrôle technique…
Voici (enfin !) le programme des manifestations de ce vendredi (communiqué ci-dessous). N’hésitez pas à aller voir les détails (bientôt disponibles) sur le tout nouveau site du collectif, ni à signer ou faire circuler la déclaration si vous ne l’avez pas encore fait.
Je ferai passer cette semaine une affiche pour celles et ceux qui veulent accompagner les cahiers de doléances à disposer en gares (et dans les mairies, éventuellement) d’un visuel explicatif.
Enfin, n’oubliez pas si vous pouvez, d’imprimer la déclaration pour la faire signer sur place en papier.
Pour la suite, des actions simultanées auront très probablement lieu : vous aurez les infos ici-même. Mais l’idéal serait vraiment que des groupes d’actions se mettent en place auprès de chaque gare. C’est ça qui permettra d’alléger la coordination des actions et surtout d’amplifier le mouvement, lieu par lieu. D’ailleurs, les rassemblements de vendredi pourraient très bien constituer un temps d’échange sur ce que chaque gare a envie d’organiser dans les semaines et les mois à venir.
Bon TGT à tout le monde !
Lionel.
Vendredi 26 janvier : du rail sur toute la ligne !
Pour symboliser le déshabillage de la ligne Grenoble-Gap, un déshabillage d’une toute autre nature aura lieu en gare de Clelles, ainsi que de nombreuses actions simultanées dans les différents points d’arrêt et de croisement. Le sauvetage et le développement de la ligne font désormais consensus. Les actes doivent suivre.
Le Département de l’Isère, la Metro de Grenoble et la Communauté de communes du Trièves viennent ensemble de proposer à l’État et à la Région Auvergne-Rhône-Alpes un véritable renouveau de la ligne Grenoble-Veynes-Gap avec la création d’un RER qui prévoit « une desserte à la demi-heure en période de pointe entre Grenoble et Clelles, complémentaire au maintien indispensable de la liaison ferroviaire Grenoble-Gap ». Mais en attendant, les financements de l’infrastructure, dont les plus urgents doivent être actés d’ici le premier semestre 2018, ne sont toujours pas en vue.
TGT dans les gares le 26 janvier
Après le Très grand Traintamarre (TGT) de décembre 2016, le Très grave Traintammare (TGT) de l’été dernier, et les autres journées d’actions de 2017, un nouveau TGT aura donc lieu vendredi 26 janvier, simultanément dans les gares de la ligne :
- A Grenoble, rassemblement convivial et festif sur le parvis de la gare de 9h30 à 18h30, avec entre autres un grand jeu concours (de nombreux lots à gagner, offerts par des professionnels du tourisme tout le long de la ligne), de belles parts de galette à partager, et deux temps forts : dès 12h09, réalisation en direct d’une grande fresque « railwail art » ; à 16h09, lâcher de ballons pour saluer le dernier train de la journée en direction de Gap.
- A Clelles, déshabillage. Dès 16h30, Très gracieux Traintamarre : pour accueillir le train parti de Grenoble et prévu pour 17h11, standing d’une minute sans pantalon ou en maillot de bain pour pointer l’absurdité de vouloir faire rouler des cars l’hiver sous la neige, et montrer comme notre ligne est peu à peu déshabillée. Un vin chaud et une soupe s’ensuivront.
- A Lus-la-Croix-Haute, soupe à l’oignon dès 17h15. Le même train, prévu pour 17h36, sera accueilli autour d’une soupe chaude et conviviale qui permettra aussi d’organiser les prochaines actions dans cette gare où la suppression partielle du croisement est toujours programmée pour le mois de mars.
- A Veynes, raclette géante. De 11h à 14h, il s’agira résolument d’un Très gras Traintamarre : une énorme raclette en gare pour accueillir les 6 trains prévus en provenance des quatre branches de l’étoile ferroviaire, un joli symbole. Chacun est attendu avec ses ustensiles et ses mets.
- A Gap, crêpes partagées. De 15h30 à 17h30, c’est un goûter qui accueillera les 4 trains de passage, mais aussi les 3 cars, puisque la Région PACA persiste à remplacer un transport efficace sur rail par des circulations routières moins fiables, surtout l’hiver. Chacun est attendu avec sa bonne humeur et ses confitures.
Cahiers de doléances et pétition
Par ailleurs, des cahiers de doléances vont être mis en place dans toutes les gares de la ligne et les communes traversées. Le collectif invite les personnes qui le souhaitent à y inscrire leurs coups de gueule et déconvenues (trains suroccupés, circulations insuffisantes, correspondances inefficaces, etc.), sans oublier leurs souhaits et leurs rêves (même les plus fous) pour le développement de la ligne et des territoires attenants. Enfin, la déclaration adoptée par l’assemblée générale samedi 13 janvier à Monestier-de-Clermont a été adressée aux collectivités territoriales pour qu’elles l’adoptent solennellement. Elle a aussi été mise en ligne sous forme de pétition, qui a déjà recueilli près de 2000 signatures en moins d’une semaine. Il est désormais possible de la signer sur le tout nouveau site Internet du Collectif : etoileferroviairedeveynes.info.
Consensus politique
Les événements du 26 ne constituent qu’un début : de nombreuses autres actions suivront en 2018, tant que la menace persistera sur la fermeture du croisement en gare de Lus, et tant que les financements ne seront pas obtenus pour que les travaux soient réalisés sur la voie. Ainsi, le Collectif collectif invite chaque gare de la ligne et de l’étoile ferroviaire à s’organiser sous forme de groupe local d’actions. La sauvegarde et le développement de la ligne Grenoble-Gap fait désormais consensus dans le paysage politique, de la gauche à la droite en passant par la majorité. Les actes doivent suivre, maintenant !
etoileferroviairedeveynes.info
Facebook : @ligne.grenoble.gap
Twitter : @etoileFVeynes
Signée !
https://www.change.org/p/r%C3%A9gion-auvergne-rhe-alpes-et-etat-pour-que-vive-la-ligne-grenoble-gap
Le vendredi 26 janvier, aura lieu un rassemblement dans plusieurs gares de la ligne : Chorges, Gap, Veynes, Lus, Clelles et Grenoble (Monestier de Clermont encore en suspens).
Une journée entière de mobilisation est prévue à Grenoble (le programme sera diffusé sous peu). Il est possible de rejoindre cet événement dès le matin, puis de remonter avec le train de 16h09.
« Très gracieux traintamarre » :
Au passage du train de 16h09 dans chaque gare mobilisée, il est proposé que les manifestant-e-s présent-e-s en gare aient enlevé ou enlèvent leur pantalon (en gardant leurs grosses chaussures, bonnets d’hiver, manteaux, gants pour accentuer l’absurdité) voire se mettent en maillot de bain, et que soit faite une photo ou une vidéo. Un slogan comme « jusqu’où nous déshabillerez-vous ? » ou « arrêtez de nous déshabiller ! » pourra être scandé ou écrit sur une banderole ou des panneaux. La presse sera invitée à prendre le train de 16h09 pour assister aux mobilisations dans toutes les gares.
Pour chaque gare, les équipes qui préparent les mobilisations feront passer les infos détaillées : heure de rdv et autres festivités prévues (soupe, vin chaud, raclette… tout pour un « Très gras traintamarre »)
Convergence en gare de Lus-la-Croix-Haute samedi 14 octobre !
Communiqué du Collectif de l’étoile ferroviaire de Veynes
Le 10 octobre 2017
Après le Traintamarre à Lus-la-Croix-Haute en 2014, après le Très grand traintamarre en décembre 2016 dans toutes les gares de l’étoile ferroviaire de Veynes, après le Très grave traintamarre à Veynes en juin dernier, le collectif de l’étoile ferroviaire n’en a pas… marre ! Nous récidiverons donc samedi 14 octobre à 14h30 en convergeant depuis toutes les branches de l’étoile jusqu’à la gare de Lus-la-Croix-Haute.
Aggravation volontaire
Encore ? Malheureusement, oui. C’est que malgré les annonces volontiers rassurantes mais toujours floues des autorités, malgré une fréquentation qui se maintient à 1000 voyageurs par jour en dépit d’une progressive dégradation du service, malgré la mobilisation des usagers, des cheminots et des élus locaux, la ligne Grenoble-Gap se rapproche pour l’instant d’une mort à moyen terme. D’une part SNCF Réseau s’apprête à fermer le croisement en gare de Lus, en aggravant volontairement les problèmes de circulation sur une ligne déjà malade d’être sous entretenue. Au risque de faire perdre patience aux usagers jusqu’ici fidèles. D’autre part, tout en affirmant la main sur le cœur vouloir « sauver » la ligne, l’État et les deux Régions concernées se renvoient la patate chaude pour savoir qui déboursera les 50 millions nécessaires pour éviter la fermeture de la voie d’ici quelques années. En attendant, pas un seul centime n’a été budgété par ces autorités.
Conséquences évitables
Conséquence du défaut d’entretien : à partir de la fin de l’année, les trains mettront 8 minutes de plus pour faire Grenoble-Gap (7 % d’augmentation du temps de parcours) et, ce rallongement entraînant des impossibilités de croisement, deux trajets quotidiens entre Clelles et Gap seront supprimés. Dans le silence le plus complet de la SNCF et des Régions organisatrices, le cahier des charges pour lequel paient les contribuables ne sera donc plus rempli. Le paradoxe, c’est que si SNCF Réseau autorisait le croisement des trains en gare de Lus, ces deux trains pourraient peut-être continuer de rouler. En effet, le jeu des reports de croisements vers des gares et des horaires différents permettrait plus de souplesse dans la gestion du trafic*. Mais l’entreprise responsable du réseau préfère tirer sur l’ambulance.
Des mois de lutte à venir
C’est pourquoi solennellement aujourd’hui nous promettons encore plein de petits et grands Traintamarres de toutes sortes pour les mois à venir afin de nous opposer fermement à l’inertie financière des autorités et au démantèlement progressif de la ligne opéré par la SNCF. Mais sans attendre nous allons nous faire entendre et nous organiser, ce samedi.
Au programme :
13h38 – 14h21 : descente des trains en musique, en bruit et en colère joyeuse ;
14h31 : cours sur le fonctionnement du croisement et les conséquences de sa fermeture ;
14h57 : assemblée générale de lutte : point d’informations partagées et lancement des actions à venir ;
15h32 : bureau de recrutement pour des postes de chefs ou cheffes de gare à Lus-la-Croix-Haute, métier d’avenir !
Ensemble, cheminots et usagers pas encore usagés, nous resterons mobilisés tant qu’il faudra car nous l’avons bien compris : c’est à nous de leur faire préférer le train !
Contact :
Franck Boyer – 07 89 36 13 05
Lionel Perrin – 07 81 87 81 14
* Pour en savoir plus sur les conséquences de la fermeture du croisement, lire ici le numéro 3 de la Voix ferrée des Alpes (dernière page).
_______________________________________________ Train-des-alpes mailing list Train-des-alpes@poivron.org https://listes.poivron.org/listinfo/train-des-alpes
La société en charge du réseau n’arrive déjà pas à entretenir la voie, multipliant les ralentissements. Comme si ça ne suffisait pas, elle envisage désormais de dégrader la ponctualité des trains et la sécurité sur la voie. Elle invoque des économies, mais s’avère incapable de les chiffrer.
L’acharnement de SNCF Réseau contre la gare de Lus-la-Croix-Haute se poursuit. Alors qu’il avait fallu plusieurs mois de mobilisation pour obtenir le maintien du croisement des trains en 2014, l’entreprise récidive : elle projette d’ici le printemps 2018 de fermer le croisement en gare de Lus pendant le service dit « d’été » (d’avril à décembre), avec à la clef la suppression de 3 postes. Un document interne daté de juin 2017 indique que cette fermeture est envisagée « car il n’y a pas de croisement prévu » dans cette gare. En théorie, c’est vrai : il n’y en a aucun sur la grille horaire de la ligne. Mais en pratique, ils sont nombreux. Et la fermeture du poste entraînerait la multiplication et l’allongement des retards. Pour bien comprendre, il faut se rappeler que la ligne Grenoble-Veynes est à voie unique. Par conséquent les croisements ne peuvent avoir lieu que dans les gares pourvues de personnels affectés à la circulation, qui aiguillent manuellement les trains.
Retards multipliés
Les cheminots eux-même ont fait le compte dans un document remis à la direction : entre avril 2016 et mars 2017, 22 « reports de croisement » ont eu lieu en gare de Lus. Ces reports de croisement ont évité en tout 15 heures de retard cumulés. Sans compter tous les retards secondaires qui en auraient découlé (réutilisations de matériel et de personnel, conflits de circulations à cause du débordement des horaires prévus, etc.). Actuellement, explique un cheminot, les cantons, c’est-à-dire les portions de voie où seul un train peut se trouver à la fois, sont de « 20 minutes environ entre Clelles et Lus, et entre Lus et Aspres. Donc dès qu’un train a 40 minutes de retard, on peut faire un report de croisement dans la gare suivante pour que le train croiseur ne soit pas impacté. Avec la fermeture de Lus, le canton sera de presque 45 minutes, donc il faudra attendre des retards d’environ 1 heure et demie pour pouvoir faire un report de croisement. C’est énorme ». De manière générale, la suppression d’un croisement affaiblit fortement la fluidité de la ligne. Entre 1973 et 1997, la SNCF a fermé sept gares entre Grenoble et Veynes. « On a gagné un peu de temps », raconte Robert Cuchet, président de l’AGV. « Mais ensuite, comme il y avait moins de croisements à cause des fermetures de gares, le respect des horaires était plus difficile. Donc la SNCF a rallongé à nouveau les temps de parcours, justement à cause des fermetures » ! De fait en 1973, les trains mettaient un peu moins de 2 heures pour faire Grenoble-Veynes. C’est toujours le cas aujourd’hui, sauf que près de la moitié des gares a disparu.
Sécurité affaiblie
Non contente de voir se multiplier les ralentissements sur la ligne (limitations de vitesse dues à la dégradation de la voie insuffisamment entretenue), la société en charge du réseau fait donc le choix d’affaiblir la ponctualité. Mais ce n’est pas tout : entre Vif et Veynes, la signalisation qui garantit qu’un seul train circule en même temps sur la voie repose sur le système « CAPI »(cantonnement assisté par informatique). Ce système avait été mis en place suite à une collision entre deux trains qui avait coûté la vie à 35 personnes en 1985 à Flaujac (46). Il relie chaque gare par un signal informatique. « Comme le signal perd en intensité le long de la ligne, il est réalimenté dans chaque gare » raconte un cheminot. « Mais à Lus, il y a beaucoup d’orages qui font sauter l’électricité. Si un agent est sur place pour la remettre, le problème est résolu, mais s’il n’y a plus personne en gare, il faut trouver quelqu’un pour s’y rendre et faire le nécessaire, ça va être long et entre temps CAPI tombe en dérangement ». Problème : dans ce cas, c’est le cantonnement téléphonique qui prend le relais, le même système qu’à l’époque de l’accident de Flaujac. « Et là, il n’y a plus de boucle de sécurité : tout repose sur l’agent qui ne doit pas faire la moindre erreur ». Le risque n’est pas théorique : les cheminots ont comptabilisé cinq disjonctions à Lus depuis la seule fin du mois de juin.
Travaux compliqués, humains supprimés
En outre, la gare de Lus a réalisé 212 fermetures de voie effectuées pour travaux ou autres raisons de service au cours de l’année écoulée, soit plus d’un jour sur deux en moyenne. Elles permettent la conciliation entre travaux et circulations voyageurs, qui sera bien plus délicate avec un canton doublé. D’autant que la plupart des travaux ont lieu en période estivale, c’est-à-dire quand le croisement sera fermé. Enfin, comme le conclut le document établi par les cheminots, « la gare de Lus-la-Croix-Haute c’est aussi des groupes, des malaises, des arrêts toilettes, des personnes à mobilité réduite » qu’il faut aider à monter ou à descendre. Bref, des vrais services et des vrais contacts humains comme autant de petites touches de bonne humeur dans la vie des voyageurs. Mais « la recherche de pistes de productivité » a ses raisons qui ignorent le cœur. C’est elle qui commande le projet de fermeture de la gare, d’après l’aveu de la direction. Pourtant, dénoncent les syndicats, « le coût des détachements (pour assurer le service en hiver quand les postes auront été supprimés), des retards, de la remise en état à la réouverture (…)rend cette opération peu rentable ». En juin dernier, la direction avouait ne pas avoir encore fait ses calculs. Deux mois plus tard, elle semble n’avoir rien de neuf à dire : suite à nos questions, elle s’est contentée de répondre que « pour l’heure, aucune décision n’est prise ». Elle réfléchit peut-être sérieusement aux arguments qui s’opposent à son projet ?
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