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Covoiturage en Trièves: le projet du SAT

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Voici un extrait du mémoire réalisé par Baptiste Cambon de Lavalette dans le cadre d’un Master IUP Aménagement et Développement Territorial réalisé à l’université Pierre Mendés France de Grenoble, intitulé: « Pertinence du covoiturage pendulaire comme solution de mobilité alternative ».

Dans le cadre de ses études, Baptiste a  effectué un stage de plusieurs mois au sein des équipes techniques et décisionnelles du Syndicat d’Aménagement du Trièves. Voici donc la partie de son mémoire consacrée au Trièves.

Vous pouvez par ailleurs lui demander communication de l’ensemble de son mémoire en le contactant par mail: baptistecambondelavalette@yahoo.fr  

Olivier DODINOT 

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Le Trièves fait le choix de la mobilité alternative

Parmi l’ensemble des initiatives publiques ayant élaboré un projet de covoiturage, concentrons notre attention sur celle du Trièves (département de l’Isère) qui s’est particulièrement attachée à la question du covoiturage pendulaire. J’appartiens à l’équipe qui a construit ce projet. Ma mission a été d’étudier sa faisabilité et d’aider à la concertation.

Le plateau du Trièves est une région de moyenne montagne, marquée une forte identité rurale. Vaste de 647 km2, ce territoire compte environ 8500 habitants. Le Trièves est situées à cinquante kilomètres de l’agglomération grenobloise.

A. La philosophie d’un projet de territoire : L’Agenda 21 du Trièves

Suite à la réalisation, en concertation avec la population, d’un Schéma Directeur visant à réglementer l’aménagement de l’espace, les élus du Syndicat d’Aménagement du Trièves ont décidé en 2003 d’afficher clairement leur volonté de mener un projet de développement global sur leur territoire en respectant les critères du développement durable. Cette volonté politique est claire: elle unifie l’ensemble des communes du Trièves sous une même bannière.

L’entité Trièvoise est donc reconnue. Ce territoire n’a pas le désir de se transformer en espace « dortoir » de l’agglomération grenobloise. Il se dote en effet, des outils pour mener à bien un projet de territoire cohérent.Ce projet s’intitule « Agenda 21 pour le 21ème siècle

Il est le résultat d’uneconcertation active et régulière avec les habitants. Pour l’animer, plusieurs lieux d’échanges et de travail on été mis en place afin que les habitants, les élus et les techniciens des collectivités locales réfléchissent et fassent des propositions : les forums 21 (réunions publiques), les ateliers de travail (propositions concrètes), la cellule opérationnelle (faisabilité technique et juridique des actions proposées) et enfin le Conseil syndical du SAT (décisions).

« Se concerter, c’est « se mettre d’accord pour agir ensemble ».

Ce projet de territoire se traduit par un programme d’actions volontairement limité à une quarantaine d’actions prioritaires, parmi lesquelles un axe est consacré à la problématique de transports et de déplacements. Cet axe de développement intitulé « Améliorer la mobilité de tous les habitants via des modes de transports alternatifs » comprend quatre pistes d’actions :

- Un guichet unique pour une mobilité alternative

- Le covoiturage

- Favoriser l’utilisation des lignes de transports collectifs

- Le pédibus

B. Présentation du contexte

1. Un territoire en mutation démographique

L’expansion de l’agglomération grenobloise se fait de plus en plus ressentir dans le Trièves puisque nous constatons une croissance démographique de 36% entre 1982 et 2002, accompagnée d’une augmentation du nombre des naissances. Le Trièves connaît peu à peu le phénomène de périurbanisation, qui se traduit par l’installation de nouveaux habitants que l’on pourrait qualifier de « néo ruraux ». Cette population est résidente du Trièves mais, grâce à l’amélioration des conditions de transports, (construction de l’autoroute 51 notamment),elle peut travailler dans la principale zone d’emplois : l’agglomération grenobloise. Cette région subit, de fait, les conséquences d‘une infrastructure autoroutière censée à terme relierGrenoble et Nice, via Sisteron.

2. Répartition spatiale des activités

Trois chefs lieux de canton concentrent à les principaux services. Ce territoire a une densité faible s’élevant à treize habitants par km² (contre 98 habitant/km² en 1996) et quatre mille foyers. Ainsi, l’habitat y est diffus, c’est-à-dire peu concentré.

3. Des déplacements majoritairement automobiles

Une telle répartition spatiale des activités 70rend quasi indispensable l’utilisation del’automobile, comme le montre le taux de motorisation particulièrement élevé des ménagestrièvois s’élevant à 85%. Ce territoire rural est totalement dépendant de l’automobile, tant pour accéder aux services que pour se rendre sur leurs lieux de travail, malgré une offre detransports en commun 72existante mais hélas inadaptée du point de vue des horaires. Le seulatout des transports en commun réside dans la présence de la ligne T.E.R. Grenoble-Veynes qui, grâce au combat des élus locaux, maintient un niveau de service satisfaisant.

4. Les déplacements domicile-travail

Comme il est souligné précédemment, de plus en plus d’individus travaillant dans l’agglomération grenobloise vivent dans le Trièves. Presque le tiers des actifs trièvois se rendent quotidiennement dans l’agglomération. Ce phénomène n’est pas exclusif à la seule région du Trièves, il touche l’ensemble des territoires ruraux situés à proximité de l’agglomération.

Ces migrations pendulaires s’effectuent dans leur majorité en voiture particulière, avec un taux d’occupation faible (1,2 personne par véhicule), provoquant les phénomènes bien connus de congestion aux heures de pointe sur les axes situés au Sud de l’agglomération.

Les facilités de déplacement automobile sont constatables sur cette région. Elles permettent aux ménages de reconsidérer leurs modes de vie. Tout en gardant un emploi dans l’agglomération, l’automobile leur permet d’installer leur lieu de vie familial dans un cadre de qualité. L’automobile est donc un objet incontournable dans un tel type de région que l’on pourrait situer dans lé périurbain lointain. Néanmoins, avec l’arrivée de l’A51 aux portes du Trièves, le temps de distance avec l’agglomération grenobloise tend à diminuer.

C. La réalisation concertée d’une action innovante de mobilité alternative

1. Enjeux du territoire

Suite à ce diagnostic, l’élaboration d’une action de mobilité alternative devait reprendre les enjeux territoriaux. Il a donc fallu se concentrer sur un type de trajet et ce sont finalement les liaisons domicile-travail avec l’agglomération grenobloise, zone d’emploi attirant de plus en plus de salariés travaillant dans le Trièves, qui ont été retenues.

Les principaux leimotiv à la réalisation du projet étaient d’ordre économiques. Eneffet, d’après le Bulletin Officiel des Impôts, un aller-retour régulier entre le Trièves et l’agglomération grenobloise coûte à trente quatre euros. De plus, au niveau national, le second poste de dépenses du budget des ménages français (derrière le logement) est consacré aux transports, soit une somme annuelle de 5 140€ (15% de la part totale du budget annuel des ménages). En outre, dans un contexte d’individualisation des mœurs, le covoiturage apparaît comme un vecteur de nouvelles solidarités et pourrait renforcer la cohésion sociale au sein de ce territoire et éviter ainsi la dilution identitaire.

L’enjeu de développer le covoiturage pendulaire sur ce territoire est au cœur des processus de régulation des fonctions urbaines. En effet, avec la croissance de l’agglomération grenobloise, de plus en plus de ménages profitent des nouvelles accessibilités en matière de transports (Autoroute A51) pour venir habiter dans cette région située dans le périurbain. Ayant toujours eu la volonté de préserver son image écologique et ne pas devenir un « espace dortoir », le Trièves a donc cherché à appliquer une action de mobilité alternative telle que le covoiturage pour limiter les externalités négatives de la croissance urbaine : consommation d’espaces, dilution du corps social, exigences qualitatives en termes de services, cohabitation avec le monde rural,… En ce sens, l’Agenda 21 du Trièves est un réel projet politique en milieu rural.

2. Un processus de concertation

L’action est innovante dans la mesure où elle a été effectuée grâce à une concertation active entre divers groupes d’acteurs aux logiques différentes. Le projet englobe ainsi une pluralité de points de vue. L’intérêt d’une démarche de concertation est justifié par la présence d’acteurs aux logiques différentes75, parmi lesquels :

- l’Espace Ressources Emploi Formation, pôle d’insertion lié au Syndicat d’Aménagement du Trièves,

- le pôle Solidarité de la direction territoriale Trièves du Conseil Général de l’Isère,

- un groupe de travail composé d’une dizaine d’habitants,

- les équipes techniques et décisionnelles du Syndicat d’Aménagement du Trièves dont je faisais parti.

Ainsi, chaque acteur participant au processus de concertation amène sa propre vision du sujet. La mobilité alternative peut être vue sous divers aspects : favoriser l’usage des transports en commun, faciliter les échanges entre les habitants ou encore rationaliser les déplacements automobiles. L’équipe porteuse de ce projet ne s’est donc pas basée sur les services existants, comme ce fut proposé par l’un habitant, mais a fait le choix de l’innovation en mettant en place un logiciel inédit en France.

3. Un logiciel intermodal de covoiturage pendulaire

En octobre 2006, les élus du conseil syndical du Trièves ont décidé de développer un site intermodal de covoiturage pendulaire ayant les caractéristiques suivantes :

- Un répertoire des moyens de transports,

- Le covoiturage régulier de proximité : mise en relation, interface cartographique, notion de point d’embarquement local,

- Lien vers l’Autostop organisé,

- Des participants (re)connus

La principale caractéristique du logiciel de covoiturage réside dans sa nouveauté et notamment en terme de mise en relation de covoiturage. Il propose en effet une interface où le temps de parcours du conducteur est calculé à partir de son heure de départ et de son trajet.

Les routes du Trièves étant sinueuses et pas excessivement nombreuses, cette option est intéressante car elle crée la notion de point d’embarquement local. Ainsi, la base de données calcule automatiquement la concordance, à dix minutes près, des trajets proposés par l’ensemble des moyens de transport circulant dans le Trièves, à savoir Train Express Régional, bus du Conseil Général de l’Isère, lignes de bus longues distances, ainsi que la flotte de véhicules individuels ayant enregistré leur trajet régulier dans la base de données.

Ce logiciel reprend a lui seul les fonctionnalités d’une centrale de mobilité, à savoirune offre de renseignements précis sur les lignes de transports en commun (horaires, lignes, réductions tarifaires,…). De plus, il aborde la question du covoiturage comme un véritable moyen de transport en le couplant avec les transports publics. Par conséquent, ce logiciel donne la possibilité d’avoir une main mise sur l’ensemble des informations liés aux modes de transport présents sur le territoire.

Se pose néanmoins le problème de l’accès au logiciel via l’Internet. Un accès téléphonique pose la question du recrutement d’un(e) salarié(e) qui remplirait le rôle d’animation du système de covoiturage.

Cette action reflète plusieurs points. Tout d’abord, elle tend à réconcilier les transports en commun avec l’automobile. Cette complémentarité public / privé est certainement, du point de vue de la LOTI, l’avenir de la mobilité alternative. L’automobile est traitée à égalité avec les autres moyens de transport. Mais du point de vue de la législation, peut-on considérer le covoiturage pendulaire comme un nouveau système de transport ?

Baptiste Cambon de Lavalette

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Jean RIPERT, économiste et diplomate

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L’avenue Jean RIPERT à Mens s’étend de la place du Vercors à la maison médicale. L’essentiel des informations qui suivent proviennent du discours qu’à prononcé Philippe RICHARD, ancien maire de Mens de 1989 à 2001, à l’occasion de l’inauguration de cette avenue, le 9 Novembre 2002.

La famille RIPERT est installée en Trièves depuis plus de deux siècles.

L’ancêtre de Jean RIPERT, Pierre , né en 1803 était agriculteur à Masserange, hameau de la commune de St Jean d’Hérans. Il acheta la propriété de MONTVALLON en 1831, puis une maison sur le Breuil, devenue l’Hôtel Central.

Son fils, Hyppolite- François fut notaire à Mens.

Fils de celui-ci, Alfred, né en 1857 devint officier de cavalerie.

Comme fréquemment dans nos pays ruraux les enfants les quittent pour développer leurs activités ailleurs.

Ce fut le cas de Jean RIPERT. Ils conservent néanmoins leurs racines locales, grâce aux maisons ,préservées et entretenues et aux souvenirs partagés dans un cadre paysager et social attachant: Le Trièves

C’est ainsi que Montvallon est le lieu de retrouvailles de la famille RIPERT.

Jean RIPERT esr né en 1922. Ayant reçu une formation agronomique, il aborde très vite une carrière où ses aptitudes d’économiste et ses qualités de diplomate ne cesseront d’être sollicitées et valorisées.

Il participe aux négociations de la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier.

Il devient Commissaire- Adjoint au Plan en 1963 puis Directeur Général de l’INSEE (Institut National des Statistiques et des Etudes Economiques), en 1967.

Il est nommé Commissaire Général au Plan en 1974, poste qu’il occupera jusqu’en 1978.

Il a ainsi participé aux plus hauts niveaux aux grandes actions de modernisation du Pays, auprès de Jean MONNET et de Paul DELOUVRIER , créateurs de la planification à la française.

Devenu Secrétaire Général Adjoint de l’O.N.U, chargé des questions économiques et sociales en 1978,il entamera la partie internationale de sa carrière.

Nommé Directeur Général du Développement et de la Coopération Economique Internationale de l’O.N.U. en 1982, il sera élu, neuf ans plus tard ,Président du Comité Intergouvernemental de négociation sur le changement des climats, prémisse de la conférence de RIO de 1992.

Jean RIPERT était Commandeur de la Légion d’Honneur.

Disponible mais réservé, il était peu connu des Mensois, sauf de ses amis fidèles.

Jean RIPERT esr décédé en l’an 2000. 

Aujourd’hui, son fils Jean Maurice RIPERT suit ses traces en étant ambassadeur de France auprès des Nations Unies à New York.

Liens:

http://www.unspecial.org/UNS651/t21.html

http://www.rue89.com/2007/06/18/sarkozy-nomme-un-diplomate-socialiste-ambassadeur-aux-nations-unies

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Cela fait débat en Trièves

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Sociologie

Dans une bonne partie du Trièves et en particulier à Mens existait une rivalité ancestrale entre Catholique et protestant (école et maison de retraite catholique et protestante, temple et église dans le même village). Celle ci s’estompe depuis une trentaine d’années. Ainsi le conseil municipal de Mens est formé de gens venant de tous bords.

Actuellement la population du Trièves change vite sous la poussée de Grenoble et l’arrivée de l’A51 (voir plus bas). A côté de la population autochtone « de souche » arrive une population importante de rurbains navetteurs sur Grenoble ou sédentaire.

La population d’origine a souvent un statut de classe moyenne, comptant beaucoup de travailleurs du bâtiment ou employés du secteur public. Ils sont pour beaucoup issus du secteur agricole qui ne compte plus qu’une moyenne de 3 exploitations par village (10 à Mens). Avec l’explosion des prix des maisons et des terrains à bâtir, certains sont tout de même plus aisés et ont de ce fait une vision assez patrimoniale de l’économie.

Politiquement, le canton de Mens est plutôt à gauche, celui de Clelles à droite. Une particularité : Saint Maurice en Trièves vote pour une droite plus radicale.

Principaux dossiers en cours

Note sur le Conseil Général de l’Isère

Le fonctionnement du Conseil Général est en restructuration ce qui implique de l’attente sur plusieurs dossiers. Par exemple : PMI et puéricultrices.

Depuis peu, le Conseil Général attribue des budgets au territoire Trièves qui groupe les 3 communautés de communes.
Mais ce nouveau fonctionnement n’est pas structuré. Du coup, chaque municipalité a déposé ses demandes mais aucun budget n’a été réservé pour des actions communes. La fusion des trois communautés de communes pourrait répondre à ce besoin de structure mais elle soulève des réticences voire de fortes oppositions pour certains et pose des problèmes de répartition des compétences, des pouvoirs et des budgets…

Une maison du département fonctionne déjà à Mens. Les premiers locaux sont loués à la municipalité puis tout le monde déménagera dans des préfabriqués le temps de construire la nouvelle maison.

Agenda 21

Mené par le SAT (Syndicat d’Aménagement du Trièves). Démocratie participative, beaucoup de réunion, un peu toujours les mêmes repésentants avec peu de « Triévois de souche ».

Axe A : Favoriser une économie locale, solidaire et respectueuse de l’environnement
Axe B : Gérer et préserver les ressources, la biodiversité et les paysages
Axe C : Répondre à la demande en logement du Trièves, en favorisant l’habitat écologique
Axe D : Améliorer la mobilité de tous les habitants via des modes de transports alternatifs
Axe E : Permettre un accès de tous aux services et lutter contre l’exclusion et l’isolement
Axe F : Favoriser les liens et l’ouverture aux autres, notamment par une politique culturelle ambitieuse
Axe G : Sensibiliser au développement durable et mobiliser les acteurs du territoire pour l’agenda 21

On a pris les idées de tout le monde qu’on a mis en forme. De beaux projets mais souvent pas financés. Certains verront le jour et c’est tant mieux. D’autres commencent déjà à traîner comme le projet de site sur le covoiturage

Autoroute A51 :

Deux tronçons récents et un projet de prolongation.

L’A51 qui part de Grenoble en direction du Sud a été prolongée jusqu’au Rond Point de Coynelle, entre Vif et Monestier en 1999. Un nouveau tronçon reliant le Rond Point de Coynelle au col du Fau, après Monestier vient juste d’être inauguré (en mars 2007).
Les gouvernements successifs envisagent la suite de cette autoroute. Deux tracés possibles, plein sud, en suivant la N75, jusqu’au raccordement de Sisteron ou en direction de Gap pour rejoindre l’Italie. Ce deuxième tracé couperait la vallée du Trièves en plein milieu.
La prolongation soulève des oppositions locales. Sur le tracé Sisteron, l’autoroute deviendrait un délestage de la vallée du Rhône avec un lourd trafic de poids lourds en provenance de l’est de l’Europe. Sur le tracé Gap, ce serait une voie d’accès à l’Italie pour les poids lourds. Dans les deux cas (plus lourdement dans le deuxième), la traversée d’un territoire très préservé soulève des questions environnementales.

Plusieurs positions gouvernementales circulent, cela change tous les 6 mois :

- La dernière décision du gouvernement serait pour le passage par Gap. Certains demandent un aménagement à minima des nationales. On pourrait faire un aménagement lourd de la N75 avec passage en 4 voies ou c’est facile, en 3 voies dont 2 montantes ou ça se complique, et un tunnel payant sous le col de la Croix haute.

- Gap aurait été abandonné pour Sisteron. L’idée de l’aménagement a minima de la N75 s’argumente par le fait que plus on améliore la circulation, plus on la favorise. Le gros souci étant l’augmentation de la circulation des poids lourds (pas qu’ici mais sur tout le territoire). Transport routier = cher en entretien des routes, très polluant, dangereux pour la circulation, emplois « esclavagistes ». Il faut d’urgence développer les autres types de transport : ferroutage et voies navigables.

Quelques chiffres donnés lors du débat public:
L’autoroute par Gap est donnée pour un coût de 2,2 milliard d’€, pour 12000 passagers / jour.
La même par Lus est donnée pour un coût de 1,8 milliard d’€ pour 14 000 passagers / jour.
La refonte « light » de la RN 75: 600 millions d’€
La modernisation de la voie ferrée Grenoble Veynes: 50 millions d’€ (une paille) pour une augmentation de trafic de 1500 passagers / jour.
Une simple règle de trois montrerait qu’il faut d’abord améliorer la voie ferrée, le passager qui y est transporté coûte infiniment moins cher et décongestionne d’autant la route ! Pour autant, le trafic de tourisme, n’est pas concerné.

Transformation des données démographiques, sociales, économiques et environnementales
L’arrivée de l’autoroute a modifié les données locales :
• Augmentation de la population.
• Augmentation des constructions et des lotissements (défiguration du paysage)
• Risques de banlieues dortoir, déplacements pendulaires, rupture du lien social (village déserts en journée, mort des commerces de proximité)
• Augmentation des besoins en services, et pénurie dans ce domaine. Par exemple pas de médecin de PMI et de puéricultrice sur Monestier. (Cf. Petite enfance ci-dessous). Peu de ressources en face, car les rurbains pendulaires payent seulement la taxe d’habitation mais pas la taxe professionnelle puisqu’ils travaillent et font leurs achats sur Grenoble!
• Flambée du foncier

Lors de son meeting à Mens, M. Migaud s ‘est prononcé contre le passage par Gap mais sans préciser quelle solution il préconise.

Fusion des 3 Communautés de Communes

Il y a dans le Trièves un empilement extraordinaire de structures !
Pour 8500 habitants, qui sont répartis sur 29 communes, il existe trois communautés de communes, le SAT (Syndicat d’Aménagement du Trièves) et le CET (Comité d’Expansion du Trièves).Les 2 derniers n’ayant pas d’atomes crochus entre eux !
Notre mode d’élections est extraordinaire :
- Nous élisons nos conseillers municipaux.
- Ceux ci élisent les délégués à la communauté de communes (4 pour Mens et 2 pour les autres communes du canton, Mens est mal payé),chaque canton envoie 5 délégués au SAT (Monestier est mal payé, Clelles très bien), ces derniers élisent leur président(e). Election au suffrage doublement indirect !!!

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué !
Sur le canton de Mens, a été créé le SIVU des écoles car les trois petites communes (Cordéac, Saint Jean et Tréminis) ayant encore une école avait peur qu’elle disparaisse en cas de gestion commune.
En conséquence, le SIVU de Mens a été beaucoup moins subventionné pour la construction de la nouvelle école que ne l’aurait été une communauté de communes en charge (d’où un emprunt lourd sur 20 ans.

La communauté de communes prouve le contraire en gardant trois petites écoles (Saint Maurice, Monestier, Chichilianne) tout en ayant la gestion de l’ensemble.

La fusion paraît répondre à la logique du territoire, les spécificités locales pouvant être gérées par des conventions particulières (certaines communes ne veulent pas déléguer la gestion de l’école ou de l’Office du tourisme pour les réservations hôtelières par exemple).
Mais les problèmes de la répartition des compétences, et de l’attribution des budgets sont sensibles et freinent le projet.

Foncier / Logement / Urbanisme

Suite à l’arrivée de l’autoroute, les prix du foncier ont flambé. Ceci a des conséquences sur la politique des communes.

Pour le logement locatif, le Trièves se démarque des autres territoires par la forte quantité de logement sociaux communaux : 50%, (les autres 50% étant assurés par les bailleurs sociaux traditionnels).

Le locatif est géré par le CLH (Comité Local de l’Habitat) qui gère les offres et les demandes. Cela fonctionne très bien mais il y a pénurie de logements, 120 demandes constamment en attente, non satisfaites.
Il faut noter que les locataires ne « tournent » pas. Une fois leur logement social attribué, ils y restent à vie, même si leurs revenus évoluent entre temps et qu’ils ne répondent plus aux critères d’attribution des logement sociaux.

Toutes les communes (toutes tendances confondues !) ont un fort besoin d’un outil financier qui leur permette d’investir dans du foncier, que ce soit pour du logement social ou des équipements publics.
A Grenoble, ils ont un outil pour cela : l’EPFL (Etablissement Public pour le Foncier et le Logement ). Le Conseil Général n’a pour l’instant pas retenu ce besoin d’outil pour le foncier dans son projet territorial.

Maintenir la vie de village et le lien social est aussi un souci. Sur le canton de Monestier, la population qui s’installe travaille sur Grenoble et attend des services sur son lieu de vie.
Sur les autres cantons, et dans certains villages, de nombreuses habitations sont des maisons de vacances fermées la plupart du temps alors qu’il y a pénurie de logements. Cela crée des difficultés pour le maintien des écoles et des commerces.

Côté urbanisme, la multiplication de la construction de lotissements soulève des problèmes auxquels ne sont pas préparés les communes. Défiguration du paysage, augmentation soudaine de la population, modification du trafic routier, besoin de modifier les chaussées, création de parkings, gestion des ordures, etc.
Pour l’achat et la construction de logement, la flambée du foncier pose des problèmes d’installation aux jeunes du pays qui n’ont pas de revenus suffisants.

Zones Industrielles / TPU

Le schéma Directeur d’Urbanisme prévoit des espaces réservés à l’implantation de Zones Industrielles. Celle de Monestier de Clermont est déjà saturée, il y en a une prévue sur le plateau d’Avignonet.
Une zone artisanale est en train de sortir de terre à Mens. Nécessaire mais aspect esthétique à redouter juste en face du village. Un rideau d’arbres serait à planter d’urgence.

Petite Enfance

La petite enfance est un secteur qui fonctionne bien mais qui souffre d’un manque de place de crèches et d’un manque d’assistantes maternelles.

Le Trièves a signé avec la CAF le premier contrat enfance intercommunal en France. Il y a sur le territoire deux RAM (relais assistantes maternelles) qui animent le secteur et mettent en place des formations à la petite enfance.
Une maison de l’enfance a ouvert à Mens il y a 2 ans.

Maisons de retraite (3ème âge)

Pénurie de places en maisons de retraite.
Deux établissements : l’Age d’Or à Monestier de Clermont (maison de retraite) et l’hôpital gériatrique de Mens.
Il y a un projet d’extension de l’Age d’Or mais le budget de 3 millions d’euros reste à cette heure introuvable.
A Mens, il y a 3 ans la maison de retraite catholique et la maison de repos protestante ont fusionné, pour créer l’hôpital local. Il y a aussi un projet d’extension dont on parle depuis 8 ans. On annonce maintenant la date de 2012 !

L’ADMR, Association d’Aides en Milieu Rural effectue un gros travail d’aide aux personnes âgées et crée parallèlement de l’emploi en zone rurale.
Mais ils ne sont pas assez nombreux, les salaires sont bas et il y a peu de candidats.
Les SIAD sont plus tournés vers les toilettes des personnes âgées effectués par des aides soignantes supervisées par des infirmières.

Tourisme (Cdc de Monestier de Clermont)

Deux pôles principaux : les stations de ski du balcon Est du Vercors et la base de loisirs du lac de Treffort.
Ces deux pôles font parti des freins liés à la fusion des communautés de communes qui implique une compétence commune sur le tourisme. Or la gestion de ces projets est disparate et nécessite des compétences particulières telle qu’une centrale de réservation hôtelière pour le ski. Par ailleurs, le développement de la base de loisir est géré par le SIVOM du lac. Son financement fait appel à des fonds divers réunis par M. Pellat Finet. La mise en commun des budgets au sein des 3 communautés de communes, pose donc problème.

Sur les 5 stations de ski qui existaient autrefois, seules deux sont encore en fonction : Gresse en Vercors et le Col de l’Arzelier.

Le Conseil Général est revenu deux ans après sa signature sur le montant d’une convention avec le balcon Est du Vercors et n’a attribué que 60% du budget prévu initialement.
Les stations qui avaient initié des projets de développement moyenne montagne se sont tournées vers le budget Projet Territorial mais leurs besoins étaient sans commune mesure avec les fonds disponibles dans ce cadre. Les deux stations, Gresse en Vercors et Col de l’Arzelier sont en très grande difficulté.

Projet de développement de la base de loisirs du lac de Treffort géré par le SIVOM du lac). Une association s’est créée pour réclamer une concertation.
Le débat : Il existe un projet de « pont de singe » entre Villarnet (commune de Lavars) et Mayres Savel. Il passerait dans des zones naturelles sensibles (aigle royaux).

L’emploi

Le Trièves n’exporte pas grand chose. L’agriculture est présente avec un secteur bio dynamique et en croissance. Très peu d’industrie (Minoterie à Clelles, Driade à Clelles fait des portes de cuisine, 10 à 20 employés). Beaucoup de services publics classiques (mairie, école, poste, maison de retraite le plus gros employeur de Mens, SIAD, ADMR), bâtiment très dynamique, Terre vivante la plus grosse société privée de Mens. Le taux de chômage et le pourcentage de RMIste est très important.

Le transport
La voie ferrée Grenoble Veynes.
Dans tout le canton de Clelles, il existe un système de rabattement par taxi collectif depuis chez soi jusqu’à la gare de Clelles pour une somme forfaitaire modique.
Du canton de Mens, rien de tout cela. Seulement 2 gros bus aller retour, à des horaires difficiles, et qui mettent beaucoup de temps.
Il est souvent vide jusqu’à Sinard. La solution serait sans doute de faire aussi un taxi de rabattement vers Clelles ou Monestier.

Principales associations locales

Le Trièves est un territoire très actif au niveau associatif :

• Les Nouvelles du Pays, journal d’infos locales et d’expression libre
• Vivre en Trièves
• Haltes Garderie
• Terre Vivante: l’écologie comme je l’aime, ils font leurs preuves en payant 20 salaires à la fin de chaque mois.

• Rugby (Trièves et Vif)

• Tourisme : Offices du Tourisme et Syndicats d’initiative (Jean Louis Goutel président).
• Culture : Sous les Tilleuls, Mens alors, Courant d’Art, l’Ecran Vagabond, Pot au Noir).
• Les association de parents d’élèves: sur Mens la FCPE était présente depuis la préhistoire. La PEEP (apolitique) a été créée avec des gens de tous bords. Un pédibus, des conférences avec l’école des parents, des séminaires sur Apprendre à mieux apprendre ont été lancés,…
Actuellement une lutte est engagée lutte pour le maintien d’une 7ème classe qui est menacée de fermeture alors que les effectifs ont augmenté par rapport à l’année dernière!

• Radio Mont Aiguille !

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Affiches

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La campagne présidentielle vient de s’achever. Le résultat est sans appel, les élections législatives se profilent déjà.

De nombreux Triévois ont été frappés par le manque de respect manifesté à l’égard des affiches officielles de certains candidats dans beaucoup de communes. Certaines étaient régulièrement arrachées, recouvertes ou griffonnées d’insultes, de moustaches ou autres attributs…

Lors de la campagne du premier tour, on a pu noter comme à Mens que toutes les affiches de Bayrou à Le Pen avaient été déchirées.

Chacun a le droit d’avoir ses propres opinions et de les exprimer par la discussion, maintenant par internet et enfin par le vote. Mais personne ne peut se permettre de considérer que ses idées sont supérieures au point d’entraver l’expression de celles des autres.

Pour ceux que ce rappel au civisme laisseraient indifférent, on peut signaler que ce vandalisme est probablement contre productif. Le TSS (Tout Sauf Sarkozy) n’a manifestement pas fonctionné.

On peut donc espérer un peu plus de respect des régles pour les prochaines élections législatives.

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Mens                              Saint Maurice                   Le Percy

Par ailleurs, dans les Nouvelles du pays du mois de Mars, des représentants d’associations du Trièves avaient interpellés les responsables locaux des partis politiques. Ils leur demandaient à juste titre de ne pas recouvrir les affiches annonçant des événements culturels à venir avec leurs propres affiches.

L’UDF avait organisé une réunion d’information pour le 20 mars à Mens. De petites affiches ont été posées sur les panneaux d’information des communes en prenant bien soin de ne pas recouvrir celles annonçant des événements non encore passés. Néanmoins, il fallut constater qu’elles furent arrachées ou recouvertes avec constance et précision!

Il faut donc aussi signaler aux responsables associatifs et à tous que les panneaux d’informations publiques peuvent aussi servir à annoncer des réunions politiques qui font partie de la vie sociale au même titre que les manifestations culturelles.

Olivier Dodinot, secrétaire départemental de l’UDF Isère pour le Trièves, membre du conseil national de l’UDF. Pour me contacter:       04 76 34 89 07, ododinot@hotmail.com

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