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Législatives partielles : je ne voterai pas Battistel !

 

Législatives partielles : je ne voterai pas Battistel ! dans 2010 legislative partielle radC29B1

J’ai assisté lundi 17 à la réunion publique de Marie Noelle Battistel à Clelles. J’avais zappé la réunion de Mens dont la pub avait semble il été faite après plutôt qu’avant, d’ou un très faible nombre de gens au courant au delà du cercle des initiés… Voici donc le compte rendu de notes prises à la volée. J’y expose aussi mes commentaires et points de vue, après tout c’est mon blog !!!

On démarre avec environ 30 personnes, presque toutes du coin. On note la présente d’André Vallini, président du conseil général de l’Isère, de Sainte Annette, maire et conseillère générale de Mens, des présidents des CDC de Mens et Clelles, Marcel et Samuel.

Samuel ouvre le bal en accueillant la candidate. A ce propos, on peut déplorer l’absence de la maire et du conseiller général de Clelles. Je trouve qu’il serait républicain d’accueillir chaque candidat venant sur son territoire, même si on ne partage pas ses opinions politiques, quitte à s’éclipser au début de la réunion. Pour ne pas faire de jaloux, la même remarque peut s’appliquer à Annette et Marcel qui aurait pu venir saluer Fabrice Marchiol à Mens. Fermons la parenthèse…

radA4ECB dans Politique nationaleMarie Noelle Battistel (on va dire MNB pour faire court) se présente. Maire de la Salle en Beaumont depuis 1998, suppléante de Migaud depuis 2007 et conseillère régionale depuis les dernières élections. Elle gère également une petite entreprise de transport scolaire avec 6 employés à temps partiel. Elle décrit la circonscription: 60% d’urbain pour 40% de ruraux, on peut s’attendre à 35% de taux de participation pour cette élection mobilisatrice.

Première impression : concentrée mais nettement moins de charisme que Marchiol. Ferait une députée sérieuse mais sans doute pas, sauf très grande surprise, un leader de l’assemblée.

Elle veut travailler dans la continuité de Didier Migaud (on sent passer à ce moment dans la salle une sorte de souffle divin…). Il n’y a qu’une seule femme députée dans l’Isère et deux en Rhone alpes, faudrait des renforts. Contrairement à l’affreux Marchiol (je caricature un peu), elle forme avec son suppléant une paire homme-femme et urbain-rural. Elle souligne l’impact de l’élection au niveau national : ce sera un signal d’approbation ou non de la politique de Sarko.

rad932ECMichel Baffert, le suppléant. Un physique très « 3ème république radicale ». Nouveau maire de Seyssins après la démission de Didier (nouveau souffle divin…) après avoir été son premier adjoint. Socialiste depuis le 2 janvier 1977 (ça ne nous rajeunit pas…), enseignant retraité (original pour un candidat socialiste…). Vice président de la métro, en charge de la gestion du personnel, de l’éducation, de la lutte contre les discriminations etc etc ! Remarque de notre Annette : et il aime beaucoup les bouffettes de Mens !!!

radA4367On passe aux questions

 

Les retraites :

MNB : le projet du PS est en voie d’élaboration et sera dévoilé après celui du gouvernement. Mais André Vallini (on va l’appeler Dédé pour faire court) est plus au courant.

Dédé : le gouvernement devrait changer l’assiette des cotisations, l’élargir au revenu financiers et pas seulement de façon cosmétique. L’âge légal de la retraite devrait rester à 60 ans mais la durée de cotisation pourrait augmenter en fonction des métiers. Là, j’aime bien son coté centriste. Il ne faut pas se précipiter, les prévisions du COR (Comité d’Orientation des Retraites) sont à 2050, ce qui est beaucoup trop lointain. Là, je me dis que si Sarko fonce trop, je me rappelle que Jospin n’a pas eu le courage de décider quoique que ce soit pendant 5 ans !

L’Europe 

Toujours Dédé :L’Europe a toujours progressé suite au crise.  Il est fédéraliste et partisan d’un gouvernement économique européen. Il est donc pour le droit de regard de la commission Européenne sur les budgets nationaux même si ses copains soc ne le sont pas tous. Bravo Dédé !

La réforme de la justice

Encore Dédé (là c’est normal, c’est son truc !). La commission d’Outreau, dont il était le président a proposé la collégialité de l’instruction, il est donc scandalisé par le projet de suppression du juge d’instruction. Il aime beaucoup travaillé avec Michel Alliot Marie, il détestait Rachida Dati : une petit intrigante !

La réforme des collectivités locales

MNB rale contre la suppression de la taxe professionnelle tout en admettant que la fiscalité locale est obsolète. Puis elle passe la parole à Dédé. Là il commence à monopoliser la parole Dédé !

Il nous explique donc le mode d’élections du futur conseiller territorial appelé à remplacer les conseillers régionaux et généraux dans les conseils régionaux et généraux. Il y avait une proposition d’introduire 20% d’élus à la proportionnelle mais elle a été abandonné. Le mode d’élections sera uninominal à 2 tours comme pour les conseillers généraux. L’UMP a abandonné l’abominable projet d’élections à un tour en s’apercevant que la gauche pouvait être majoritaire dès le premier tour.

Le nombre de conseiller pour l’Isère passerait de 58 à 40 environ. Ce qui ferait une moyenne de 25 à 30 000 habitants par élus. On risque donc de se voir imposer une circonscription sud Isère beaucoup plus large que le Trièves et incluant la Matheysine, le Beaumont etc. Sur ce coup là, je me demande s’il n’y a pas un peu d’affolement volontaire. Les territoires ruraux sont traditionnellement sur-représentés. Clelles a un conseiller général pour 1500 habitants quand certains cantons de Grenoble en compte au moins 10 fois plus. On peut donc penser que le Trièves, qui est l’un des 13 territoires de l’Isère, aurait au moins un élus pour ses 9500 habitants.

Il insiste sur la tache démesurée du futur conseiller territorial qui devra siéger à la fois à la région et au département et qui devra donc avoir entre 200 et 300 commissions dans les conseils d’administration des écoles, des maisons de retraites etc. Là, il faudra que Dédé nous explique comment il fait pour être à la fois président général de l’Isère et député. Pour ma part, je suis pour la suppression du département qui nous oterait une couche administrative inutile et obsolète.

Il est pour une révision cadastrale e la taxe d’habitation « au fil de l’eau ». On ne cherche pas à savoir s’il y a une nouvelle salle de bains mais on fait le point sur l’état des lieu au moment de la vente du bien. Pas con ! Il propose d’introduire une part de prise en compte des revenus sur cette taxe et pas seulement la valeur locative. Pas con non plus.

L’A51 : nous y voilà !

MNB : (tiens , je l’avais oublié) : elles est infinancable et pas rentable. Elle est pour un aménagement des 75 (pardon 1075) et 85. D’accord et j’ajouterais aménagement en commençant par les déviations de village et se terminant par les améliorations de chaussée, type voie de dépassement. Sinon la route devenant plus attractive entraînera une asphyxie encore plus importantes des communes traversées.

Ensuite petit débat interne entre Dédé, toujours en forme et Samuel Martin sur l’intercommunalité. Dédé est pour le maintien des compétences des communes en l’état alors que Samuel plaide pour une action renforcée des CDC. Finalement, il ne veut pas changer grand chose Dédé.

La fusion des 3 CDC du Trièves

Dédé, encore et toujours ! Il est pour la fusion à fond.

MNB nous explique que, vu le contexte des élections cantonales approchant en 2011, beaucoup pensent qu’il est urgent d’attendre. Sur le coup, je pousse une gueulante du fond de la salle. On nous a déjà tenu le même discours fin 2007 en expliquant qu’il y aurait de nouveaux élus municipaux en 2008. Puis il y aura les présidentielles de2012 et 2013 sera avant les municipales de 2014 et on repartira pour un tour. Dédé m’approuve.

Sainte Annette nous explique que le SAT va disparaître faute de financement, que va t’on faire de ses compétences, notamment en matière culturels ? On évoque la possibilité d’une fusion anticipée Clelles -Mens. Là dessus, le maire de Saint Michel les Portes devient tout rouge et menace de faire sécession vers Monestier. On parle aussi du risque de sécession du canton de Monestier vers Grenoble.

La polémique

Je termine par un petit tête à tête avec MNB. Je lui demande son point de vue sur son absence à l’émission de télégrenoble (voir : Débat de télégrenoble : la polémique).

Le cumul 

Je lui ai encore demandé ce qu’elle comptait faire de tous ses mandats.

Réponse : La salle en Beaumont étant une petite commune, la loi ne l’oblige pas à abandonner son mandat de maire, elle prendra sa décision après l’élection. Or je sais, en voyant mon collègue maire de Tréminis, que gérer une petite commune est déjà un boulot considérable.

Après la réunion je me suis aperçu qu’elle était encore présidente de la CDC de Corps. J’ai donc téléphoné à sa permanence (04 76 70 15 15) pour demander si elle comptait se maintenir là aussi. On m’a dit ne pas être au courant de sa décision. Là également, je vois l’agitation suscité par le poste de président de CDC chez notre ami Marcel.

Je pense que vouloir cumuler un poste de conseiller régional, de député, la gestion d’une commune et d’une CDC plus celle d’une petite entreprise est tout simplement délirant et inacceptable. Didier Migaud était un grand cumulard (député, maire de Seyssins, président de la métro) mais avait sans doute une capacité de travail et d’organisation hors du commun. N’est pas Didier Migaud qui veut… La loi permet encore ce genre de situation (les communes de moins de 3500 habitants et les intercommunalités ne sont pas comptés dans les 2 mandats autorisés). Il faut rappeler que le parti socialiste s’est prononcé contre le cumul des mandats ! C’est donc aux électeurs de se prononcer et de voter contre ceux qui s’obstinent dans de tels comportements.

radA4225Que dire ?

Dédé : il est brillant, a des idées presque centristes teintées d’un zeste d’immobilisme sur certains sujets. Beaucoup de neurones mais il lui en manque défitivement un : celui qui dit STOP. Dédé, quand on soutient une candidate, on est derrière elle et pas devant. Sinon on l’efface, on l’écrase, on l’a ridiculise ! Tu semblais être le candidat et elle la suppléante ! Ça peut passer pour le militant convaincu, c’est dévastateur pour le quidam qui vient se renseigner !

La candidate du coup, je l’ai peu entendu. Certainement sincère mais pas décoiffante. Un programme pas décoiffant non plus, pas grand chose sur l’écologie, ça sent le socialisme à l’ancienne.

Je ne voterai pas pour elle.

Du vert au rouge ?

Il faut le dire, Europe écologie m’a  donné quelques espoirs. Né en 1974 à l’occasion de la candidature de René Dumond à la présidentielle, les écologistes allaient ils enfin passer le stade de l’adolescence politique, faire leur mue politique comme ils l’ont fait depuis longtemps en Allemagne ou en Europe du Nord?

Force est de constater que leur composante verts « canal historique » persiste dans la ligne traditionnelle « à gauche toute ». Avec pour credo : si on est écologiste, on est de gauche et si on est pas de gauche, on ne peut pas être écologiste !

Du vert au rouge ? dans 2010 legislative partielle radC7F11

 Une magnifique démonstration a été fournie par la présidente des verts, la jeune et bavarde Cécile Duflot, qui s’est affichée lors d’un récent meeting avec le facteur Besancenot, le dinosaure Mélenchon, Pierre Laurent numéro deux du PCF et Razzy Hammadi de l’aile gauche du PS. Meeting organisé par les grands démocrates d’ATTAC que j’ai beaucoup apprécié lors des débats sur la constitution Européenne…

http://tempsreel.nouvelobs.com/dossier/la-reforme-des-retraites/20100507.OBS3573/meeting-unitaire-de-la-gauche-sur-les-retraites.html

La ligne des verts est évidemment leur propre choix. Mais Europe écologie, dont ils ne sont qu’une composante à coté de la « société civile » devra définir rapidement sa ligne : celle des verts ou celle plus pragmatique d’un Daniel Cohen Bendit, revenu depuis des décennies des utopies extrémistes.

rad8E92A dans Politique nationale

Içi, nous avons Christine Taubira des radicaux de gauche, Vincent Peillon et Francois Rebsamen du PS, Marielle de Sarnez et Jean Luc Benhamias du Modem, Robert Hue dissident du PCF et mon ami Dany. Il va sans dire que je préfére de loin cette photo de famille à la précédente.

Bref Europe écologie a un coup à jouer avec les centristes un peu mous, désemparés par l’explosion en vol du Modem. La balle est dans leur camp, à eux de la saisir… s’ils en ont envie. Dans le cas contraire, il y aura de nombreux pécheurs à la ligne les jours d’élection !

Quelle femme…

Chèr(e)s ami(e)s du Mouvement Démocrate,

Après avoir très longuement réfléchi, j’ai décidé, en tant que Vice-présidente et militante, de démissionner du Mouvement Démocrate. En ce qui concerne CAP21, parti fondateur du MoDem, les militants auront à se prononcer sur le sujet en mai.

Je le fais avec une grande tristesse, car j’ai consacré beaucoup de temps et d’énergie à notre mouvement et surtout, j’ai été, comme beaucoup d’entre vous, remplie d’espoir en 2007 et en 2008 au moment de la création du MoDem.

Je veux dire ici, en particulier aux commissionnaires, combien j’ai été fière et heureuse de travailler avec eux et combien je leur suis reconnaissante de ce que nous avons fait ensemble.

Mais je pars. Tout simplement parce que je ne crois plus que le MoDem puisse proposer une nouvelle voie. Et je le crois d’autant moins que « la mise en ordre de bataille pour laprésidentielle », qui est le mot d’ordre actuel, va achever de sacrifier le mouvement au projet présidentiel. En effet, un parti politique qui pèse 4% ne peut pas porter un présidentiable, lequel sera tenté d’abandonner le mouvement pour essayer de rassembler plus largement.

Je ne peux partager cette stratégie, et je ne veux pas entrer en opposition frontale avecle Président, ce qui serait inévitable si je restais. Cette opposition serait d’autant plus vaine que les conclusions des élections européennes n’ont pas été tirées, que la gouvernance reste la même et qu’elle va encore se resserrer pour préparer 2012.

Dès lors, je ne vois en rien la possibilité d’un fonctionnement démocratique, ne serait-ce que l’organisation d’élections avec un contrôle des opérations électorales correct. Il est donc vain de se battre et je préfère laisser le Président agir comme il le souhaite, tirant à mon tour les conséquences que tant de responsables ont tirées avant moi.

J’ai longtemps espéré et lutté, sans répondre aux invectives, sans succomber aux polémiques. Cependant, et malgré l’attachement que j’ai pour nos militants, je pense que je les sers mieux en travaillant à la constitution d’une voie écologiste et démocrate.

Je sais que certains n’ont pas compris ma démarche. A mes yeux, il n’existe de voie nouvelle que pour autant qu’elle lie le projet démocrate et l’économie sociale de marché avec le projet écologiste. Pour n’avoir pas cherché ce chemin, le MoDem s’est effondré et Europe Ecologie est trop faible pour pouvoir constituer à lui seul une troisième force autonome. Il faut donc construire cette seule alternative possible.

Lors des élections régionales, je suis allée soutenir les listes MoDem en Picardie, dans leNord, en Normandie et en Bourgogne. Mes déplacements n’ont eu que peu d’écho. Mais je ne suis en rien responsable du manque de médiatisation de ceux-ci.

J’ai soutenu les candidats CAP21 en Languedoc-Roussillon. Mais il ne s’y trouvait pas de liste MoDem.

Quant à Strasbourg – le fameux meeting -, l’Alsace était la seule région où il y avait une chance de voir une liste autre qu’une liste UMP ou PS l’emporter. J’ai fait ce que j’avais déjà fait en 2007 en rejoignant François Bayrou alors que j’étais candidate à l’élection présidentielle : j’ai choisi, au plus proche de mes convictions, celui qui avait à mon sens le plus de chances de l’emporter.

Cela ne méritait pas les insultes et menaces dont on m’a généreusement gratifiée, même si je peux comprendre que certains n’aient pas été d’accord avec ce « comportement ».

Mais reconnaissons-le, tout ceci n’est rien au regard de la gravité des problèmes du MoDem et de l’extrême gravité de la situation de notre pays. En cela, je rejoins l’analyse de François Bayrou.

A partir de maintenant, je vais travailler à la constitution de ce rassemblement écologiste et démocrate. Avec celles et ceux qui m’ont déjà rejointe et tous ceux qui voudront le faire, nous chercherons les meilleures voies pour redonner de la couleur à notre démocratie, proposer un modèle de développement réaliste et plus juste, donner à nos jeunes envie de vie et surtout : retrouver l’espoir qui nous animait en 2007. Dès à présent, une plateforme se met en place pour accueillir tous ceux qui le souhaiteront.

Chacun d’entre vous peut désormais, en citoyen libre et responsable, apprécier la situation par lui-même et décider en conscience de la voie qu’il souhaite suivre.

Je suis convaincue pour ma part que la voie écologiste et démocrate, si difficile soit-elle, est la seule possible aujourd’hui. Et je consacrerai toute mon énergie à la faire aboutir.

Très démocratiquement vôtre.

Corinne Lepage

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http://www.corinnelepage.eu

http://cap21.net

http://www.terre-democrate.fr

De retour de Copenhague…

Chers amis démocrates
Le moins que je vous dois est de vous faire un compte rendu aussi honnête que possible ce qui s’est passé à Copenhague, puisque j’étais la seule représentante de la France et du groupe politique de l’ADLE dans la délégation officielle du Parlement européen.
Tout d’abord, la désorganisation était totale : les participants ont dû attendre plusieurs heures pour obtenir leur accréditation, les différentes réunions accusaient systématiquement des retards importants et les forces de l’ordre ont agi d’une manière plus que musclée à l’égard des organisations non-gouvernementales. Si là n’est évidemment pas l’essentiel, cette situation a contribué à la cacophonie générale, laquelle est également le résultat de procédures onusiennes de plus en plus lourdes, et d’une présidence danoise qui a manqué de la psychologie la plus élémentaire.
S’agissant de l’Europe, le moins que l’on puisse dire est qu’elle a été particulièrement peu audible en tant que force politique, même si les chefs d’État et de gouvernement français, allemands, britanniques et espagnols ont essayé de promouvoir un accord qui paraissait impossible. La force européenne elle-même a été inexistante, personne n’ayant retenu, ni la position soutenue par la présidence suédoise, ni les propos de M. Barroso, président de la Commission européenne.
Quant à la délégation du Parlement européen, si elle a pu être informée régulièrement à la fois par la présidence suédoise et par la commission, à aucun moment elle n’a pu être associée aux stratégies qui se mettaient en place. Preuve en est l’interdiction faite aux représentants du Parlement européen de suivre en qualité d’observateurs les débats des réunions plénières, les badges ayant été réservés aux représentants de la Commission et de la Présidence de l’UE. Malgré nos protestations, il n’a pas été possible de pénétrer dans la salle. C’est donc sur les écrans extérieurs que nous avons été contraints de suivre les débats et la réalisation d’une catastrophe qui était clairement annoncée.
Cet échec, car il impossible de parler demi-succès, impose bien entendu à chacun des acteurs, quels qu’il soit, responsable politique comme représentant de la société civile, de faire son examen de conscience. Il est impératif de comprendre ce qui aurait pu être différent, et de proposer une nouvelle stratégie qui puisse cette fois être gagnante. L’échec de Copenhague va nous faire perdre un temps considérable, alors même que la détresse de certains pays africains et des représentants des petites villes d’Asie du Sud-Est est tragique.
Sur un plan juridique, aucun accord n’a été conclu et le mandat qui avait été donné aux négociateurs par la Convention de Bali est désormais épuisé. Les Etats doivent trouver des méthodes de négociations beaucoup plus efficaces, en privilégiant probablement davantage le niveau régional et en créant un organe supranational dédié. De leur côté, les défenseurs d’un autre modèle de développement et d’une économie sobre en carbone doivent également rechercher des moyens d’action internationaux plus efficaces et plus convaincants au regard des perspectives géostratégiques du G20. En bref, il est urgent de réfléchir à un nouvelle gouvernance fondée sur un modèle beaucoup plus élaboré, et qui garantit la confiance mutuelle. Cela est indispensable si nous voulons sortir de l’ornière profonde dans laquelle l’humanité s’est embourbée.

Meilleurs vœux 2010

Corinne Lepage

Corinne, Dany, les verts…

C’est Corinne qui le dit et moi, je dis tout comme Corinne !

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Les coups de gueules répétés de Daniel Cohn-Bendit à l’égard des Verts témoignent de la difficulté de changer de logiciel. Le succès de l’Europe écologie aux élections européennes n’est pas le succès des Verts ; il traduit l’espoir porté par Dany Cohn-Bendit de sortir l’écologie politique de l’ornière dans laquelle elle se trouvait en ouvrant les portes vers les non-verts principalement représentés par l’arrivée de quelques responsables associatifs et d’Eva Joly.
Pour en savoir plus : http://www.cap21.net/dynamic/dossier.php?id=1740

A Copenhague, douze jours pour changer notre monde

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Aujourd’hui, le Dodiblog et cinquante-six journaux de quarante-cinq pays ont pris l’initiative sans précédent de parler d’une seule voix en publiant un éditorial commun. Nous le faisons car l’humanité est confrontée à une urgence aiguë. Si le monde ne s’unit pas pour prendre des mesures décisives, le changement climatique ravagera notre planète, et, avec elle, notre prospérité et notre sécurité. Les dangers sont apparus depuis une génération.

Aujourd’hui les faits parlent d’eux-mêmes : onze des quatorze dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées; la calotte glaciaire du Groënland est en train de fondre et la flambée des prix du pétrole et de la nourriture intervenue l’an dernier a donné un avant-goût des bouleversements à venir.

Dans les revues scientifiques, la question n’est plus de savoir si c’est l’activité humaine qui est responsable de ces phénomènes, mais de calculer le peu de temps qu’il nous reste pour en limiter les dégâts. Et pourtant, jusqu’à présent, la réaction mondiale a été marquée par la faiblesse et le manque de conviction.

Le changement climatique est enclenché depuis plusieurs siècles, il aura des conséquences à jamais irréversibles et c’est au cours des douze prochains jours que se détermineront nos chances de le maîtriser.

Nous demandons aux représentants des cent quatre-vingt-douze pays réunis à Copenhague de ne pas hésiter, de ne pas sombrer dans les querelles, de ne pas se rejeter mutuellement la faute mais de saisir l’opportunité de réagir face à ce qui est aujourd’hui le plus grand échec politique contemporain. Cela ne doit pas être un combat entre le monde riche et le monde pauvre, ni entre l’Est et l’Ouest. Le changement climatique nous affecte tous et c’est ensemble que nous devons nous y attaquer.

La science est complexe mais les faits sont clairs. Le monde doit prendre les mesures pour limiter la hausse des températures à 2°C, un objectif qui exigera que les émissions mondiales cessent d’augmenter et commencent à diminuer au cours des cinq à dix prochaines années. Une hausse de 3 à 4° – oit la plus faible augmentation à laquelle il faut s’attendre si nous ne faisons rien – dessécherait les continents, transformant les terres fertiles en déserts. La moitié des espèces vivantes pourraient disparaître, des millions de gens seraient déplacés, des pays entiers engloutis par la mer.

La controverse qui a suivi le piratage du courrier électronique de climatologues – visant à faire apparaître leur volonté de supprimer des données « dérangeantes » sur la réalité du réchauffement – a obscurci le débat. Sans pour autant remettre en cause la masse des preuves sur lesquelles se fondent les prévisions des scientifiques.

Rares sont ceux qui pensent que Copenhague peut désormais déboucher sur un traité parfaitement abouti; la possibilité d’y parvenir n’a pu s’ouvrir que grâce à l’arrivée du président Obama à la Maison Blanche et au renversement de la politique obstructionniste poursuivie durant des années par les Etats-Unis. Aujourd’hui encore, le monde est à la merci de la politique intérieure américaine, car Barack Obama ne peut mettre pleinement en œuvre les mesures nécessaires tant que le Congrès américain ne les a pas approuvées.

Mais les hommes politiques réunis à Copenhague peuvent et doivent s’accorder sur les éléments essentiels d’un accord équitable et efficace et, surtout, sur un calendrier ferme permettant de transformer cet accord en traité. L’échéance qu’ils devraient se fixer pour le faire devrait être le sommet de l’ONU sur le climat prévu en juin prochain à Bonn. Comme l’a dit un des négociateurs : « Nous pouvons jouer les prolongations, mais nous ne pouvons pas nous permettre de rejouer le match. »

Le cœur du traité devrait consister en un accord entre le monde riche et le monde en développement, définissant la manière dont sera réparti le fardeau visant à lutter contre le changement climatique – et la façon dont nous nous partagerons une nouvelle et précieuse ressource: le millier de milliards de tonnes de carbone que nous pourrons encore émettre avant que le mercure n’atteigne des niveaux alarmants.

Les pays riches aiment à rappeler la vérité arithmétique selon laquelle il ne peut y avoir de solution tant que les géants en développement tels que la Chine n’adopteront pas des mesures plus radicales que celles qu’ils ont prises jusqu’à présent. Mais le monde riche est responsable de la majeure partie du carbone accumulé dans l’atmosphère – soit les trois quarts du dioxyde de carbone émis depuis 1850. Il doit donc donner l’exemple, et chaque pays développé doit s’engager à prendre des mesures énergiques susceptibles de faire baisser dans les dix ans à venir ses émissions à un niveau nettement inférieur à celui qu’il était en 1990.

Les pays en développement peuvent arguer du fait qu’ils ne sont pas responsables de l’essentiel du problème, et aussi du fait que les régions les plus pauvres du monde seront les plus durement touchées. Mais ces pays vont de plus en plus contribuer au réchauffement et, à ce titre, ils doivent s’engager eux aussi à prendre des mesures significatives et quantifiables. Même si son annonce n’a pas répondu à tous les espoirs, le fait que les deux plus gros pollueurs mondiaux, la Chine et les Etats-Unis, se soient fixé des objectifs en termes d’émissions constitue un pas important dans la bonne direction.

La justice sociale exige que le monde industrialisé mette généreusement la main à la poche et fournisse des moyens financiers capables d’aider les pays les plus pauvres à s’adapter au changement climatique, ainsi que des technologies propres leur permettant de croître économiquement sans pour autant augmenter leurs émissions.

L’architecture d’un futur traité doit être par ailleurs précisément définie – avec un rigoureux contrôle multilatéral, de justes récompenses pour la protection des forêts et une évaluation crédible des « émissions exportées » afin que le fardeau final soit plus équitablement réparti entre ceux qui fabriquent des produits polluants et ceux qui les consomment. Et l’équité exige que le fardeau alloué à chacun des pays développés prenne en compte sa capacité à s’en charger; par exemple les membres les plus récents de l’Union européenne, souvent beaucoup plus pauvres que les pays de la « vieille Europe », ne doivent pas pâtir plus que leurs partenaires mieux lotis.

La transformation sera onéreuse, mais son coût sera largement inférieur à celui du récent sauvetage de la finance mondiale – et infiniment moindre que le prix que nous aurions à payer en cas d’inaction.

Beaucoup d’entre nous, notamment dans les pays développés, devront modifier leur façon de vivre. L’époque des billets d’avion qui coûtent moins cher que la course en taxi pour se rendre à l’aéroport, touche à son terme. Nous allons devoir acheter, manger et voyager de façon plus intelligente. Nous devrons payer notre énergie plus cher, et en consommer moins.

Pourtant cette réorientation vers une société moins émettrice de carbone offrira probablement plus d’opportunités qu’elle n’imposera de sacrifices. Certains pays ont d’ores et déjà constaté que se lancer dans cette transformation peut générer de la croissance, des emplois et une meilleure qualité de vie. Le flux des capitaux est à cet égard éloquent: l’année dernière, pour la première fois, on a plus investi dans les formes d’énergie renouvelables que dans la production d’électricité à partir de combustibles fossiles.

Se défaire de notre accoutumance au carbone au cours des deux ou trois prochaines décennies exigera des prouesses d’ingénierie et d’innovation inégalées dans l’histoire humaine. Mais alors qu’envoyer un homme sur la Lune ou provoquer la fission de l’atome ont été des exploits dus au conflit et à la compétition, la course au carbone qui s’annonce doit être guidée par une vaste collaboration visant à notre sauvetage collectif.

Maîtriser le changement climatique suppose le triomphe de l’optimisme sur le pessimisme, de la vision sur l’aveuglément, ce qu’Abraham Lincoln appelait « les meilleurs anges de notre nature ».

C’est dans cet esprit que cinquante-six journaux du monde entier se sont rassemblés autour de cet éditorial. Si nous sommes capables, malgré nos divergences de vue tant nationales que politiques, de nous accorder sur ce qui doit être fait, alors nos dirigeants doivent aussi pouvoir le faire.

Les politiciens réunis à Copenhague tiennent entre leurs mains le jugement de l’histoire sur la génération actuelle: une génération qui a été confrontée à un défi et qui l’a relevé, ou une génération qui a été assez stupide pour voir fondre sur elle les calamités mais n’a rien fait pour les éviter. Nous implorons les participants de faire le bon choix.


Journaux signataires de la pétition :Dodiblog France. Economic Observer Chine. Southern Metropolitan Daily Chine. CommonWealth Magazine Taïwan. Joongang Ilbo Corée du Sud. Tuoi Tre Vietnam. Brunei Times Brunei. Jakarta Globe Indonésie. Cambodia Daily Cambodge. The Hindu Times Inde. The Daily Star Bangladesh. The News Pakistan. The Daily Times Pakistan. Gulf News Dubaï. An Nahar Liban. Gulf Times Qatar. Maariv Israël. The Star Kenya. Daily Monitor Ouganda. The New Vision Ouganda. Zimbabwe Independent Zimbabwe.s The New Times Rwanda. The Citizen Tanzanie. Al-Shorouk Egypte. Botswana Guardian Botswana. Mail & Guardian Afrique du Sud. Business Day Afrique du Sud. Cape Argus Afrique du Sud. Toronto Star Canada. Miami Herald Etats-Unis. El Nuevo Herald Etats-Unis. Jamaica Observer Jamaïque. La Brujula Semanal Nicaragua. El Universal Mexique. Zero Hora Brésil. Diario Catarinense Brésil. Diaro Clarin Argentine. Süddeutsche Zeitung Allemagne. Gazeta Wyborcza Pologne. Der Standard Autriche. Delo Slovénie. Vecer Slovénie. Dagbladet Information Danemark. Politiken Danemark. Dagbladet Norvège. The Guardian Grande-Bretagne. Le Monde France. Libération France. La Reppublica Italie. El Pais Espagne. El Mundo Espagne. De Volkstrant Pays-Bas. I Kathimerini Grèce. Publico Portugal. Hürriyet Turquie. Novaïa Gazeta Russie. Irish Times Irlande. Le Temps Suisse.

La taxe carbone, une bonne idée… mise en oeuvre de façon désastreuse

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Le Mouvement Démocrate est favorable au principe de la « taxe carbone » et plus exactement à une contribution climat énergie visant à donner son vrai coût au carbone. En effet une fiscalité écologique est nécessaire pour assurer la transition de nos modes de production et de consommation vers une économie « décarbonée ».

Or la façon dont le gouvernement met en oeuvre cette idée est désastreuse. Ce nouvel impôt, inefficace car censé prendre d’une main pour rendre de l’autre, ne participera pas à la transition économique nécessaire qui consiste à mieux consommer l’énergie. Plus grave, il reflète une nouvelle instrumentalisation de l’action publique à des fins électorales et confirme que l’égalité devant la loi est devenu un principe bien fragile dans notre république.

A 17€ par tonne, et sans progressivité annoncée, la taxe n’entraînera pas de substitution des véhicules, des modes de chauffage ou de production d’énergie. Une progressivité permettrait aux acteurs économiques d’évoluer en entraînant une démarche responsable. A l’inverse, son faible volume et sa complexité en fait un nouveau monstre fiscal dont on peut se demander s’il ne coûtera pas plus qu’il ne rapportera.

De plus ce nouvel impôt accrédite la vision d’une écologie punitive véhiculée chez les Verts. Cette entreprise de communication politique à la suite des élections européennes nuit en fait à une fiscalité écologique efficace. Celle-ci doit être incitative si nous voulons changer de modèle de société. Ainsi du remplacement progressif de la fiscalité du travail par la contribution énergie-climat ou de l’exonération fiscale pour les innovations industrielles vertes qui sont des pistes sérieuses à creuser.

Enfin, en exonérant l’électricité de l’assiette de cet impôt, le gouvernement démontre une fois encore sa proximité avec des lobbies. Les ménages se chauffant au fioul ou au gaz seront défavorisés, marquant là une grande incohérence politique avec les politiques menées dans l’habitat depuis des années et une incapacité à s’inscrire dans le long terme.

Changer de modèle économique et social est une nécessité pour la France et l’Europe. La fiscalité écologique est un moyen à notre disposition. Encore faut-il de l’imagination et de la volonté pour l’utiliser.

Eric Lafond

Vice-président du Mouvement Démocrate du Rhône, en charge du projet

Contact presse : mouvement.democrate.rhone@gmail.com

Tél : 06 35 15 03 19

L’université d’été du Modem, comme si vous y étiez…

Vendredi 4 septembre

 17h : La famille Dodiblog, encore sous le choc des élections Européennes fait route vers le sud.

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21h : Arrivée dans le paradis centriste, http://www.belambra-vvf.fr/belambra/club/Languedoc_Roussillon_La_Grande_Motte.aspx?idClub=41bfdcb7-ed72-4230-a46a-70a1946cc83f

Bonne bouffe, bungalow, dodo !

Samedi 5 septembre

http://www.dailymotion.com/video/xaecyx 12 h : Intervention de Guy Verhofstadt, ancien premier ministre Belge => Madame Dodiblog en transe. Défense et diplomatie Européenne, nationalisme identité et ethnicité, intégration économique. Du lourd !

Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_Verhofstadt

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14 h : Trempette dans la grande bleue

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14h08 : Nom d’un rat, j’ai oublié la réunion des adhérents de Rhône Alpes. Zut, on est pas sur la photo !

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16h : rencontre avec le chef, nettement plus abordable que par le passé. A toute chose malheur est bon !

Dimanche 6 septembre

http://www.dailymotion.com/video/xaeqd1

Aaaaaah Corinne !!!

http://www.dailymotion.com/video/xaenjp

Le discours  : un peu de nouveauté dans la vie politique ?

Et ce qu’en penses le nouvel  obs :http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/les_universites_dete_2009/20090906.OBS0136/bayrou_fait_une_offre_publique_de_dialogue_au_ps.html

http://www.dailymotion.com/video/xafm22

L’apothéose finale : ou on est fier d’être Français et centriste !

Dernier sondage

 L’UMP reste en tête des intentions de vote pour les Européennes, à 25%, devançant le PS qui recule d’un point à 20%, tandis que le MoDem est à trois points devant Europe Ecologie, dans un sondage CSA pour «Le Parisien» – «Aujourd’hui-en-France» à paraître vendredi.Les listes UMP-NC sont créditées de 25% des intentions de vote, inchangées par rapport au dernier sondage de cet institut, les 27 et 28 mai.

Le Parti socialiste, à 20%, perd un point. 

Les listes bayroutistes, avec 14% d’intentions de vote (+1), sont sensiblement au-dessus de celles emmenées par Daniel Cohn-Bendit, (11%, +2) dans cette enquête d’opinion.

A 7%, le Front national recule d’un point. Les listes Libertas (MPF-CPNT) se maintiennent à 6%. Même score de 6% (inchangé) pour le Front de gauche. Le NPA garde ses 5% de la précédente vague. LO perd un point à 1%, Debout La république est immobile à 1% également. Les autres listes sont à 2%.

Sondage réalisé les 3 et 4 juin par téléphone auprès de 875 personnes de 18 ans et plus inscrites sur les listes électorales (méthode des quotas).Notice complète consultable à la commission des sondages.

Source: http://www.leparisien.fr/politique/europeennes-ump-en-tete-ps-1-point-modem-devant-europe-ecologie-04-06-2009-537142.php

Europe

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Joli succés pour la conférence-débat Modem-Trièves et de l’association Europagora du vendredi 29 mai à Mens. 25 personnes présentes, un nombre tout à fait satisfaisant dans cette campagne électorale particulièrement atone.

Après quelques remarques introductives sur la construction européenne, Ferhat YILMAZ a présenté les grandes étapes de la construction européenne. Il a bien distingué les différents traités qui jalonnent l’histoire européenne (Acte unique européen, traité de Maastricht, d’Amsterdam, de Nice, Constitution européenne et traité de lisbvonne), en précisant leurs avancées respectives.

FY a ensuite tenté de définir l’Union européenne, en la distinguant de la Communauté européenne ou du Conseil de l’Europe, et en expliquant sa spécificité par rapport aux autres organisations internationales classiques.

Rappelant l’état actuel des compétences et la définition du principe de subsidiarité, il a apporté des éclairages sur la fameuse question du « qui fait quoi ? ».

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Hubert Weiss, vice président – Ferhat Yilmaz – Philippe de Longevialle, président Modem Isère, adjoint à l’urbanisme de la ville de Grenoble

S’en est suivi une analyse de la composition, du mode de désignation et des fonctions de chacune des institutions du quadrilatère institutionnel européen : la Commission, représentant l’intérêt général européen ; le Parlement, représentant la légitimité démocratique, et le Conseil des ministres ainsi que le Conseil européen, représentant la légitimité inter-étatique.

FY a continué en présentant les mécanismes de prise de décision, au niveau européen , ainsi que les différents textes juridiques (directives et règlement), et leur place par rapport aux droits nationaux des Etats membres.

IL a également tenu à faire le point sur les élargissements et la question des frontières de l’Union, en présentant les Etats candidats et les règles d’adhésion.

FY a terminé en donnant son sentiment sur l’actuelle campagne des élections européennes, et la difficulté des partis politiques à se positionner clairement sur les questions européennes.

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Après cette présentation de 90 minutes, place fut laissée aux questions.

On souligne que le scrutin proportionnel donne la chance à des petits partis d’avoir des représentants.

On précise que les députés ne sont pas à l’initiative des lois mais qu’ils peuvent les amender ou les bloquer.

Les lobbies qu’on dénonce souvent sont également présents au niveau national. A Bruxelles, on peut en consulter la liste. Outre les grandes entreprises, les régions Européennes ou les associations telles Greenpeace constituent aussi des lobbies.

Le budget de l’Europe n’est que de 133 milliars d’euros soit 1% du PIB Européen. Sur cette somme, 45% vont à l’agriculture et 30% aux régions. Reste 25% pour les autres actions. Pour mémoire, le budget de relance Américain est de 780 milliards de dollars. On ne peut donc demander à l’Europe ce qu’elle n’a pas les moyens de faire.

On revient sur l’attitude Française toujours prompte à critiquer l’Europe mais souvent bonne dernière pour transcrire dans sa législation des directives Européennes qu’elle a pourtant approuvée.

L’Europe à 2 vitesse: cela existe déjà avec l’Euro (12 pays 16 pays sur 27) ou le traité de shengen.

La soirée se termina peu avant minuit autour d’un verre de l’amitié Européen (bière allemande et belge, vin français et espagnol…). De nombreuses brochures expliquant le fonctionnement de l’union Européenne avaient été apportées par Ferhat. Elles permettront aux participants de se remettre en mémoire la matière de cette exposé particulièrement dense.

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On voit içi la délégation Modem quitter Mens sous les vivats de la foule.

Ferhat nous a déjà proposé de faire une nouvelle conférence sur le rôle des régions et les réformes proposées par le comité Balladur à l’occasion des futures élections régionales. Affaire à suivre…

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