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Irland out !

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Le valeureux peuple Irlandais vient donc de rejeter à 53% le traité de Lisbonne. Rappelons tout de même que ces joyeux insulaires pèsent 1% tout mouillés de la population Européenne et que ce sont eux qui ont de loin le plus bénéficié des subventions de l’union.

Comme d’habitude, l’Europe se relèvera de ce mauvais coup en perdant quelques années. Nous allons encore bénéficier pendant un temps de la présidence tournante tous les 6 mois, gage d’efficacité et de l’absence de politique étrangère digne de ce nom.

Souhaitons que l’union tire les justes conclusions de ce vote et invite poliment et fermement l’Irlande à demander son retrait. Elle pourra ensuite, aux termes de quelques décennies, demander sa réintégration quand son niveau de vie sera revenu à son niveau de 1973, date de sa première adhésion !

Cette péripétie ne devrait cependant pas faire désespérer des consultations populaires. Le référendum devrait même devenir la règle et non l’exception. Ceux ci devraient bien entendu être organisé le même jour dans tous les pays. Un vote serait considéré comme positif s’il est approuvé par la majorité du peuple Européen (et non de chaque population prise individuellement) et par une majorité des pays. C’est le mode de décision en Suisse ou un vote doit obtenir la majorité du peuple et des cantons pour être adopté.

Un pays ayant voté non et refusant cette règle devrait pouvoir quitter l’union sans autre forme de procès.

L’Europe compte 27 pays, la France 26 régions en comptant celles d’Outremer. Imagine t’on un référendum nécessitant un vote positif à l’unanimité des régions ? Le Limousin ou la Guyane vote non et c’est non !

Un triste vendredi 13 !

Les 3 B…

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Le Parti radical de gauche (PRG), réuni en Congrès à Paris samedi et dimanche, a reconduit à sa tête Jean-Michel Baylet, chef du parti depuis douze ans, mais derrière ce consensus se cachent de vives divergences entre partisans et adversaires d’une ouverture au centre.

Allié, depuis sa fondation en 1972, du PS, au point d’être taxé de « satellite », le PRG a aujourd’hui des états d’âme après la défaite en 2007 de la candidate socialiste Ségolène Royal, qu’il soutenait dès le premier tour, et le score de François Bayrou qu’il voit sur ses plates-bandes.

Pour les élections européennes de 2009, M. Baylet – qui a initié depuis un an un dialogue avec le Parti radical valoisien de Jean-Louis Borloo- a estimé « possible » une alliance avec ce parti et le MoDem de Bayrou. « Alliance des 3 B – Baylet-Bayrou-Borloo« - préconisent des militants. Le débat n’est pas tranché et reporté à une Convention.

« Les enjeux des scrutins étant différents, les alliances devraient l’être aussi », résume Elisabeth Boyer, secrétaire nationale. Aux européennes, le PRG, partisan d’une Europe fédérale, ne peut s’allier aux « nonistes » du PCF ou du PS, argue-t-elle. En revanche, aux régionales de 2010 et à la présidentielle de 2012, il reviendrait au bercail de la gauche.

Habituellement souple et consensuel, M. Baylet n’a pas hésité à lever la voix contre les « procureurs de l’immobilisme » dans son parti, qui lui ont reproché l’ouverture au centre.

« Je n’autoriserai personne de m’interdire de dialoguer avec qui que ce soit ». Au PRG, « il est interdit d’interdire! », a-t-il lancé reprenant un slogan de mai 68.

La suite: http://www.lepoint.fr/actualites-politique/le-prg-reconduit-baylet-reste-divise-sur-l-ouverture-au-centre/917/0/246290

Le site des radicaux: http://www.planeteradicale.org/asp/index.asp

Ademe et Eolienne

Un petit copié collé pour ne pas se fatiguer. Juste un ordre de grandeur comme je les aime. Il y a 2500 MW d’éolien en 2007, on parle de 15 000 en 2015 et de 25 000 en 2020. Un EPR, c’est 1600 MW… A titre de comparaison, l’Allemagne dispose déjà d’un parc de 22 300 MW avec un potentiel éolien pourtant bien inférieur à celui de la France.

Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_%C3%A9olienne

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 L’éolien contribue à la diminution des émissions de CO2
 
Dans le cadre de la politique de lutte contre le changement climatique et d’amélioration de  la sécurité d’approvisionnement  énergétique,  le  Gouvernement  a  réaffirmé  la nécessité de développer  les énergies  renouvelables.  Les engagements pris à  l’occasion du  Grenelle  environnement  vont  conduire  à  développer  significativement  toutes  les filières.
En 2007,  la puissance  totale du parc éolien  français a atteint près de 2 500 MW, plaçant ainsi  la  France  au  3ème  rang  européen  en  termes  de  puissance  annuelle  installée, derrière  l’Allemagne et  l’Espagne. Sur  l’année 2008,  l’éolien permettra d’éviter  l’émission de 1,65 MT de CO2. Le ministère de  l’Ecologie, du Développement et de  l’Aménagement
durables et l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) souhaitent apporter un certain nombre de précisions.

L’Union européenne et  la France ont  fixé des objectifs ambitieux de développement des énergies renouvelables
Le  développement  des  énergies  renouvelables,  associé  à  une  politique  ambitieuse d’économies d’énergie, s’inscrit dans  l’objectif de diversification des approvisionnements énergétiques de  la France, dans  le cadre de  la  stratégie de  réduction des émissions de gaz à effet de serre de 20% défini par le Conseil Européen de mars 2007.
 
L’objectif  fixé  par  le  Grenelle  environnement  est  de  réduire  la  part  des  énergies carbonées  et  d’augmenter  la  part  des  renouvelables  de  20  Mtep ( Millions de tonnes équivalent pétrole) en  2020  afin d’atteindre  une  proportion  d’au  moins  20%  d’énergies  renouvelables  dans  la consommation  finale d’énergie. Ceci  suppose une augmentation de  toutes  les énergies renouvelables.
Parallèlement,  les  données  du  gestionnaire  du  Réseau  de  Transport  d’Electricité  (RTE) indiquent  que  la  consommation  d’électricité  continue  à  croître  malgré  les  efforts  de maîtrise  de  la  demande  d’électricité.  Le  premier  objectif  est  donc  de  réduire  la consommation  d’énergie.  A  cet  effet,  l’ADEME  vient  de  modifier  sa  politique d’accompagnement  des  projets  portant  sur  les  énergies  renouvelables.  Ses  aides  aux énergies renouvelables  sont  désormais conditionnées à une étude préalable d’efficacité énergétique: avant de produire plus d’énergie,  il faut avant tout réduire au maximum  les besoins de consommation.    
 
 Des  scénarios  prévisionnels  du  RTE  qui  démontrent  la  réduction  des  émissions  de  CO2
associées à la croissance du recours à l’éolien

La production éolienne se substitue essentiellement à des productions à partir d’énergies fossiles, comme le montrent les scénarios prévisionnels du RTE.
 
Le  RTE  (Bilan  prévisionnel  de  l’équilibre  offre  demande  d’électricité  en  France,  édition 2007)  a  élaboré  plusieurs  scénarios  de  croissance  des  consommations  et  du  parc  de production d’électricité en France à  l’horizon 2015. La majorité des  scénarios  intégraient un développement de  l’éolien qui passait de 2 200 MW en 2006 à 15 000 MW en 2015. 
Dans ces scénarios, une  réduction nette des émissions de CO2 du système électrique est prévue entre 2006 et 2015 (entre 15 et 35 %).   En  2020,  un  parc  de  25  000  MW  devrait  permettre  d’éviter  l’émission  par  le  secteur
énergétique de 16 millions de tonnes de C02 par an. 
 
 L’énergie éolienne est certes intermittente, mais prévisible à court terme et peut contribuer
significativement à l’équilibre du réseau à l’échelle du territoire. 

La  variabilité  de  l’énergie  éolienne  est  une  réalité  physique  mais  les  progrès  de  la modélisation et de  la prévision météorologique permettent de  les anticiper de mieux en mieux. En quelques décennies, malgré la variabilité de nos consommations électriques, les gestionnaires  de  réseaux  électriques  ont  réussi  à  prévoir  les  variations  de  l’appel  de
puissance des consommateurs. Ceci en fonction d’une multitude de facteurs  :  jour de  la semaine, heure, saison, température, humidité, etc.
 
L’analyse  du  dernier  bilan  prévisionnel  du  RTE  démontre  que  la  productivité  du  parc éolien  français  est  largement  supérieure  à  la  moyenne  européenne.  Cette  spécificité s’explique par  le caractère particulièrement avantageux des    régimes de vent  français (deuxième gisement éolien en Europe, derrière  la Grande-Bretagne). En France, comme le  montrent  les  atlas  éoliens  départementaux  et  régionaux  réalisés  par  l’ADEME  en partenariat  avec  les  acteurs  territoriaux,  nous  disposons  de  trois  régimes  climatiques différents et complémentaires  : océanique, continental et méditerranéen. De ce  fait, le vent  souffle  toujours  quelque part   dans  l’hexagone.  Les  éoliennes  étant  déployées  sur l’ensemble  du  territoire,  elles  peuvent  donc  continuer  à  approvisionner  le  réseau électrique national. 
 
Par  ailleurs,  contrairement  à  certaines  affirmations,  l’électricité  d’origine  éolienne  ne nécessite pas une puissance équivalente en centrale thermique pour pallier ses variations. 
 
Selon  les  experts  du  gestionnaire  du  Réseau  de  Transport  d’Electricité,  un  parc  éolien national d’une puissance de 10 000 MW, réparti sur les trois régions climatiques, apporte la même puissance garantie que 2800 MW de centrales thermiques à  flamme, évitant ainsi les émissions de CO2 associées.
 
Le coût de la filière est de mieux en mieux maîtrisé

 
Une analyse de l’ADEME des données du RTE montre que les émissions de CO2 évitées par l’éolien  sont de 300 g/kWh. Une étude du RTE  sera conduite prochainement pour affiner ce résultat. La Commission de Régulation de l’Energie (CRE) prévoit par ailleurs pour 2008 une production de 5,5 TWh qui  représentera donc 1,65 million de  tonnes de CO2 évitées
(sur un total d’émissions françaises d’environ 500 millions).
 
La montée en puissance de l’éolien se traduira, suivant les prévisions de la Commission de Régulation de  l’Energie  (CRE) du 23  janvier 2008  relatives aux charges de  service public de  l’électricité  (CSPE) et à  la contribution unitaire pour 2008, par un coût de 92M€; cela équivaut à  un coût de la tonne de CO2 évitée par l’éolien estimée à environ 56 €.
Par ailleurs, la CRE estime le MWh éolien à 85 € contre 68,6 € pour l’électricité du marché (+ 13 € par rapport à 2006). Le surcoût payé par EDF est donc de 16,4 € par MWh (contre 29,4 € par MWh en 2006 et 60 € par MWh en 2001). Sur  la base de 384  TWh  soumis à  la CSPE, le coût de l’éolien, pour le consommateur, est donc de 0,024 centimes d’€ par kWh
consommé.  Pour  un  ménage  français  qui  consomme  2  500  kWh/an  (hors  chauffage électrique), le coût est donc de 0,6 €/an.  

Signez la pétition qui dit oui: Eoliennes: la pétition

Pour recevoir l’autocollant de soutien:  L’éolien: oui et içi

Le blog des éoliennes: Eoliennes au Senepy mure signaraux boralex parc projet eolien anti contre eolienne eoliennes senepi defense senepy nature durable drac nature manif manifestation connex conex biodivesite ageden ademe 38

Chypre et Malte dans l’Euro

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Pour vos prochaines vacances au club méd de La Vallette ou de Famagouste, plus besoin de changer vos euros!

En effet, depuis le 1er janvier, Chypre et Malte entrent dans la zone euro, qui compte donc désormais quinze Etats membres sur les 27 de l’union Européenne. Un élargissement modeste puisque ces îles méditerranéennes, peuplées d’un million d’habitants à elle deux, représentent 0,2 % du produit intérieur brut de la zone. Après la Slovénie, qui a adopté l’euro le 1er janvier 2007, ces deux nouveaux Etats sont eux aussi issus du grand élargissement du 1er mai 2004.

Ces deux petits pays respectent  l’ensemble des critères fixés par le traité de Maastricht. Leur inflation est sous contrôle (2 % pour Chypre au cours des douze derniers mois, 2,2 % pour Malte, la valeur de référence étant de 3 %), leur déficit ne dépasse pas 3 % du PIB (1,5 % pour Chypre, 2,1 % pour Malte), leur dette publique se rapproche des 60 % du PIB (65,3 % en 2006 et 61,5 % en 2007 pour Chypre, 66,5 % en 2006 et 65,9 % pour Malte), ils sont membres du système monétaire européen bis depuis deux ans et leur taux de change par rapport à l’euro est stable, et, enfin, leurs taux d’intérêt à long terme, librement fixés par les marchés financiers, sont dans la norme de la zone euro. Cerise sur le gâteau, leur croissance est forte (3,8 % en 2006 pour Chypre et 2,9 % pour Malte) et leur chômage, faible (4,7 % pour Chypre et 7,4 % pour Malte). Bref la France pourrait s’inspirer de leurs politiques économiques…

Le prochain pays qui devrait adopter la monnaie unique est la Slovaquie, dont l’adhésion est prévue pour le 1er janvier 2009. La Pologne devrait suivre vers 2012.

Un petit pas pour l’Europe donc mais qui ne m’inspire que du bon. Meme si on l’oublie un peu vite, l’Europe c’est la paix depuis plus de 60 ans. Le nationalisme étriqué peut vite amener au conflit comme on l’a vu en ex Yougoslavie, à une heure de vol de chez nous…

Les pensées du chef

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Extrait d’un message de Bayrou aux adhérents du MoDem à l’occasion de son congrés fondateur. Les commentaires sont bienvenus…   

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La politique suivie actuellement est tournée vers la mise en lumière, le spectaculaire pour ne pas dire le spectacle, du président de la République, acteur qui monopolise tous les rôles du gouvernement. Nous avons toujours été persuadés que la centralisation et la concentration du pouvoir étaient une faiblesse de la France. Cette faiblesse est aujourd’hui accentuée jusqu’à la caricature.

La lutte contre le déficit et la dette est passée au deuxième plan. Beaucoup de nos partenaires européens s’en inquiètent. Dans le même temps, le « paquet fiscal » a conduit à des facilités en direction des Français déjà favorisés, ce qui ne facilitera pas l’acceptation des décisions rigoureuses le jour où elles deviendront inévitables.

Le projet de société est peu lisible. Ce qui émerge, c’est l’affirmation répétée qu’il faut « réconcilier les Français avec l’argent », parce que « l’argent, c’est la réussite ». Pour beaucoup d’entre nous, la confusion entre argent et réussite est une régression : que peuvent entendre dans une telle affirmation les éducateurs, les scientifiques, les classes moyennes, les retraités, les femmes et hommes de culture ?…

Bien des réformes sont éludées : on annonçait que la loi sur les universités serait le texte le plus important du quinquennat, qu’en reste-t-il ? On prévoyait un service minimum de plein exercice pour les services publics, on avoue aujourd’hui que ces dispositions ne changeront rien à la situation actuelle… Le déficit de la sécurité sociale n’a été en rien diminué par les lois des gouvernements précédents, et les franchises, socialement discutables, sont annoncées comme devant financer la recherche sur la maladie d’Alzheimer, le cancer, et autres soins palliatifs. Évidemment, cette affirmation est une présentation de façade, mais l’idée qu’on demanderait aux seuls malades de financer la recherche contre la maladie apparaît en soi comme un problème.

La seule réforme effectivement en cours est celle de la retraite des régimes spéciaux. C’est un passage obligé, non pas seulement en termes financiers (les régimes spéciaux représentent seulement 5 % des besoins de financement des caisses de retraite), mais en termes d’équité. Nous pensons que l’on peut trouver le chemin d’une réforme juste. Cela demande une capacité de négociation, beaucoup de fermeté, et un effort de compréhension en direction des salariés qui ne sont pas des privilégiés et vont nécessairement voir ainsi changer leur contrat de travail. En tout état de cause, si le chemin de cette réforme juste est trouvé, nous y apporterons notre soutien.

Il importe d’ajouter que le rendez-vous de la retraite se présentera après les élections municipales. Il ne s’agira pas là des 5 % de régimes spéciaux, mais de 100 % des besoins de financement. Je maintiens, même si le gouvernement n’est pas de cet avis, que la réflexion sur les retraites par points était une approche plus globale, plus juste, plus équilibrée que les éternels ajustements auxquels nous assistons. Mais il est vrai que c’est un travail de grande ampleur, et qui demande une démocratie sociale pleinement active et responsable.

Nous avons apporté notre soutien au Grenelle de l’environnement. Mais une fois passée la phase consensuelle, la question est maintenant celle des mesures concrètes : c’est le véritable rendez-vous. Et c’est à ce rendez-vous que nous serons attentifs, avec tous ceux, dans nos rangs, qui ont une profonde connaissance de ces sujets.

La réforme des institutions n’a pas pris le bon chemin. Il y a, bien sûr, dans le texte du comité Balladur des pistes qui doivent être retenues, notamment pour la procédure parlementaire. Mais pour l’essentiel, l’autonomie du pouvoir législatif par rapport au pouvoir exécutif, on a choisi d’aller vers l’aggravation des dérives de la Ve République. Quelle autonomie, en effet, peut-on imaginer pour une Assemblée dont le premier tour de l’élection serait organisé le jour même… du deuxième tour de l’élection présidentielle ?… Quelle représentation honnête du pluralisme de notre démocratie quand on prétend que la proportionnelle (souhaitée par les deux tiers des Français) ne devrait représenter que 20 à 30 sièges sur 577 ?… Il est à craindre que, contrairement aux espoirs que nous avions mis dans cette instance, la direction prise n’aboutisse à une impasse, voire à une aggravation de la situation actuelle.

Tous ces sujets donnent la vraie dimension du défi qui est devant nous : il s’agit de construire un projet de société qui permettra à la société française et aux sociétés européennes de trouver un autre horizon que celui, purement matérialiste, d’une société d’inégalité croissante. Une société efficace, et de justice croissante, une société où la démocratie n’est pas un vain mot, où le citoyen n’est pas seulement la cible d’une communication de tous les instants, mais considéré comme conscient et responsable, une société où l’État n’est pas seul, mais entouré de partenaires actifs et légitimes (entreprises, associations, collectivités, familles, etc.) Une société où le système de valeurs privilégie l’éducation, la formation, la recherche, l’épanouissement de l’individu, le pluralisme. Si ce sujet du projet de société vous intéresse, permettez-moi de vous renvoyer à l’article que j’ai écrit durant l’été dans la revue Commentaire : Du centre au projet démocrate…

Cette recherche d’un projet de société alternatif, et d’un mode de gouvernement nouveau, nous sommes seuls, me semble-t-il, à pouvoir en être aujourd’hui les promoteurs. Le parti socialiste traverse en effet une crise lourde, parce qu’elle est à la fois une crise de leadership et une crise d’inspiration. Cette crise l’empêche de suivre le chemin qu’ont emprunté il y a des années les socio-démocrates européens, eux-mêmes désormais (on l’oublie trop souvent) en interrogation sur leur modèle d’état providence. C’est notre responsabilité d’entrer de plain pied dans ces questions, sur lesquelles les Français ne manqueront pas de rejoindre les pionniers que nous aurons osé être.

De ce devoir de construction, en tout cas, je veux vous assurer qu’avec vous, si nombreux, je ne me laisserai pas détourner.

Pour tout cela, je vous donne rendez-vous les 30 novembre (pour les adhérents de l’UDF) 1er et 2 décembre, pour tous les MoDem, à Paris-Villepinte.

Affectueusement à vous tous.

François Bayrou

Pour vous inscrire au(x) congrès, rendez vous sur le site www.congres-udf-modem.fr

Le traité simplifié

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Une bonne nouvelle qui passe bien inaperçu entre le drame du couple Sarkozy, la grève de la SNCF et les larmes de Chabal: le traité simplifiésur les institutions Européennes vient d’être signé à Lisbonne. Cela intervient une peu moins de 2 ans après l’échec du référendum avec une mise en oeuvre rapide au 1er janvier 2009. Voyons cela plus en détails. 

Ce qui est conservé du projet de constitution:

Le Conseil européen aura un président permanent, qui assurera la représentation extérieure de l’Union, mettant fin à l’aspect le plus ubuesque de la rotation semestrielle des présidences par pays. Actuellement chaque pays préside l’union pour 6 mois tous les… 13 ans et demi !!! Mais la rotation restera pour la présidence des conseils des ministres sauf pour celui des affaires étrangères qui sera présidé par le haut représentant (voir plus bas).
La cohérence de la politique étrangère et de sécurité commune sera renforcée par la nomination d’un haut représentant, qui sera en même temps vice-présidentde la Commission européenne et disposera d’un important service diplomatique. L’UE disposera d’un véritable ministre des Affaires étrangères, même s’il n’en aura pas le titre, chose qui était prévu dans la constitution. Il remplacera le haut représentant actuel et le commissaire européen aux affaires étrangères qui faisaient double emploi. Il présidera le conseil des ministres des affaires étrangères de l’union.

Pour plus d’efficacité, la Commission, qui fait les propositions législatives, comptera, à partir de 2014, un nombre de commissaires égal à deux-tiers des État membres, alors qu’actuellement chaque État a « son » commissaire.

Le Parlement européenva étendre son pouvoir de co-décision législative avec les États membres sur les questions sensibles de justice, sécurité et d’immigration légale. Les Parlements nationaux pourront demander à la Commission de revoir une proposition s’ils jugent qu’elle empiète sur leurs compétences.

Le traité intégre la Charte des droits fondamentaux, 54 articles sur les droits du citoyen (liberté, égalité, droits économiques et sociaux).

Par pétition, un million de citoyens européens peuvent « inviter » la Commission européenne à « soumettre » une proposition législative dans un domaine donné.

En matière de coopération judiciaire et policière, la plupart des décisions seront prises désormais à la majorité, et non plus à l’unanimité.

L’unanimité demeure cependant la règle pour la politique étrangère, la fiscalité, la politique sociale ou la révision des traités.

Pour les décisions prises à la majorité, le vote à la double majorité- 55% des États représentants 65% de la population – remplacera l’usine à gaz actuelle de triple majorité.

 Clause de sortie: le traité introduit la possibilité pour un pays de quitter l’Union dans des conditions à négocier avec ses partenaires.

Ce qui a été abandonné

 Les références – hymne, drapeau ou devise- qui auraient selon lui permis aux citoyens de s’identifier à une construction européenne désincarnée.

De facto, le vote à la double majorité n’entrera en vigueur qu’en 2017et l’Union devra donc vivre dix ans de plus avec des mécanismes de décision qui datent d’il y a 50 ans, lorsqu’elle ne comptait que six États membres. Merci Attac !

Le Traité constitutionnel remplaçait tous les Traités existants par un document unique et lisible. Le nouveau texte conserve le Traité de Rome et le Traité de Maastricht, eux-mêmes déjà modifiés par les Traités d’Amsterdam et de Nice, en y apportant près de 300 modifications supplémentaires. C’est un mille feuilles législatifs! Les partisans du non parlaient d’un texte compliqué, on ne les entend plus…

Les concessions aux récalcitrants

Comme on pouvait s’y attendre, le rejet du projet de constitution obligeant à la réouverture des négociations a relancé le marchandage des Euro-sceptiques. Ceux ci ont eu gain de cause sur certains points mais on pouvait s’attendre à pire! 

Une bonne partie des discussions de la soirée à Lisbonne a tourné autour de la demande italienned’obtenir au moins un poste d’eurodéputé supplémentaire, afin de ne pas décrocher des pays de taille voisine, comme la France et le Royaume-Uni. Cela a été accordé à Romano Prodi, sous pression dans son pays. L’Italie disposera de 73 élus, comme le Royaume-Uni, contre 74 à la France. Du coup le nombre total de membres du Parlement européen passera de 750 à 751. Impressionnant !

A deux jours de leurs élections législatives, les Polonais, qui contestaient le nouveau système de vote prévu par le traité, ont obtenu le renforcement du mécanisme de « Ioannina », qui permet à quelques États, même s’ils n’atteignent pas la minorité de blocage, de geler pendant quelque temps une décision approuvée par la majorité. Ce mécanisme fera l’objet d’une déclaration jointe en annexe au nouveau traité, et un protocole précisera qu’il ne pourra être modifié qu’à l’unanimité. Pitoyable! Varsovie a arraché aussi la désignation d’un avocat général polonais auprès de la Cour européenne de justice. Si ça leur fait plaisir !!!

Le Royaume-Unia obtenu un statut d’exception. Il ne sera pas dans l’euro, choisira à la carte les coopérations policières et judiciaires auxquelles il souhaite adhérer et ses citoyens ne bénéficieront pas de la Charte des droits fondamentaux: c’est un « self-service », a regretté le député européen Andrew Duff, un libéral-démocrate britannique.

La mise en oeuvre:

Signature:Le 13 décembre à Lisbonne par les chefs d’État et de gouvernement.

Ratification:Elle sera organisée dans chaque État, au cours de l’année 2008, par la voie parlementaire ou référendum. L’accord de tous les États est requis. La phase de ratification pourrait être risquée dans certains pays. Ainsi Gordon Brown, le premier ministre britannique, doit-il faire face à une violente campagne des milieux euro-sceptiques qui demandent l’organisation d’un référendum. Seule l’Irlande est tenue par sa Constitution d’organiser un tel référendum. En France, le président Sarkozy a annoncé durant sa campagne qu’il opterait pour un vote du Parlement.

On peut regretter une ratification par voie parlementaire mais peut on faire autrement? Actuellement le rejet d’un seul pays sur 27 suffit à bloquer le processus. Et les votes négatifs sont souvent suscités par un rejet de la politique intérieur. On pourrait s’inspirer à terme de l’exemple Suisse qui valide un référendum moyennant majorité du peuple et des cantons. Bel exemple d’intégration Européenne si l’on comptait l’ensemble du corps électoral comme une entité unique tout en exigeant un vote favorable dans une majorité de pays de l’union.

Entrée en vigueur:Le traité s’appliquera à partir du 1er janvier 2009 si les procédures de ratification sont terminées. Clauses particulières. La réduction du nombre de commissaires n’aura lieu qu’à partir de 2014. Comme signalé plus haut,  le nouveau système de vote sera appliqué à partir de 2014 ou, si un État le demande, de 2017.

Ensuite:

Il faudra se mettre d’accord avant 2009 sur les noms des présidents de la Commission et du Conseil européen, ainsi que sur ceux du « ministre » des Affaires étrangères et du prochain président de l’Eurogroupe, fonction assumée pour l’instant par le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker.

Nicolas SARKOZY a déjà son idée: il verrait bien José Manuel Barroso rempiler à la Commission et estime qu’il serait « intelligent » que Tony Blair préside le Conseil européen.

Lorsque cette épreuve sera surmontée, les détenteurs des nouveaux postes devront se créer un espace pour exister, comme le montre la lutte incessante de Juncker pour parler au nom de l’euro dans les enceintes internationales comme le G7.

 Le président du Conseileuropéen devra se battre face à 27 chefs d’État et de gouvernement qui n’entendent pas, Nicolas Sarkozy en tête, lui céder les premiers rôles.

Le responsable des Affaires étrangèresde l’UE, qui sera enfin doté d’un service diplomatique et d’un budget à sa mesure, devra jouer des coudes face à des ministres et à leurs administrations jalouses de leurs prérogatives.

Le Royaume-Uni a mené une bataille de tranchées pour limiter son pouvoir et il faudra une véritable révolution culturelle pour que la diplomatie française cesse de faire cavalier seul.

Enfin, la durée de vie du traité n’est pas définie et certains arrangements, comme le nombre de sièges au Parlement européen de commissaires, devront à court ou moyen terme être révisés, ce qui laisse présager d’autres querelles.

Et au delà ?

Dans quelques années, sous la pression du Parlement européen et des citoyens, on regroupera l’ensemble de ces dispositions dans un seul texte, qui donnera à l’Union européenne sa charte fondatrice, cohérente et lisible.

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Pour finir dans l’allégresse, vous pouvez écoutez l’ode à la joie, l’hymne de l’union Européenne qui n’est autre que la neuvième symphonie composée en 1823 par Ludwig van Beethoven: http://europa.eu/abc/symbols/anthem/index_fr.htm

Source: http://vge-europe.eu/

Divorce socialiste

                    Page d’acceuil: dodiblog.unblog.fr/ 

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Ségolène Royal et François Hollande ne se supportaient plus. Ils en ont tiré la conclusion logique en se séparant.

Je viens de lire le dernier numéro du Nouvel observateur, hebdomadaire auquel je suis abonné. Des lecteurs, tous de gauche, exprimaient leur point de vue sur la façon dont il convient de réformer le parti socialiste.

Une petite majorité semblait proner la ligne social démocrate et l’alliance au centre. Une importante minorité penchait pour le retour vers les « vrais valeur de gauche », tendance années 70, programme commun et lutte des classes. Des points de vue bien peu conciliables. Quelques uns, sans doute les plus clairvoyants, souhaitaient tout simplement le divorce entre ces 2 tendances!

Depuis le référendum de 2005  sur la constitution Européenne et le fiasco qui en avait suivi au parti socialiste, on peut légitimement se poser la question de la raison d’être de ce parti. 

Jean Luc MELENCHON, sénateur socialiste,  reprenait dernièrement à son compte cette brillante idée du divorce. Je suis pour une fois entièrement d’accord avec ce magnifique spécimen de dinosaure de gauche. http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-923662,0.html?xtor=RSS-3208

Souhaitons donc qu’avec ses collégues Fabius et Emmanueli, il joigne le geste à la parole en allant jouer avec ses amis communistes en compagnie de l’éternelle Arlette et du facteur.

Ils laisseront ainsi l’occasion de s’occuper des affaires sérieuses à ceux qui, au sein du parti socialiste, ont compris que le monde a changé de siécle et même de millénaire . Et peut être de revenir au pouvoir dans 5 ans, avec pourquoi pas une alliance au centre.

L’attitude des électeurs centristes en cas de désistement est intéressante à observer. Au second tour des élection présidentielles, 40% ont voté pour Sarkozy, 40% pour Royal, 20% choisissant l’abstention ou le vote blanc. Au second tour des législatives, 56% ont voté pour la gauche. Ils sont donc prêt à favoriser un contre pouvoir de gauche mais certainement pas à lui donner le pouvoir dans le cadre de son positionnement politique actuel.

Le parti des verts pourrait aussi s’inspirer de cette notion de séparation salutaire. Ils ont en effet réussi la performance de passer de 5% à 2% des voix entre les élections présidentielles de 2002 et de 2007. Pourtant un boulevard s’ouvrait devant eux, personne ne contestant plus le réchauffement climatique.

Pendant ce temps, les écolos de Belgique, pays ou je me trouve actuellement passait de 4 à 12% en pronant un programme pragmatique et réaliste. N’est il donc pas necessaire pour nos verts Français de se délester de la frange marxisante de leur militants, plus intéressés par la rhétorique et les débats stériles que par l’écologie?

Olivier Dodinot

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Le gouvernement Fillon…

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L’UDF/MOUVEMENT DEMOCRATE est un parti de gouvernement, et qui sera nécessairement un jour à la gestion des affaires de la Nation. Nous ne sommes pas un parti de contestation systématique, qui comme d’autres n’ont aucune volonté affichée de gouverner la France. Notre volonté est de construire, non pas de détruire.

Notre souhait est de rassembler autour d’un programme central de gouvernement, toutes celles et ceux qui désirent avancer, sans sectarisme, sans a priori d’appartenance à telle ou telle sensibilité. François BAYROU s’est présenté et a présenté son programme et sa manière de voir les choses, dès les élections présidentielles. Il a obtenu de manière naturelle ce rassemblement autour de ses idées.

Nous avons assisté ces derniers jours à la création du gouvernement UMP de Monsieur François FILLON, et cela nous a appris déjà plusieurs choses :

1- Aucun des députés UDF, anciens ministres du cabinet M. DE VILLEPIN, comme par exemple Mr. DOUSTE BLAZY ou Mr. DE ROBIEN n’ont été nommés ministres, alors qu’ils ont été de bons chiens de chasse pendant la campagne du 2ème tour des présidentielles, pour amener leurs 22 collègues à appeler à voter pour M. SARKOZY à ce 2ème tour.

2- Un seul de ces 22 députés UDF a été intégré à l’équipe gouvernementale, Hervé MORIN. Il a été nommé ministre de la Défense.

Nous savons tous que sous le régime de la 5ème République, la Défense est la chasse gardée du Président de la République ! Nous pouvons en déduire le poids de ce ministre ! Il n’aura pas son mot à dire, il sera là pour passer en revue les troupes aux commémorations !

3- Un militant PS, Monsieur KOUCHNER, a été appelé au ministère des affaires étrangères et européennes. Il a accepté.

Il faut prendre du recul sur cette nomination qui représente pour lui SA consécration, n’ayant jamais été reconnu par ses Pairs, ayant l’image du bon samaritain, mais par contre très aimé des français dans ses positions à travers les Organismes Non Gouvernementaux !
Quand on sait que là aussi, la politique étrangère est un peu chasse gardée du chef de l’Etat, et que M. SARKOZY a déjà bouclé avec l’Allemagne, l’Espagne et la Grande Bretagne, la position du retour de la France dans l’Europe, avant son investiture !… Quel rôle aura M. KOUCHNER si ce n’est secrétaire général parapheur de l’Elysée, en matières européennes !

Un ex militant PS, Monsieur BESSON, sans notoriété nationale, dissident de son parti par incompatibilité personnelle avec sa candidate et son équipe de campagne présidentielle. Il est nommé « Chargé de la Prospective et de l’Evaluation, des politiques publiques »… ! autrement dit C.P.E. !…

Nous ne voulons pas être offensant ! Mais tout de même…
Nous voulons vous mettre en garde !

- Il n’y a pas d’ouverture. M. SARKOZY a voulu juste avant les législatives faire du « BAYROU », en affichant des étiquettes sans consistance. Mme ROYAL l’avait fait elle aussi entre les deux tours !
- Cela fait beaucoup penser à un gouvernement provisoire de campagne législative, de remerciements pour loyaux services et de poudre aux yeux des électeurs !
- Après avoir été utilisés et quelque peu manipulés, que vont devenir les 22 députés égarés !
- Quand nous lisons dans la presse ces types de commentaires « … l’équipe gouvernementale transcende les clivages politiques … », nous n’en croyons pas nos yeux !…
- Il n’y avait pas non plus d’ouverture dans le programme présidentiel de M. SARKOZY ! Bien au contraire, il en fustigeait ceux qui la prônait, et particulièrement François BAYROU.

Le quinquennat de M. SARKOZY, débute par une présentation de son gouvernement en « trompe l’œil ». Le PS est en complète guerre de pouvoir interne.

Seul, le MOUVEMENT DEMOCRATE tient une ligne claire, il travaille et se consolide de toutes parts (65.000 pré inscriptions en 10 jours !). Nous sommes solides, appuyez-vous sur nous !

René ROBERT

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