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Lettre ouverte à mes copains Mauberristes

Bonjour à tous

Vous avez été nombreux à me suggérer de faire partie de la liste Mauberret. « Olivier, avec toutes tes idées, tes projets, c’est là que tu dois être ! Il est communiste, tu es centriste, mais ce n’est pas cela qui compte, c’est le programme. »

 C’était effectivement le choix de la facilité. On monte dans le wagon, bien au chaud, les pieds sous la table et en route vers la mairie, voir le conseil communautaire !
J’ai fait un autre choix, beaucoup plus compliqué, celui de tenter de créer une troisième liste. Compliqué voir un peu « suicidaire », diront certains. Il faut :
 - Rassembler 15 personnes.
 - Faire 10% au premier tour pour pouvoir se maintenir au second.
 - Faire 12 à 13 % au second tour pour avoir un élu
 - Pour en avoir deux, il faudrait être la seconde liste, ce qui relève de la politique fiction.
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple, pourquoi choisir les chemins tortueux quand l’autoroute Mauberrienne s’offre à vous ?
Je respecte la capacité de travail indiscutable de votre leader (maximo). J’ai plus de doutes sur ses méthodes de travail, sur l’efficacité et la rapidité des résultats de celui çi. J’y reviendrai.
J’observe chez certains de vous une véritable admiration pour le grand homme. J’ai entendu parler de « visionnaire ». Or le grand homme, s’il est élu, fera inévitablement des erreurs ! Saurez vous retomber sur terre et lui dire clairement ? D’autant que l’animal peut parfois se montrer rigide…
Vous le savez, sa couleur politique me pose aussi problème, même si elle vient d’un passé familial bien connu et tout à fait respectable. Il souligne qu’il sera marginal dans l’équipe mais s’il est élu, il en sera tout de même le maire ! Bon les petites blagues à propos des chars Russes sur le Breuil de Mens, sont évidemment à prendre au troisième degré !
Je suis allé à la première réunion de votre liste en Octobre. Je l’ai trouvé effroyablement longue, verbeuse, théorique. J’ai décidé de ne pas aller plus loin. Par la suite, les échos que j’ai eu des suivantes m’ont confirmé que j’avais fait le bon choix.
L’un d’entre vous semble conscient du problème, redoute le consensus mou et me demande encore une fois de venir faire le poil à gratter dans votre équipe.
Or un électron libre doit être totalement libre. Si par miracle je suis élu, j’aurai une attitude à priori constructive. J’étudierai vos projets avec bienveillance, je vous ferais part des miens avec insistance. Je pronerai la rapidité, l’efficacité, la modernité. Le fait de développer une économie écologique et pas seulement de quemander des subventions. Je saurai aussi être critique à l’intérieur de l’équipe municipale si elle venait à trop théoriser, à repousser les décisions d’études en études par exemple.
Mais en bon électron libre, ne devant rien à personne, je pourrai en cas de blocage persistant porter nos différents sur la place publique par des moyens que je maitrise parfaitement… Rentré dans le rang, solidaire de votre équipe, je ne pourrai évidemment pas m’offrir un tel luxe sauf à être déclaré traitre à la cause.
Bien amicalement à tous
Olivier Dodinot
Lettre ouverte à mes copains Mauberristes dans 2014 Municipales cleardot

NB : Tout ceci ne constitue pas une réponse aux questions de Perrine. Notre conseil politique a transmis ses interrogations pour analyse à notre bureau d’étude… Réponse lui sera faite en temps voulu. 

Lettre ouverte

Mens, le 4  janvier 2014

Monsieur  le Président,

Hébergeur et ancien vice-président de l’Office de Tourisme du canton de Mens, je voudrais vous faire part de mes plus vives inquiétudes concernant l’avenir du tourisme dans le Trièves.

Je viens de constater avec une grande déception que l’Office de Tourisme de Mens est fermé pour toutes les vacances de Noël,  excepté  trois demi-journées.

Ceci arrive après l’expulsion par vos services de l’Association Trièves Tourisme de son local le vendredi 21 juin. Il y a deux ans cette association était forte de plus 120 adhérents, avec 9.900 euros de cotisations. Aujourd’hui les adhérents ne sont plus que 25 et les cotisations sont tombées à 1200 euros. Cette traduction de démobilisation des bénévoles est peut être liée au sentiment de non prise en compte par la politique de la CDC. Il semblerait que  la Communauté de Communes  ne considère pas les militants associatifs comme des partenaires mais plutôt comme des concurrents et ne cherche pas à les associer ; alors que pour eux  c’est de leur survie économique et de l’installation de leurs enfants ou de  leur  successeur dont il s’agit.

Comme vous le savez, l’association n’a plus de bureau, son matériel est stocké dans les anciens bâtiments peu sécurisés du Conseil Général, alors que le local où elle était logée rue de Breuil au centre de Mens, est toujours  inoccupé et semble servir de débarras. En juillet je vous ai adressé une pétition signée par une quarantaine de personnes, dont la moitié de commerçants de Mens demandant la restitution des locaux de l’association Trièves Tourisme, je n’ai toujours pas eu de réponse de votre part. Nous espérons toujours que l’association retrouve ce local adapté à sa fonction d’animation et de  dynamisation du tourisme local, en synergie avec les attentes des professionnels économiques.

Auparavant, dans le cadre de l’Office de Tourisme du canton de Mens, grâce à une bonne collaboration entre bénévoles, élus politiques et salariés, nous avions réussi, en quelques années, à créer une dynamique associative et un véritable pôle de compétences avec des professionnels dont certains interviennent au niveau international. La synergie professionnels/bénévoles et professionnels/salariés mettaient l’Office de Tourisme au cœur des différentes manifestations qui attiraient et retenaient plus de touristes. Cette collaboration permettait, en cas de besoin, d’élargir les plages d’ouverture de l’office avec des bénévoles motivés par la promotion du tourisme.

Hébergeur, avec d’autres, je constate, après bientôt deux années de fonctionnement de la fusion de la Communauté de Commune, qu’une seule réunion appelée « forum » a eu lieu le 26 novembre 2013 ; elle portait essentiellement sur la  taxe touristique, mais il n’y a pas eu de présentation d’une politique touristique claire ni de la liaison Trièves Vercors qui nous questionne. Nous attendons avec intérêt, comme convenu, le compte rendu de cette réunion.

Nous vous saurions gré de bien vouloir organiser, avant les élections municipales, une réunion avec les professionnels  touristiques du Trièves pour dégager des éléments de bilan sur la politique touristique conduite depuis deux ans; ceci permettrait à la future équipe qui sortira des prochaines élections de tenir compte des expériences vécues pour ne pas tout reprendre à zéro et s’appuyer sur les points positifs.

Une politique  touristique communautaire pour le Trièves devrait tenir compte des spécificités des territoires ; en effet  pour le secteur de Gresse en Vercors et des Balcons  il s’agit d’un tourisme de masse pour faire fonctionner une station touristique. Alors que pour les cantons de  Clelles et de Mens, c’est une forme de tourisme plus ciblée, que l’on peut qualifier d’écotourisme, c’est-à-dire un tourisme qui n’est pas une fin en soi, un tourisme avec de petits effectifs mais qui a un impact très fort sur  toutes les activités économiques, culturelles et sur les commerces. Ceci permet de maintenir toute l’année, un haut niveau de services, eut égard au nombre d’habitants du Canton de Mens.

Dans l’attente de votre réponse sur mes interrogations, et dans l’espoir que l’Association Trièves Tourisme retrouve ses locaux pour faire son travail d’animation touristique dans des conditions normales, avec des soutiens  financiers et humains et en synergies avec les élus de la Communauté de communes du Trièves.

Je vous assure Monsieur le Président de mes respectueuses salutations.

 

Claude Brand

Ca pue en France comme dans un polar

Le cycle « projections/conférences » Béchamelle a commencé depuis la rentrée et nous nous approchons sérieusement de la 4e soirée de ce cycle, ce jeudi 5 décembre à 20h, toujours au cinéma de Clelles. Ce soir là, nous avons l’honneur d’accueillir Philippe CORCUFF, maître de conférence à Sciences-Po Lyon, libertaire et auteur de nombreux livres et articles, tout juste de retour du kurdistan iranien et d’une rencontre avec Christiane TAUBIRA, ministre de la justice, suite à la publication de son article sur rue89 intitulé « ça pue en France comme dans un polar » du 16 novembre 2013:

La conférence s’intitule « l’éthique du polar comme réponse à la mort cérébrale de la gauche ».
Bref, ne manquez ce rendez-vous sous aucun prétexte amis trièvois et grenoblois (et même d’ailleurs) et parlez-en autour de vous. Il y a de la place pour les copains (127 en tout).
Pour ceux qui n’auraient pas pu assister à la précédente soirée et à la projection de « Notre Monde » le 7 novembre, c’est encore possible ici par morceaux en cliquant sur les visages: http://www.notremonde-lefilm.com/webdoc.html.
Et enfin, nous comptons toujours sur votre soutien, moral ou au moins financier, indispensable à la réussite de notre festival. Pour l’édition de « l’échappée (re)belle » de mai dernier, les adhésions ont permis de financer 25% de l’événement (971€ avec 95 adhérents) et comme nous ne manquons pas d’ambition, nous aimerions doubler ces chiffres pour 2014 (ô toi, politique du chiffre et de l’argent…).
Bulletin d’adhésion 2014 disponible ici: http://asso-bechamelle.blogspot.fr/#!/p/blog-page_4800.html
Comme vous l’aurez compris, le principe est simple: reprenez votre adhésion pour 2014 et faites adhérer un proche pour la modique somme de 5€ au moins (10 € adhésion militante et plus si vos moyens vous le permettent. Le record l’an dernier était de 100 €). A ce jour, 35 adhérents, c’est un bon début pour une année qui n’a même pas commencé. Et encore bref, on compte sur vous!!! En avant-première, voici le noms des intervenants pour le prochain festival « l’échappée (re)belle » du 23 au 25 mai 2014 à Clelles et au Percy:
Pensez à bloquer votre week-end, impensable pour un adhérent de l’assoce Béchamelle de ne pas faire parti de l’événement!!!
  • Pierre Carles, réalisateur de films en(g/r)agés
  • Henri Sterdyniak, économiste atterré
  • Baptiste Mylondo, enseignant en économie et philosophie politique (« Un revenu pour tous », « Ne pas perdre sa vie à la gagner »…)
  • Nina Faure, réalisatrice de court-métrages
  • Julien Brygo, journaliste au Monde Diplomatique entre autres
  • Laurent Burlet, journaliste à rue89 Lyon
  • Jean-Louis Rioual, journaliste et producteur de programmes radiophoniques (France Culture, Arte Radio…)
  • Dupain pour la musique, dont leur titre Feniant est sur Attention Danger Travail, de Pierre Carles.

Plus d’autres surprises, artistes et spectacles…
Si vous avez des questions ou des remarques, nous sommes à votre écoute…

Plein de bises et de solidarité,
Le collectif Béchamelle

Réponse de femmes

Il y a quelques temps, j’envoyais la missive suivante à près d’une quarantaine d’élus du Trièves et des environs :

De : olivier dodinot ododinot@yahoo.fr
Envoyé le : Dimanche 25 août 2013 18h51
Chèr(e)s élu(e)s
Le site ChargeMap s’occupe de recenser toutes les bornes de recharge pour véhicules électriques : http://fr.chargemap.com/
La première borne « officielle » de ce type vient de faire son apparition dans le Trièves : http://fr.chargemap.com/points/details/gite-la-petite-grange. Vous noterez au passage le coté « carte postale » que je lui ai donné. Elle ne m’a pas couté un sou puisqu’il s’agit d’une prise domestique ordinaire, simplement déclarée ouverte au public sur le site. Elle permet une recharge de type lente (6 à 8 heures) pour des voitures telles que les Renault électriques Twinzy, Kangoo ou Fluence, pour la Nissan Leaf ou encore la Smart électrique. Elle n’est pas adaptée pour la Renault Zoe qui nécessite une borne spécifique mais on travaille la question…
Un des freins est le manque de borne et ce type d’initiative peut aider au démarrage.
On pourrait donc encourager les hébergeurs, commerçants et prestataires du Trièves à offrir une prise de recharge et à la déclarer sur le site. Par exemple en intégrant ce critère dans la charte écotouristique du Trièves. Un Trièves constellé de points bleus sur la carte de France de Chargemap ne pourra qu’attirer cette nouvelle forme de tourisme !
Plus tard, on pourrait imaginer quelques prises de recharge rapide dans les chefs lieux, en commençant par Clelles au bord de la 1075. Les automobilistes en mal de kilowatt y ferait une escale le temps d’un repas, un premier arrêt avant de revenir… Le prix diminue : http://fr.chargemap.com/blog/nissan-bornes-de-recharge-rapide-moins-cheres/
Pour savoir d’où on peut venir et jusqu’ou on peut aller du Trièves en voiture électrique :  http://www.jurassictest.ch/GR/
Bien cordialement
Olivier Dodinot
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Je n’ai eu que deux réponses, de deux femmes, l’une de gauche, l’autre de droite, le bonheur et la volupté pour un centriste !
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De : Frédérique Puissat
À : olivier dodinot ododinot@yahoo.fr
Envoyé le : Jeudi 29 août 2013 14h27
Objet :Re:

Je crois Olivier que vous êtes dans ce domaine un précurseur.
Mais en même temps, ce phénomène se développe, dans la logique de récession de ressource que nous connaissons et d’évolution de la technologie, de façon très rapide…. Je me dits aussi qu’à terme c’est un peu comme l’ADSL, le développement se fera à coup sur via les collectivités….
Bonne fin de we
Frédérique
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Réponse de femmes dans Ecologie battistel-copier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le traitement des eaux : réponse de Jérome Fauconnier

On se rappelle mon échange avec Frédéric Puissat, vice présidente de la CDC du Trièves, concernant le traitement des eaux => Le débit de l’eau.

Aujourd’hui la réponse de Jérôme Fauconnier, lui aussi vice président de ladite CDC, en charge des ressources naturelles, de l’eau et de la chaufferie bois.

De : Jérôme Fauconnier
À : ododinot@yahoo.fr
Envoyé le : Dimanche 22 septembre 2013 23h08
Objet : Communauté locale de l’eau

Bonjour,

je me permets de vous écrire car j’ai lu sur votre blog un sujet concernant une délibération que j’ai portée au dernier conseil communautaire du Trièves, ainsi que le commentaire qu’en a fait Frédérique Puissat.
Avec elle, je partage (entre autres…) un goût très modéré pour les superstructures technocratiques qui nous sont imposées depuis plusieurs années par des gens persuadés qu’il vaut faire de façon coûteuse et compliquée ce qui était jusqu’à alors pris en charge sobrement par des élus motivés. Ces structures dépouillent petit à petit les collectivités de proximité de leurs compétences au profit de techniciens éloignés des réalités de terrain et d’élus professionnels qui se partagent les postes de responsabilité. Leur nature expansionniste leur fait s’étendre à plusieurs dizaines, puis centaines de communes, rendant leur gouvernance tout à fait théorique : quelques « happy few » y fixent en toute opacité les contributions (généralement à la hausse) ou les taxes, commandent avec cette manne de coûteuses études à des bureaux privés qui concluent généralement à la nécessité de fixer de nouvelles normes. Comme les collectivités de terrain sont incapables d’y faire face, on leur enjoint de transférer de nouvelles compétences, et la boucle est ainsi bouclée.
Ces dernières années ont ainsi vu des compétences comme l’électrification, la gestion des cours d’eau, de l’urbanisme passer à de telles technostructures où le seul rôle encore dévolu aux élus de terrain est de venir quelques fois l’an s’assoir dans un gymnase au milieu de plusieurs centaines de leurs pairs pour sagement écouter un PowerPoint lénifiant qu’on appelle Assemblée Générale, ou Conseil Syndical. Ils peuvent alors lever le bras quand on le leur demande pour approuver un budget et un programme d’action totalement opaques, et éviter de poser des questions s’il veulent pouvoir faire accepter quelques dossiers de travaux pour leur collectivité, ou adopter quelques modifications marginales en leur faveur.
Or, la délibération qui était présentée lors du dernier conseil communautaire me semble relever d’un tout autre type de coopération intercommunale : il s’agit, dans la Communauté de l’Eau Potable, sans abandonner la moindre compétence, de faire des travaux collaboratifs entre collectivités ayant les mêmes préoccupations, mais pas forcément les moyens en temps ou en personnel pour les régler seules : faire le règlement d’un service des eaux juridiquement sécurisé, mettre en place une tarification sociale de l’eau, faire un bilan des besoins et des ressources, rédiger un rapport de service à partir des indicateurs de performance, échanger ses expériences… Toutes ces actions permettent aux participants de s’enrichir mutuellement et outre leur participation, une contribution annuelle leur est demandée qui sert à couvrir le salaire d’une animatrice et de stagiaires (généralement subventionnés) qui assurent les recherches documentaires ou les rapports de ces actions.
Faire ensemble ce qu’on ne peut pas faire seul, sans forcément en abandonner la compétence à une autre collectivité, voilà qui me semble l’esprit véritable de la collaboration entre communes, et je veux croire que c’est encore possible. Je reconnais que ce n’est pas la vision dominante, et ceci explique sans doute le manque de conviction de certain(e)s de mes collègues au dernier conseil communautaire.
L’avenir nous dira qui de nous avait raison, et je suis prêt à venir en discuter dans quelques années, quitte à mettre un peu d’eau (du Trièves) dans le vin de mes contradicteurs.
Bien cordialement
Jérôme Fauconnier
Mairie d’Avignonet
38650 Avignonet

Boulevard Edouard Arnaud : suite

On se souvient de l’article sur les futurs travaux du Boulevard Edouard Arnaud

Et de la réponse de Monsieur Jean Paul Mauberret :  Boulevard Edouard Arnaud : la réponse de John Pol the first

Voiçi maintenant un commentaire de Monsieur Bernard Coquet, habitant de Mens. La signification des acronymes est en bas de page.

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  Note concernant l’aménagement du Bd Edouard Arnaud

A  l’attention de Madame le maire et de M. JP Mauberret adjoint à l’urbanisme

Comme suite à la réunion d’information que vous avez organisée le 29 aout 2013 et comme vous y avez invité les participants je développe ici les raisons qui ont motivé mon intervention en cours de séance.

J’avais évoqué la nécessité de concevoir un plan d’aménagement du Bd qui soit en adéquation avec le caractère urbain  du quartier en insistant sur le fait que nous avions là  le devoir de bien traiter une des entrées principales de Mens.

Le problème des entrées de Mens est en effet posé depuis une quinzaine d’années au moins (j’avais d’ailleurs fait une note de suggestions sur ce sujet en 1999 en insistant sur  la référence historique qu’il convenait de garder à l’esprit pour  que les aménagements puissent« coller » au mieux au caractère  spécifique du bourg).

1 – L’aménagement du Bd Ed. Arnaud doit être réalisé en cohérence avec    les réflexions  issues des réunions OPA et notamment celle du 20/12/12, avec les travaux de conception de l’AVAP. Il ne peut être considéré comme un morceau indépendant des autres sections des traversées du bourg ni comme détachée des voies qui structurent le bourg ancien.

Cette partie des traversées de Mens au surplus se trouve sur l’emplacement des anciennes murailles  et des fossés qui les entouraient. C’est dire que l’emplacement est très sensible. Y aurait-il matière à demander l’avis de la DRAC ou de l’INRAP pour les travaux de sous sol ?

2 - La partie de voierie concernée doit être traitée comme une rue et non comme une route départementale ordinaire. Elle constituera une partie du paysage urbain. Cette partie sera prolongée par d’autres et c’est donc une conception d’ensemble qui doit être adoptée. Ceci ne peut pas aller sans consultation préalable de la population. Nous retrouvons là la liaison avec les travaux de l’AVAP et les modalités de son approbation .En outre  la configuration qui lui sera donnée devra tenir compte des impératifs de sécurité des piétons d’abord, puis de tous types de véhicules ensuite.

3 - Les plans qui nous ont été présentés n’avaient que les caractéristiques d’une route. Ceci n’est évidemment pas acceptable. La décision du Département de refaire le revêtement de la chaussée n’est pas une raison suffisante pour ignorer les besoins de requalification des entrées de Mens ou considérer que celle qui nous occupe aujourd’hui puisse pour des raisons diverses (délais par exemple, ou programme départemental) être retirée du projet d’ensemble que la commune de Mens élabore au travers de l’AVAP. C’est une des raisons pour lesquelles j’avais demandé en séance si un plan d’aménagement avait été fait. Visiblement il n’y a rien d’établi sur ce sujet.

4 - La consultation annoncée en fin de séance sur les aménagements de surface ne devra pas se borner à proposer des détails. C’est de l’aspect de la rue qu’il s’agit : sols,
cheminements, accès divers aux habitations et aux locaux d’activité plantations, aménagements paysagers des places de stationnement, mobilier urbain, emplacement des containers pour le tri sélectif des déchets (va-t-on enfin commencer à voir la fin de ces bacs débordants, en désordre et polluants qui « trônent » comme les   marqueurs singuliers  des entrées de Mens !).

En conclusion, si le souci d’informer la population est louable, les démarches en ce sens auraient dues être faites avant la définition des marchés de travaux et à fortiori avant leur passation. Les problèmes que je pose auraient pu être traités et des solutions proposées. Si je ne me trompe tant au cours des réunions OPA que celles nombreuses consacrées à la définition de l’AVAP il n’a été question avec précision du projet de rénovation du Bd Ed. Arnaud. C’est regrettable, mais il n’est peut-être pas trop tard pour remettre ce dossier à sa vraie place : celle de la première requalification des entrées de Mens avec un aménagement paysager urbain à la dimension du bourg.

                                                                  Bernard  COQUET
(15/09/2013)

AVAP: Aire de Valorisation Architecturale et Paysagère( qui remplace et amèliore la Zone de Protection du Patrimoine de l’Architecture et du Paysage ZPPAUP).

OPA: Opération Programmée d’Aménagement.

PLU: Plan Local d’Urbanisme(ex- POS Plan d’occupation des sols).

INRAP: Institut National de Recherche Archéologique Préventive.

DRAC : Direction Régionale des Affaires Culturelles.

Trièves, tourisme et confusion : deuxième réponse

 J’ai publié récemment un court article sur un problème qui me tient à cœur => Tourisme en Trièves
Après la première réponse de Monsieur Samuel Martin, président de la communauté de commune du Trièves et maire de Monestier du Percy, voici celle de Madame Agnès Leclercq, présidente de Trièves tourisme a bien voulu me faire l’honneur d’une réponse.
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L’ARTICLE

On connaissait le site de l’association Trièves tourisme.

http://www.trieves-tourisme.fr/

Voici maintenant le site touristique de la Communauté de Communes du Trièves.

http://www.trieves-vercors.fr/

Curieuse dualité… Deux sites internet, payés en tout ou partie par l’argent publique, qui se font concurrence pour un même territoire…

Comprenne qui pourra !

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La réponse de Samuel Martin

L’association Trièves Tourisme ayant refusé de nous céder gratuitement leur site  financé, preuves à l’appui, par la CDC de Mens, nous n’avons pas eu d’autres choix que de créer le nôtre ! Et je n’aime pas du tout que la collectivité publique paye deux fois la même chose, mais alors pas du tout !

Samuel Martin

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La  réponse d’Agnès Leclercq

L’Association TRIEVES Tourisme est propriétaire en son nom propre bien avant la fusion d’un site Internet qui a été soutenu au fur et à mesure des années et ce surtout depuis 2010 car la consultation par les visiteurs avait augmenté de 17 %. Il a été décidé alors dans le budget 2010 de l’améliorer en inscrivant au Budget  une dépense de 6931 € pour un budget de fonctionnement de 118 418 € (constitué pour les recettes de 30 000 € subventions de diverses sources, de 20 000 € de la CC du Canton de Mens, de 6973 € d’adhésions et bien d’autres recettes venant d’animations touristiques et de services à la population).

En 2011, le nouveau site Internet web2.0 a permis de visualiser les disponibilités des hébergeurs et à terme de pouvoir réserver directement en ligne son hébergement : augmentation de +210 % de pages vues par rapport à la version précédente : inscription au budget 2011 d’une dépense de 3880 €.

Au moment de la fusion, dans un document exhaustif sur la passation des affaires entre la CC du Canton de Mens et la CCT, présenté aux Elus du Conseil communautaire du Canton de Mens le 15 décembre 2011, le point concernant le site Internet avait été mentionné comme étant à régler obligatoirement.

Cela n’a pas été reçu comme point crucial à résoudre (comme bien d’autres points d’ailleurs) et ce n’est que le 4 octobre 2012, (alors que nous avions demandé à maintes reprises de régler ce point-là, entre autres par lettre recommandée à M. le Président de la CCT avant le 20 août 2012), que ce dernier nous enjoint de céder au plus vite notre site et ce gratuitement.

Dans le budget 2012, nous avions inscrit pour le développement du site environ près de 3000 €, répondant ainsi à la demande d’Isère Tourisme en 2011, de partir comme les autres OT, dans l’objectif commun à tous « Le défi numérique ». Les 3000 € ont servi à mettre en place les moyens techniques du flash code que tout visiteur peut capter avec un smartphone. Et nous les avions déjà dépensés puisque c’était une décision du Conseil d’administration de l’association prise en 2011. Clelles et Mens avaient un partenariat à cette époque pour le site et la brochure en commun. Ouverture donc à une première fusion de moyens techniques et d’intérêt touristique.

Le 4 octobre 2012, nous avons refusé de céder le site gratuitement mais nous voulions bien le faire avec la prise en charge au moins de la dépense de 3000 € faite en 2012 . Nous voulions bien le faire dès le moment où les Elus communautaires auraient été en mesure de produire leur propre site en intégrant le nôtre et en se positionnant sur le nom promotionnel pour le territoire.

A la fin de l’année 2012, l’accord financier à ce sujet n’était pas acquis et le site a continué à exister car il fonctionnait très bien pour tous les visiteurs (beaucoup de services, agenda des expos et événements, centrale de disponibilité, flash code etc,…convivial et opérationnel)

Le 20 mars 2013, nouvelle rencontre avec M. le Président de la CCT : nouvelle demande de céder le site, le nom de domaine pour la promotion du territoire. Nouvelle réponse de notre part, accord de céder dès que la CCT serait prête avec prise en charge de la dépense de 2012 .

La CCT invoque le fait que le site a été payé par l’argent public : certes, on peut voir les choses ainsi. Sauf que dans le budget de l’association ex-Office de tourisme du Canton de Mens puis association TRIEVES tourisme, il n’y a jamais eu de comptabilité analytique qui aurait permis d’affecter un % spécifique à la création du site, à son amélioration fonctionnelle, etc…sur les recettes qu’elles soient privées ou publiques. Comment en effet dire, il est à la CCT parce qu’il a été payé par l’argent public ? pourquoi ne pas dire, il a été payé uniquement par les cotisations des adhérents de 2010,  6973 € ou par une partie des recettes générées par les subventions obtenues du Conseil général ou Conseil régional pour la Foire Bio (30 000 €) ou par les entreprises privées avec lesquelles nous avions conventionné et pourquoi dire uniquement, par la subvention du Canton de Mens (20 000 €) ?

Et il n’a jamais été spécifié non plus à l’association fin 2011, au moment de la fusion, que son site devait changer de propriétaire et de nom. Nous payons un informaticien pour l’amélioration régulière du site, pour les informations qui y sont produites, pour le nom de domaine, son référencement et son hébergement.

Nous avions, en notre temps au cours d’une commission tourisme début 2012, fait part verbalement de notre questionnement justement à propos de s’adresser à des cabinets d’étude, de communication et d’infographisme  en vue de créer un nouveau site alors que le nôtre existait et qu’il fonctionnait bien, alors que des professionnels du tourisme dans nos rangs sur le territoire étaient en mesure de fournir la prestation nécessaire à la création su site du territoire Trièves sans dépenser de l’argent public en plus.

Mais nous n’avons pas été entendus ce jour-là…

Notre site n’est pas concurrentiel : il apporte des services complémentaires, il a augmenté cet été de 22 % de consultation. Il nous sert aussi grandement pour la communication sur nos activités d’animations touristiques et nous ne pouvons nous en passer actuellement sans un autre moyen de communication.

C’est un atout pour le Trièves en ce moment et rien n’est à exclure dans une redéfinition de l’alliance avec la CCT dans le domaine du tourisme.  .

Ville des Alpes

Le secteur du bâtiment joue un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique : les ménages consomment chez eux un peu plus d’un tiers de l’énergie finale consommée dans les Alpes. Cette énergie produite principalement avec du fioul et du gaz naturel est surtout utilisée pour le chauffage et la climatisation des bâtiments. Or, les maisons anciennes et mal isolées constituent l’essentiel du parc bâti dans les Alpes. Ce secteur offre donc un potentiel important en termes de lutte contre le changement climatique. La réhabilitation énergétiquement performante de bâtiments anciens avec des matériaux écologiques permet d’économiser une grande quantité de CO2 tout en augmentant la qualité de vie. Les villes, qui rassemblent les deux tiers de la population alpine, jouent un rôle important dans ce défi.

Le séminaire du 19 septembre 2013 à Gap/F met la commune en lumière en tant que maître d’ouvrage. Comment construire ? Quels sont les principaux enjeux ? Comment convaincre les habitants d’adhérer à une démarche d’éco-construction et d’éco-rénovation ? Les  » Villes des Alpes de l’Année  » Bolzano/I et Sonthofen/D apportent elles aussi des éléments de réponses à ces questions.

Les territoires pilotes français du projet Alpstar présentent des exemples de bonnes pratiques, des idées et des freins possibles : la station de Pra Loup mise sur la technique et la rénovation éco-performante. Le Parc Naturel Régional du Queyras a développé un savoir-faire en matière de réhabilitation douce des bâtiments historiques. Dans le département de l’Isère, les partenaires du projet se penchent sur la précarité énergétique dans les logements sociaux. Tous ces exemples seront racontés dans des promenades à travers les jardins de Charance. Les participants découvriront aussi des projets de la  » Ville des Alpes 2002 « , Gap, avec  la visite de deux bâtiments communaux et du premier réseau de bus gratuits de France.

La manifestation en anglais et en français est organisée par la ville de Gap et l’association Ville des Alpes de l’Année dans le cadre du projet Alpine Space Alpstar. Programme et inscription jusqu’au 15 septembre sur http://www.villedesal/fr/projets/alpstar/ateliers

Nous nous réjouissons de votre participation!

Roger Didier, maire de la ville de Gap
Hubert Buhl, president de l’association Ville des Alpes de l’Année

Lettre ouverte à Madame Battistel, députée de l’Isère

Madame la députée

Au royaume uni, le premier ministre a fait voté le parlement sur son intention d’attaque militaire en Syrie. Sa propre majorité a voté contre, le premier ministre s’est incliné.

Prochainement le congrès Américain va voter sur la même question.

Hier vous avez participé  à l’assemblée nationale à un débat SANS VOTE sur cette même question. J’avoue être  assez stupéfait et avoir de la peine pour vous ! Cela signifie t’il que le chef de l’état ne considère les parlementaires que comme des gamin(e)s turbulent(e)s, incapable de s’occuper de choses sérieuses ? Des super-assistantes sociales, toutes justes bonnes à distribuer quelques subventions issues de leur réserve parlementaire ! La crédibilité de nos députés et sénateurs, déjà mise à mal par la pratique excessive du cumul des mandats, vient de prendre un coup terrible !

Les atrocités commises en Syrie justifie sans doute une réponse militaire. Mais on sait que la France n’aura pas l’aval des nations unies pour cette opération. La plupart des ses alliés traditionnels (Royaume uni, Canada, Allemagne…) lui font défaut. Pour avoir un minimum de légitimité cette action ne peut donc être décidée par un seul homme, mais doit avoir l’aval des représentants de la nation que vous êtes !

Certes la constitution ne prévoit un vote que pour la prolongation d’opérations extérieures au delà à 4 mois. Pensez vous déposer un projet de loi exigeant une consultation et un vote du parlement avant toute action militaire, sauf bien sur en cas d’attaque militaire imminente sur notre sol ?

Cordialement

Olivier Dodinot

PS : Comme d’habitude, je vous adresse ce message sous forme de lettre ouverte, diffusée sur mon blog et les réseaux sociaux. Je ferais de même avec votre réponse.

Boulevard Edouard Arnaud

Boulevard Edouard Arnaud dans 2014 Municipales edouardarnaud-copier
« Bonjour, ceci n’est pas notre première réunion en vue des élections de 2014 mais une réunion pour expliquer le travail de notre équipe« . Ainsi s’exprime Jean Paul Mauberret Premier, qui comme son titre ne l’indique pas est deuxième adjoint à l’urbanisme à la mairie de Mens.
Le thème est donc la réfection des adductions d’eau et des égouts et la redéfinition du boulevard Edouard Arnaud. Participent également à la réunion Madame le Maire, 2 conseillers municipaux, le responsable du bureau d’étude et des représentants de la DDE. Sont excusés Gérard Chevally et Michel Guiguet. Dommage car le premier siège dans la commission eau et assainissement et le second est conseiller délégué aux finances (=>Le conseil municipal de Mens)
ADDUCTION D’EAU & EGOUTS
Le but est de remplacer les canalisations d’eau potable très anciennes qui présentent un taux de fuite très important. Egalement de remplacer le système d’égout dit « unitaire » par un système séparatif. Le système unitaire mélange eaux usées et eaux de pluie. Ce qui a pour effet un risque de saturation de la station d’épuration en cas d’orage. A ce moment  il y a évacuation hors station du surplus et donc une pollution de la rivière. Le système séparatif amène les seules eaux usées à la station, les eaux de pluie allant directement à la rivière.
Les travaux consisteront donc à creuser une tranchée dans la rue, du café des Arts jusqu’au pont Carton. On y installera une nouvelle canalisation d’eau potable, une pour l’évacuation des eaux de pluie et une troisème pour celle des eaux usées. Au delà de la rue de l’église, ces dernières ne peuvent pas s’écouler par gravitation vers la station d’épuration. Elles seront donc collectées dans un réservoir situé au pont Carton puis refoulées jusqu’au niveau de la rue de l’église. Deux maisons situées en contrebas du pont disposeront d’une pompe individuelle permettant de remonter leurs eaux usées jusqu’au réservoir. Tout cela évitera de déverser les eaux usées de cette partie du boulevard directement dans la rivière.
Les amenées d’eau des particuliers seront également remplacées. Elles sont parfois en plomb !
Du bel ouvrage d’ingénieur, net et sans bavures !
Le coût sera de 480 000 euros, après utilisation de fonds propres et subvention du conseil général, il devrait rester un emprunt d’environ 300 000 euros remboursable sur 15 ans. Raisonnable…
LE « NOUVEAU » BOULEVARD EDOUARD ARNAUD
L’idée principale est de créer un trottoir adapté aux handicapés d’une largeur d’1 mètre 40, côté café des arts. Egalement un trottoir d’un mètre de l’autre côté. J’approuve ! Pour cela, on supprime de nombreuses places de stationnement dans la première partie du boulevard pour en recréer un nombre équivalent en organisant le stationnement « en bataille » de long du mur Kaltenbach. Selon moi, on aurait pu oser supprimer quelques places, à condition d’avoir une politique un peu imaginative consistant à favoriser l’abandon de la seconde voiture. Par exemple , en soutenant le système de location de véhicules entre particulier de Buzzcar (http://www.buzzcar.com/fr/reservation/search/?full_address=mens) ou en ayant des transports en commun digne de ce nom (Témoignages de voyageurs…). Autre problème : on a oublié de créer des places du côté du SIAD où doivent accéder  handicapés et personnes âgées .
Soudain des cris fusent de la salle : « Vous êtes en train de nous fabriquer une rampe de lancement pour bagnoles, c’est une autoroute au centre ville ! ». En effet, le projet garde une largeur de voirie de 6 mètres mais en retirant les voitures de chaque coté, il donne une impression de largeur visuelle de près de 10 mètres. Ce qui conduit automatiquement à une augmentation de vitesse des véhicules. Et qui va à l’encontre de toutes les prescriptions en matière de sécurité routière, qui recommande au contraire de réaliser des étroitures. L’automobiliste ne ralentit que lorsqu’il craint de rayer sa belle auto, c’est bien connu ! Malaise du côté du bureau d’étude, Jean Paul Premier est embêté… On parle de réaliser des chicanes mais la DDE tique immédiatement. Ca va créer des bouchons dans Mens l’été. Et si on préfére sauver la vie de nos gosses plutôt que de pouvoir jouer les Fangio dans le village ?
Puis une voix au ton préfectoral s’élève : « Avez vous fait réaliser une étude paysagère ?« . Réponse du bureau d’étude : « Non mais on a réfléchi à l’esthétique« . Un doigt se promène sur la carte : « On pense mettre des jardinières là et pis là« . La voix préfectorale : « C’est du bricolage ! »
Long débat sur le charme des pierres de bord de trottoir, sur celui des vieilles grilles des caves, sur la couleur « passe partout » de l’enrobée résiné qui marquera les croisements. Il est vrai qu’on sent les ingénieurs plutôt adeptes de modernité, de lignes droites et de ciment, toutes choses pas forcément compatibles avec l’aspect patiné et ancien du village.
La mairie va donc revoir sa copie et déposer un cahier de doléance à l’accueil. On demande si une nouvelle réunion publique est possible, une fois la copie revue et avant les travaux de surface qui posent problème. On acquiesce du bout des lèvres. Espérons que la promesse sera tenue. Les habitants voient immédiatement un problème majeur qui échappe totalement aux élus et techniciens qui sont le nez dans le guidon. On peut d’ailleurs s’étonner de la date si tardive de la réunion, quelques jours avant le premier coup de pelle. Comme c’est indiqué, il s’agit bien d’une réunion d’information et pas de concertation. Dommage !
Un souvenir me vient un peu plus tard. Une étude paysagére sur les entrées de Mens avait été réalisé sous feu Philippe Richard. Comme beaucoup de ses congénères, elle a dû finir aux oubliettes et se trouver encore dans un tiroir de la mairie. Il serait intéressant de voir si elle parlait du boulevard Edouard Arnaud. J’envoie un mail à Sainte Annette et à Jean Paul 1er à ce sujet !
LE PONT CARTON
Une petite voix : « J’habite de l’autre coté du pont Carton qu’on doit passer à pied pour aller en ville. Certaines voitures roulent à une vitesse folle, j’ai peur pour mes enfants« .
Roulement de tambour de la DDE. On ne peut pas élargir la voie, une passerelle à coté du pont coûterait 200 000 euros. Mettre un passage piéton étroit serait une protection illusoire. C’est pourtant ce qu’on a fait au niveau de l’étroiture du crédit agricole et c’est mieux que rien. . Un ralentisseur en amont du pont alors ? N’y comptez pas, cela créerait un risque pour les voitures ! Et le risque pour les piétons, on s’en fout ??? Et JP1 de conclure : « Faudra attendre une autre phase des travaux…« 
J’objecte : on a bien fait un ralentisseur à l’entrée de Mens venant de Corps en bout d’une grande ligne droite. Réponse DDE : ce ralentisseur ne répond pas aux normes, il est illégal. Pas de chance, ce ralentisseur je le connais bien puisque je l’avais réclamé au maire de l’époque (http://dodiblog.unblog.fr/2007/12/20/ralentisseurs/). Une étude avait été réalisée, étude qui avait d’ailleurs coûté plus cher que les travaux eux mêmes. L’étude aurait donc mené à une création illégale… J’en conclue donc que la « légalité » est à géométrie variable et que lorsqu’il y a une volonté politique forte, les travaux de sécurisation se font !
La DDE est bien la digne héritière des ponts et chaussées. Le trafic routier avant tout. Bagnole « über alles » ! La nostalgie des années 70, celle des 16 000 morts par an sur les routes, de feu Pompidou qui déclare « La ville doit s’adapter à l’automobile« . Une route départementale reste une route départementale même au cœur d’un village. Le village n’est qu’un artéfact quasi génant. Enervé je suis !
LA DEVIATION
La question qui tue : « Où en est la déviation ? Elle permettrait vraiment de détourner la plupart des voitures et d’apaiser la circulation dans ce secteur« .
Réponse de Madame le Maire et conseillère générale du canton : « Le projet n’est pas abandonné, non non ! D’ailleurs une nouvelle étude va être menée car on s’est aperçu que la sortie côté route de Monestier se faisait dans un virage sans visibilité« .
Bon, on reste poli ! Comment dire ? Il y a donc déjà eu au moins trois études sur le sujet et d’un coup on s’avise : « Ben merde, la sortie elle est dans un virage, on l’avait pas vu. Faut qu’on refasse une étude !« 
On peut comprendre que le conseil général ait d’autres priorités, les temps sont durs, les budgets limités. Mais il ferait mieux d’avoir l’honnêteté de dire que le projet est sous la pile pour une décennie et passer à autre chose. Plutôt que de faire patienter le contribuable avec des études bidons qu’il paye avec ses propres  impôts. D’ailleurs il serait intéressant de savoir le cout cumulé de ses 4 (ou 5 ?) études !
Un article datant de 2007, on en était à la deuxième étude… La déviation de Mens
On reviendra bientôt sur ce passionnant dossier sur Dodiblog !!!
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