Message du 22/10/12 06:01
> De : « olivier dodinot »
> A : « annette.pellegrin wanadoo.fr »
> Copie à :
> Objet : (pas d’objet)
À : olivier dodinot <ododinot@yahoo.fr>
Envoyé le : Lundi 22 octobre 2012 6h32
Objet :re:
Blog Grenoblo – Trièvo – Matheysin à tendance écolo – centriste…
Message du 22/10/12 06:01
> De : « olivier dodinot »
> A : « annette.pellegrin wanadoo.fr »
> Copie à :
> Objet : (pas d’objet)
Concernant l’usage de ce type de statistiques, il est pourtant utilisé par ses collègues socialistes tels que Delphine Batho (http://www.citylocalnews.com/grenoble-politique/2012/06/05/delphine-batho) et Michel Issindou (député de la 2ème circonscription) qui se vantait de figurer parmi les 25% les plus actifs à l’Assemblée pas plus tard qu’il y a quelques jours sur France 3.
Evidemment, puisque les chiffres n’arrangent pas Mme Battistel, elle veut nous faire croire qu’elle réalise des activités secret défense toutes les nuits qui ne sont par conséquent pas comptabilisées et qu’elle est surtout la seule à réaliser, parce-que les autres députés eux sont uniquement actifs sur le reste.
De plus, puisqu’à l’écouter elle était si présente à Paris, on peut légitimement se demander quand est-ce qu’elle avait le temps d’être également conseillère régionale, en campagne pour les élections cantonales, maire de la Salle-en-Beaumont, présidente de la communauté de communes de Corps et chef d’entreprise ! Peut-être est-ce pour cela que l’on attend toujours les aménagements de la RN85 (son « principal engagement » en 2010), de la RD1075, la construction d’un lycée dans le canton de Vif, le déblocage des permis de construire dans l’Oisans, et tous les autres dossiers locaux qui auraient pourtant mérité son attention, dans l’intérêt des habitants de la
circonscription.
Enfin, je suis contrainte d’aborder le bilan de Mme Battistel parce que les journalistes, contrairement aux médias dans de nombreux autres départements, n’ont pas jugé utile de le faire. http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/2012/06/06/qu-ont-fait-vos-deputes-ces-cinq-dernieres-annees-1187022.html
ou encore http://www.sudouest.fr/2012/01/13/quels-sont-nos-deputes-les-plus-et-les-moins-assidus-a-l-assemblee-603004-710.php
ou encore http://www.20minutes.fr/nantes/947783-lactivite-dix-deputes-loire-atlantique-loupe).
Les trois députés les moins actifs en Isère sont dans l’ordre, Mme Battistel, qui a la palme, puis M. Destot, puis M. Vallini. Sont-ils suffisamment puissants dans notre département pour éviter d’être pointés du doigt par la presse ?
Je considère qu’étant donné le salaire d’un député (chaque mois 5200 euros nets + 6400 euros bruts de frais de représentation + crédit de 9100 euros pour rémunérer ses assistants parlementaires), on peut attendre de nos députés d’être à plein temps et de ne pas cumuler le mandat de député avec d’autres mandats. De plus, si c’est pour avoir des députés « godillots » qui se contentent de voter comme leur groupe en étant très peu actifs par ailleurs, il est inutile d’en avoir autant (577 députés, avec un coût estimé de 1 Million d’euros par an par député). Mme Battistel a durant sa première année de mandat toujours voté comme le groupe PS à l’exception d’une loi sur les campagnes électorales et de la loi sur le non-cumul des mandats soutenue par le PS … où elle a été l’une des seules à s’abstenir.
Pour répondre aux doutes émis par Mme Battistel sur ma connaissance des dossiers locaux, c’est justement tout le contraire, je les connais bien et ils sont nombreux. La question que je me pose donc c’est : soit Mme Battistel ne les connaît pas, c’est inquiétant pour une députée en place depuis 2 ans ; soit elle les connaît et dans ce cas c’est volontairement qu’elle ne s’en occupe pas, ce qui est encore plus inquiétant.
A titre personnel, je m’engage sur le non cumul des mandats : je voterai la loi si j’en ai l’occasion et je me l’appliquerai en étant uniquement députée quand bien même
elle n’était pas votée. Je propose également qu’on diminue le nombre de députés et de sénateurs mais qu’on leur donne plus de travail et de responsabilité, et que l’on modifie le régime de retraite des députés pour l’aligner sur celui des salariés. Ceci ne m’empêche bien sûr pas d’avoir un programme que je vous invite
à consulter sur mon blog : http://ceciliadurieu2012.fr/le-programme/
Bien cordialement
Ca bouge ! A 12h19, j’envoie le mail ci dessous à Mme Battistel pour lui annoncé mon article sur son activité parlementaire :
Durieu – Battistel : la polémique
A 13h07, je reçois cette longue réponse. Bonne lecture à tous…
De : olivier dodinot
<ododinot@yahoo.fr>
À : « mnoelle.battistel@orange.fr » <mnoelle.battistel@orange.fr>
Cc : « contact@ceciliadurieu2012.fr » <contact@ceciliadurieu2012.fr>
Envoyé le : Jeudi 14 juin 2012 12h19
Objet : Re : Statistiques
Madame Battistel
De : Marie-Noëlle BATTISTEL
<m.battistel@orange.fr>
À : « ododinot@yahoo.fr »
<ododinot@yahoo.fr>
Envoyé le
: Jeudi 14 juin 2012 13h07
Objet :Réponse
Cher Monsieur
Dodinot,
Je vous remercie de votre message. Je dois vous avouer que je suis un peu étonnée que l’écran de fumé entretenu par la candidate de l’UMP intoxique jusque dans le Trièves. Il est bien évidement plus facile pour la droite de jeter en pature des statistiques bien incomplètes que de défendre ses propositions pour notre pays. Parler de ces sujets permet effectivement de garder le silence sur la TVA sociale, le bouclier fiscal, la suppression de postes dans l’éducation nationale, ou l’abandon de la réforme de la dépendance… Bref de tout ce qui intéresse l’activité législative et de l’avenir de noyre pays.
Il est aussi évident que cela permet de cacher une méconnaissance profonde des enjeux d’un territoire vaste et complexe dont la connaissance ne s’improvise pas, vous le savez vous qui vivez, travaillez et militez à Mens depuis plusieurs années, en 4 mois de campagne. Tout cela me semble relever d’une methode bien discutable.
Pour revenir sur le fond, je me permets de vous inviter à lire les statistiques en question avec plus de détachement. Vous indiquez que je suis peu présente en commission. Avec 96 « présences » en commisison de la défese en 19 mois de mandats, je fais partie des 100 députés les plus assidus de l’Assemblée selon le site que vous citez.
Vous m’interroger sur des statistiques nouvelles que je ne suis pas en mesure de fournir. J’essaie de passer mon temps à travailler pas à comptabiliser mes heures de travail.
Le travail parlementaire ne peut se résumer à des statistiques très partielles. En effet, le site nos députés.fr ne prend en compte que la partie du travail parlementaire comptablilisée offciellement. Une partie très importante du travail ne fait pas l’objet de comptabilisation et n’est pas forcement visible pour le grand public. Pour autant, elle représente de nombreuses heures de traval, parfois bien diffciles…
La participation aux débats de séance de nuit n’est pas filmée, tout comme les votes à mains-levées (majoritaires) qui ne sont pas comptabilisés officiellement sur le site de l’Assemblée. Si vous vous renseignez un peu, vous verrez que je suis très présente en séance de nuit à l’Assemblée et que je participe à ces votes. Mes interventions sur l’injuste réforme de l’impôt de solidarité sur la fortune, sur l’inefficace TVA sociale, sur les problèmes des anciens combattants, sur les redevances hydroliques, sur la réforme du fonds d’électrification des zones rurales et sur les plans de préventions des risques technologiques, l’illustrent parfaitement. Celles-ci
finissent souvent à 1 heure du matin, sont non filmées et peu de journalistes les relatent… je ne peux d’ailleurs que le regretter.
S’il fallait encore vous convaincre, les nombreux amendements que j’ai déposés sur ces sujets et bien d’autres en témoignent également. Ils sont publics mais ils n’entrent pas non plus dans les statistiques…
En deux courtes années de mandat, je n’ai pratiquement raté aucun vote de scrutin public sur les textes de lois adoptées à l’Assemblée. Ces scrutins sont enregistrés et comptabilisés. Vous trouverez sur le site de l’Assemblée nationale toutes ces informations. Les nombreux courriers de nos concitoyens que je reçois par rapport à mes prises de position et mes votes, démontrent bien ma présence et mon travail en la matière.
Si vous doutez toujours de mon action législative, je vous rappelle que je publie régulièrement un journal de campagne dans lequel je rends compte de tout cela, vous ne serez donc pas surpris d’y trouver aussi ces élements.
En outre, je participe chaque semaine aux deux réunions hebdomadaires de mon groupe parlementaire et aux réunions de travail sur des sujets techniques afin de modifier la loi relative aux questions soulevées. Toutes ces réunions ne sont pas comptabilisées. Là encore, ma présence est souvent supérieure à celle de bon nombre de mes collègues. Je n’en tire aucune gloire. C’est mon travail.
Je pourrais aussi vous rappeler ma présence assidue aux séances de questions au gouvernement, diffusées chaque semaine sur France 3. Les images prouvent tout autant ma présence. J’ai posé en deux ans trois questions, ce qui est plus que la moyenne d’un parlementaire sur une législature complète (1 fois). Il est même fréquent que des parlementaires n’en posent jamais.
Enfin, membre de la commission de la défense nationale et des forces armées, je m’implique particulièrement sur ces sujets. Il s’agit d’une des trois commissions permanentes qui légifère le moins. Elle n’est quasiment jamais saisie de projets de lois. En conséquence, le travail parlementaire ne réside pas dans des débats de séances publiques, mais dans du travail de contrôle en commission. Nous auditionnons de nombreux responsables, nous travaillons à la rédaction de rapports, et nous nous déplaçons régulierement pour rencontrer les acteurs du secteur. Tous ces déplacements, sont là encore, non comptabilisés.
Vous le voyez, l’action d’un parlementaire ne peut se résumer à des Statistiques bien partielles et très incomplètes. Cela est d’ailleusr normal puisque l’on ne peut jamais tout comptabiliser, sauf dans les régimes totalitaires.
Je me permets aussi de souligner le soutien important qui m’est apporté par les élus locaux de toutes sensibilités, de tous les territoires de la circonscription. Je travaille avec eux au quotidien. J’ai la faiblesse de penser qu’ils n’auraient peut-être pas choisi de s’afficher en faveur d’une élue aussi nulle et absente que mon adversaire veut bien le dire.
Députée de la Nation, je rends des comptes réguliers de mon action et des mes engagements à mes concitoyens. C’est le pricnpe de base d’une démocratie. Ils sont appelés à se prononcer dimanche, ils exprimeront donc leur avis sur mon travail. Ils en sont les seuls juges.
Je reste à votre disposition pour échanger avec vous en éspérant que les questions politiques et celles liées à la vie de la République, celles là même qui avaient poussé
Corinne LEPAGE à soutenir François HOLLANDE dès le premier tour de l’élection présidentielle, ne soient pas éludées par le bruit de ceux qui veulent imposer le silence.
Bien à vous
Marie-Noëlle BATTISTEL
Polémique de campagne, la candidate UMP Cécilia Durieu accuse sa rivale la députée sortante PS Marie Noelle Battistel de ne pas faire grand chose à l’assemblée. Dans son communiqué de presse, elle y va très fort :
« La candidate socialiste s’agite et répète à qui veut l’entendre qu’elle fait l’objet d’attaques honteuses et incessantes de la droite alors que j’ai simplement publié les chiffres de son activité à l’Assemblée Nationale consultables par tous sur internet. De plus elle ne semble pas capable de répondre seule à de simples constats sur son bilan et se sent obligé d’appeler à la rescousse le parti socialiste pour la défendre. C’est la preuve que j’ai appuyé là où cela faisait mal en parlant de son inactivité à
l’Assemblée nationale.
Alors que j’oppose à Mme Battistel des faits tangibles et chiffrés sur son inactivité éhontée à l’Assemblée Nationale, elle répond par des mensonges ou des rumeurs
politiciennes de bas étage. A titre personnel, je me refuse catégoriquement à effectuer des attaques indignes et non étayées, je trouve par conséquent sa réaction très décevante. Vous ne voulez pas abaisser le débat public Mme Battistel ? Commencez par répondre aux faits par des faits et non par de basses attaques infondées. Votre réponse est celle d’un autre temps, celui où les citoyens ne pouvaient pas vérifier les informations sur internet.
Mme Battistel attribue à son appartenance à la commission défense le fait d’être la moins active de tous les députés isérois. Les chiffres sont têtus et ils ne mentent
pas, eux : vous avez fait, sur une même période, 2 fois moins d’interventions en commission, 4 fois moins d’interventions longues, 40 fois moins d’interventions courtes, 3 fois moins de questions écrites que vos collègues socialistes de la commission défense ! C’est là que l’on voit la différence entre la politique et le monde du
travail, imaginez un seul instant le cas d’un salarié qui travaille 5 fois moins que ses collègues !
Par ailleurs, je constate que Mme Battistel n’a apporté aucune réponse sur son scandaleux cumul de fonctions, de mandats et de rémunérations. Mais ceci permet de mieux comprendre son inactivité notoire, il est vrai qu’il aurait été difficile d’être à la fois à l’Assemblée, dans son entreprise, au conseil régional, dans sa mairie et à la communauté de communes. »
Le Dauphiné Libéré, toujours très neutre, commente ainsi la chose dans son édition du 12 juin, page 7 dans un article intitulé « Battistel élue à la Migaud ? » sous la plume de son journaliste Sébastien Dudonné. Extraits « … Le combat semble perdu d’avance. Est ce pour cela que la jeune candidate durcit le ton ces jours-ci à l’encontre de sa rivale socialiste ? Elle l’accuse en effet lourdement et avec virulence de ne pas travailler assez à l’assemblée et de cumuler postes et rémunérations. En insistant pour que cela soit dit et répété… Pas sur que la méthose paie… »
The dodiblog, peut être plus curieux, est allé vérifier les chiffres. Attention chers lecteurs, la suite est ardue…. Ils sont extraits du site : http://www.nosdeputes.fr/ et plus particulièrement de la synthése donnant l’activité mensuelle moyenne de tous les députés : http://www.nosdeputes.fr/synthese
Madame Battistel, notre députée appartient à la commission de la défense nationale dont l’ensemble des membres est içi : http://www.assemblee-nationale.fr/qui/xml/organe.asp?id_organe=/13/tribun/xml/xml/organes/59046.xml
Un premier tableau, compare l’activité sur l’ensemble de la législature des membres du groupe SRC (socialiste, radical et citoyen) de cette commission défense à laquelle appartient Madame Battistel. Ne comparer que les socialistes est important. Ils étaient dans l’opposition, on pourrait imaginer qu’ils aient moins de latitude pour travailler qu’un député de la majorité et donc avoir un score inférieur à la moyenne des députés.
Il est à peu près visible içi (http://www.facebook.com/home.php#!/photo.php?fbid=3667599801925&set=a.2021428048660.112912.1032693958&type=1&theater)
Je peux envoyer la pièce jointe par mail à qui est intéressé pour une meilleure visibilité.
En plissant les yeux, on arrive à voir par exemple que pour les interventions en commission, la moyenne mensuelle des députés est de 1.42, celle de Madame Battistel de 0.79 donc qu’elle y est 1.8 fois moins active que la moyenne. Pour les interventions longues en hémicyle : moyenne de 2.99, Mme Battistel à 0.74, 4 fois moins active. Interventions courtes en hémicycle : moyenne de 1.96, Mme Battistel à 0.05, 39.2 fois moins active. Amendements adoptés : moyenne de 13.68, Mme Battistel à 3.26, 4.2 fois moins active. Amendements signés : moyenne de 0.54, Mme Battistel à 0.16, 3.4 fois moins active. Les rapports : moyenne des députés 0.03, Mme Battistel aucun, le calcul est impossible (on ne peut pas diviser par zéro). Les propositions écrites, même problème : moyenne de 0.06, rien pour Mme Battistel. Les propositions signées : moyenne de 1.3, mme Battistel 0.89, 1.5 fois moins active. Les questions écrites : moyenne de 3.93, Mme Battistel à 1.21, 3.2 fois moins active. Les questions orales : moyenne de 0.16, idem pour Mme Battistel qui est dans la moyenne de ses collègues sur ce dernier point
Madame Battistel a été élu en 2010, donc à plus de la moitié de la législature, lors d’ une élection législative partielle suite à la démission de Didier Migaud nommé à la cour des comptes. On peut donc objecter à la lecture de ce tableau qu’il lui a fallu une période d’adaptation avant de rejoindre la moyenne d’activité de ses collègues.
Un deuxième tableau donnent les statistiques des 12 derniers mois de Mme Battistel en comparaison des députés socialistes toutes commissions confondues (qui sont significatives car c’est après 1 an d’expérience). Par exemple 10 interventions longues contre 58 en moyenne pour les autres députés socialistes.
Il est plus visible içi : http://www.facebook.com/home.php#!/photo.php?fbid=3667706724598&set=a.2021428048660.112912.1032693958&type=1&theater
On voit que l’activité de Mme Battistel est inférieur à celle de ces collègues, à part pour les propositions signées (14 contre une moyenne de 10). A ce type de calcul, Mme Battistel objecte que la commission défense à laquelle elle appartient ferait moins de lois, d’où ces statistiques peu avantageuses.
Un troisième tableau indique les statistiques sur tout le mandat ramené à une activité mensuelle pour tous les députés isérois. En rouge c’est les 25% moins actifs de l’assemblée, en vert les 25% plus actifs, en noir dans la moyenne.
Il est plus visible içi : http://www.facebook.com/home.php#!/photo.php?fbid=3667791286712&set=a.2021428048660.112912.1032693958&type=1&theater
On voit là que Madame Battistel est la députée Iséroise la moins active. Elle est dans les 25% les moins actifs dans 8 catégories sur 10, sauf pour les propositions écrites et les questions orales où elle est dans la moyenne. Objection possible, comme pour le tableau 1, son arrivée tardive dans l’hémicycle et la période de « rodage ».
Conclusion
Pour éviter tout biais statistique, l’idéal aurait été de disposer d’un tableau donnant les statistiques d’activités
- des socialistes (pour éviter le biais majorité/opposition)
- appartenant à la commission de la défense (pour éviter le biais commission défense/ autres commissions)
- sur les 12 derniers mois, (pour éviter le biais de la période de rodage de la nouvelle députée)
Cécilia Durieu n’a pu me les fournir, j’ai écrit à Marie Noelle Battistel, pas de réponse (Statistiques d’activité)
Cependant le croisement des comparaisons d’activité comparée de Mme Battistel
- avec ses collègues socialistes à la commission de la défense nationale sur la durée de la législature
- avec ses collègues socialistes toutes commissions confondues sur les 12 derniers mois
- avec l’ensemble des députés de l’Isère sur la durée de la législature
sont toujours en sa défaveur. Tout laisse donc à penser que nous avons affaire à une députée peu active.
Olivier Dodinot
26 votants, ce sondage commence à être un tout petit peu significatif. Il tend à prouver qu’une grosse majorité de personnes souhaitent la création de cette autoroute où l’amélioration des routes existantes. Seule une petite minorité souhaite ne rien faire. Or ne rien faire, si ce n’est des études à répétition, est précisément l’attitude des gouvernements de droite comme de gauche depuis bientôt 40 ans…
Ma position
Les gouvernements successifs envisagent la suite de cette autoroute. Deux tracés possibles, plein sud, en suivant la D1075, jusqu’au raccordement de Sisteron où en direction de Gap pour rejoindre l’Italie. Ce deuxième tracé couperait la vallée du Trièves en plein milieu. Les gouvernements de gauche soutiennent plutôt le passage par Sisteron, ceux de droite par Gap. Il est amusant de voir qu’à chaque alternance, une nouvelle étude est commandée sur l’opportunité de tel où tel tracé et que cette
étude conclue invariablement dans le sens souhaité par le gouvernement en place. L’explication est la suivante : on peut pondérer l’importance de tel où tel point dans une étude.
Il serait intéressant de savoir combien ont couté les multiples études commandées depuis 40 ans et ce qui aurait pu être réalisé avec cet argent !
Quoiqu’il en soit, la prolongation soulève des oppositions locales. Sur le tracé Sisteron, l’autoroute deviendrait un délestage de la vallée du Rhône avec un lourd trafic de poids lourds en provenance de l’est de l’Europe. Sur le tracé Gap, ce serait une voie d’accès à l’Italie pour les poids lourds. Dans les deux cas (plus lourdement dans le deuxième), la traversée d’un territoire très préservé soulève des questions environnementales.
Nous proposons un aménagement des nationales. On voit que l’augmentation du trafic qui était continue depuis des décennies, stagne voir régresse depuis quelques années au regard de la crise et du prix des carburants. Les nationales ne sont réellement saturées que quelques jours par an.
On peut imaginer la mise en place de zone de dépassement alterné par la création d’une troisième voie. Ces zones seraient espacées régulièrement et crées dans les zones favorables où elles coutent le moins cher. Ces zones seraient signalées à l’avance afin de faire patienter l’automobiliste qui perd ses nerfs derrière un camping car. On supprimerait aussi quelques « générateurs de bouchons » comme le fameux feu rouge d’Eyguians sur la 1075.
Cet aménagement a minima de la N75 s’argumente par le fait que plus on améliore la circulation, plus on la favorise. Le gros souci étant l’augmentation de la circulation des poids lourds (pas qu’ici mais sur tout le territoire). Transport routier = augmentation de l’entretien des routes, très polluant, dangereux pour la circulation, emplois « esclavagistes ». Il faut d’urgence développer les autres types de transport : ferroutage et voies navigables (canal Rhin Rhône).
Quelques chiffres donnés lors du débat public de 2006:
L’autoroute par Gap est donnée pour un coût de 2,2 milliard d’€, pour 12000 passagers / jour.
La même par Lus est donnée pour un coût de 1,8 milliard d’€ pour 14 000 passagers / jour.
La refonte « light » de la RN 75: 600 millions d’€
La modernisation de la voie ferrée Grenoble Veynes: 50 millions d’€ (une paille) pour une augmentation de trafic de 1500 passagers / jour.
Une simple règle de trois montrerait qu’il faut d’abord améliorer la voie ferrée, le passager qui y est transporté coûte infiniment moins cher et décongestionne d’autant
la route !
Données démographiques, sociales, économiques et environnementales
L’arrivée de l’autoroute jusqu’à Monestier de Clermont a modifié les données locales :
• Augmentation de la population.
• Augmentation des constructions et des lotissements
• Risques de banlieues dortoir,déplacements pendulaires, rupture du lien social (village déserts en journée, mort des commerces de proximité)
• Augmentation des besoins en services, et pénurie dans ce domaine. Peu de ressources en face, car les rurbains pendulaires payent seulement la taxe d’habitation mais pas la taxe professionnelle puisqu’ils travaillent et font leurs achats sur Grenoble!
• Flambée du foncier
Olivier Dodinot
L’ensemble du programme est içi : Moi, député de l’Isère…
Prochain dossier : le loup…
ELECTIONS LEGISLATIVES 2012
OPERATION CONFIANCE
ASSOCIATIONS
Madame, Monsieur,
Vous êtes candidat(e) aux élections législatives de 2012.
CONSTAT
La dépense publique locale a connu une expansion sans précédent au cours des années 2007-2011. Les aides aux associations constituent désormais une part non négligeable des budgets associatifs. Ce constat qui n’a rien de politicien concerne les élus territoriaux sans distinction partisane. Nous ne contestons ni le volume ni la nature de la dépense associative mais sa transparence et sa gouvernance et l’opinion s’interroge depuis certaines affaires sur la représentativité des bénéficiaires comme sur l’efficacité technique et sociale des moyens humains et financiers mis en œuvre. Au-delà de la vie associative, la confiance dont dépend toute réforme s’en trouve compromise car l’opacité de l’argent public comme privé suscite la défiance. Quel que soit le résultat des élections de 2012, la question de l’efficacité sociale de la dépense publique locale va s’imposer au débat politique de la prochaine législature. C’est dans cet esprit que nous conduisons depuis 2002, au service des Associations de l’ISERE une pédagogie de la transparence et de la gouvernance des aides publiques locales. (Voir au verso les sommes allouées depuis 2002.) Nous avons décidé d’étendre cette opération à d’autres départements.
PROPOSITION :
1- Acceptez-vous la responsabilité d’offrir au public des procédures locales de transparence et de gouvernance des aides aux associations fondées sur la participation et la certification, la crédibilité de ces procédures dépendant de la séparation des pouvoirs et des intérêts entre organismes contrôleurs et organismes contrôlés ?
OUI
2- De nombreux textes législatifs et réglementaires ont été pris depuis dix ans. Acceptez vous d’intervenir pour les faire appliquer en Isère ?
OUI
En restaurant la confiance, cette démarche locale conduite par des élus nationaux contribuerait à l’effort qui s’impose pour désendetter la Nation. En outre, elle ferait de l’Isère un département pilote.
NOM, PRÉNOM : DODINOT Olivier
COURRIEL : ododinot@yahoo.fr
COMMENTAIRE LIBRE : J’approuve tout à fait votre démarche. Le financement des associations n’est pas à remettre en cause mais la transparence la plus totale doit régner en ce domaine comme pour tous ce qui concerne l’argent publique. J’ai personnellement pu vérifier dans le Trièves combien il est difficile de se faire communiquer les comptes d’une association recevant pourtant de l’argent du conseil général de L’Isère.
Votre réaction sera publiée sur le site de l’ OBRAL qui depuis 2002, assure avec la publication des subventions associatives en ISERE, les réponses de nos interlocuteurs. http://obral.viabloga.com/
Merci de bien vouloir retourner vos réponses à :
Jack Daumet – 29 bis Av. Jean Perrot 38100 GRENOBLE ou par courriel : daumet.jack@aliceadsl.fr
Observatoire Bénévole des Réalités Associatives Locales
GUIDE PRATIQUE & METHODE OBRAL : http//obral.viabloga.com/
CERTIFICAT DE TRANSPARENCE : http//www.gouvernance1901.com
LABEL DE CERIFICATION : http//www.ideas.asso.fr/
Une correspondance à lire de bas en haut..
TROISIEME MESSAGE (mercredi 9h40)
Cher Monsieur
DEUXIEME REPONSE DE LA FDSEA (mardi 10h28)
Bonjour Monsieur,
Je reviens vers vous suite à vos messages et après échange avec le Président de la FDSEA,
Comme indiqué précédemment, le bureau de la FDSEA a décidé début mai d’organiser des rencontres par circonscription pour parler d’agriculture,
Les dates des 24 et 25 mai ont été retenues pour concentrer nos rencontres et leur donner un impact départemental plus important,
Le 15 mai, les communiqués ont été diffusés,
Sur la méthode, nous avons opté pour une invitation adressée au siège des partis départementaux pour les candidats des partis représentés (PS, UMP, FN, MODEM, EELV, FRONT DE GAUCHE etc.).
Les communiqués ont été adressés par mail avec demande expresse de transmettre à tous les candidats.
Pour les candiats non rattachés à des partis départementaux, les dates et lieux ont été adressés aux principaux organes de presse départemental pour diffusion (AFP, France Bleu, DL, Terre Dauphinoise, Sillon 38, La Tribune, le Progrès, les Affiches, l’Essor etc.). l’objectif était que l’invitation soit diffusée le plus largement possible pour qu’un maximum de candidats déclarés ou non encore déclarés puissent participer..
Il est regrettable que l’information ne vous soit pas parvenue. Nous le regrettons pour nos débats et pour les échanges.
En revanche, nous ne pouvons être tenus responsables de cette situation car, comme expliqué ci-dessus, les informations ont été très largement diffusées depuis mi-mai.
Nous nous tenons à votre disposition pour un échange sur les problématiques agricoles, en revanche nous n’avons pas à ce jour programmé d’autre réunion de ce type.
Toutefois un bureau FDSEA se tient vendredi soir, nous aborderons la question.
Restant à votre disposition,
Cordialement
Laurent PEGOUD
DEUXIEME MESSAGE (lundi 28 mai 21h15)
PREMIERE REPONSE DE LA FDSEA (dimanche 27 mai 22h55)
Bonsoir Monsieur DODINOT
Je viens de lire vos mels,j’ai entendu aussi votre message sur mon portable.je vous remercie de réagir .
Sur l’édition du Dauphiné Libéré du Samedi 19Mai j’ai celui du Nord Isére,sur la page consacrée aux candidats officiels pour les lesgislatives il y avait un encart annonçant nos réunions avec les candidats les 24 et 25 mai sans donner toutes les précisions que nous avions donnés a la presse .
Je vais aller lire vos positions,échanger avec vous sur l’agriculture est l’objectif que nous avions.je vais étudier comment vous citer aussi dans le journal Terre Dauphinoise.Mardi je Reprendrai contact avec vous.
Bien Cordialement
Jean Robin Brosse
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PREMIER MESSAGE (dimanche 27 mai 19h26)
Monsieur Jean Robin Brosse
Dans le cadre de la réflexion sur l’implantation d’une Centrale Villageoise photovoltaïque sur le Trièves nous vous invitons à venir réfléchir ensemble à l’aspect juridiquede la future société locale.
Le Vendredi 20 avril à 14h au siège de la Communauté de Communes Du Trièves à Monestier de Clermont
· Présentation rapide de l’état d’avancement du projet au niveau faisabilité technique.
· Présentation de nouveaux éléments à prendre en compte concernant le montage juridique de la future société.
· Réflexion autour d’un document de travail pour aider au choix du montage juridique le plus adapté au Trièves. SAS ou SCIC ?
· Réflexion au contenu des statuts juridiques du type de société retenu. (Préambule et objet social)
Je vous invite, afin d’avoir un maximum d’éléments de réponses à vous fournir lors de cette réunion, à m’envoyer vos questions dés maintenant ou au plus tard pour le lundi 16 avril concernant l’aspect juridique et financier de ce projet.
Pour vous remémorer les données à ce sujet précisément, je vous encourage à regarder sur www.centralesvillageoises.fr (notamment dans Projet / Juridique et la Foire aux Questions).
Pensez aussi à répondre au sondage et à diffuser l’information autour de vous.
Pour toute demande complémentaire sur le projet, n’hésitez pas à me contacter par mail, ou aux coordonnées ci-dessous.
Bien cordialement,
Frédéric FOLLIET
Service Développement Durable et Agenda 21
Communauté De Communes du Trièves
04 76 34 49 12
f.folliet@cdctrieves.fr
On peut penser ce que l’on veut de la loi Francaise sur la négation DES génocides (et pas seulement sur le génocide Arménien). Mais ce génocide a existé, les Turcs se grandiraient sans doute à le reconnaitre, comme la France se grandirait à reconnaitre la torture en Algérie après avoir admis sa participation à la déportation des juifs.
J’ai passé 9 mois en Arménie en 1988 suite au tremblement de terre de Spitak. Les Arméniens étaient encore obsessionnels à ce sujet, 73 ans après les faits à l’époque (96 ans aujourd’hui). La cérémonie du 24 avril commémorant l’anniversaire du début du génocide, à Erévan la capitale, était stupéfiante. Peut être 1 000 000 de participants pour une ville de 1 100 000 habitants. Inclinaison devant les derniers survivants de l’époque, certainement morts aujourd’hui, mur de fleur devant le mémorial.
J’ai interrogé Anahit, ma charmante traductrice de l’époque sur ce qu’elle pensait de cette dispute franco-turc. Voiçi sa réponse, un peu désabusée :
Hi
Olivier, how are you doing??? well, the whole country is in euphoria so it will need some time to « digest » all that’s happening. unfortunately
you are addressing your question to a pessimist, someone disappointed in many things that happen around, so…)))) my personal opinion is – it is ALL politics! politics for France,politics for Armenia,and of course politics for Turkey. it all smashes the emotions and sorrow of people
that have lost their families and their homes…i am sure that all 3 countries will find a way out of this crisis as their leaders need dividents to stay in power. well…it is interesting to learn what do YOU think? and tell me a little what are you doing? no plans of traveling to Armenia?))))))
On peut traduire : http://translate.google.fr/
Vendredi 18, rencontre avec ma gourou à Grenoble. Arrière salle d’un café, petite foule, le quotidien des « petits » candidats. Corinne est enrhumée et utilisera la moitié d’une boite de kleenex pendant l’entretien.
Quelques notes prises au vol :
L’économie : elle ne veut être ni la candidate de l’industrie du 20ème siècle, ni celle de la décroissance mais celle de l’industrie du 21ème siècle. L’important n’est pas seulement ce qu’on fabrique mais comment on le fabrique.
Il faut arrêter d’utiliser le PNB comme indicateur. Il mesure la valeur ajouté mais pas ce qu’on détruit. Exemple : la canicule de 2003 a fait augmenter le PNB en accroissant le besoin de soins médicaux et l’activité des pompes funèbres…
Elle suggère l’utilisation de l’indice de bien être économique : http://ses.ens-lyon.fr/1217167709462/0/fiche___article/
Politique : Elle ne votera en aucun cas pour Sarkozy sauf en cas de second tour avec le Pen. Elle confirme à ce sujet qu’elle retirerait sa candidature au dernier moment si cette possibilité apparaissait dans les sondages. Sarkozy a organisé la destruction de l’organisation de la république. Encouragé une augmentation intolérable des inégalités et de l’injustice. Tenté une mainmise sur l’institution judiciaire. Fait explosé la dette par une série de gabegie tels que la loi TEPA, les indemnités à Bernard Tapie, la gestion de la grippe H1N1. La rigueur sera certainement nécessaire mais ne sera pas acceptée tant que l’exemple ne viendra pas d’en haut.
Pas plus tendre pour Bayrou : Honnéte mais extrêmement autoritaire et incapable de rassembler. Il est conservateur en matière économique et environnemental. Elle est resté 2 ans et demi au modem, est partie quasiment après tout le monde. Elle ne souhaite pas qu’il soit président de la république, c’est dit !
Se désisterait elle pour Hollande au second tour ? Ca dépendra du programme mais le positionnement » le cul entre deux chaises » n’est sans doute pas le meilleur. Donc probablement oui…
Et moi, tout transi, je pose la question : « Et si vous étiez élue, vous prendriez Hollande comme premier ministre ? » Réponse : « En tous cas, je ne prendrai pas Sarkozy ! ».
Petit moment de « politique fiction »: si elle était élue, elle ferait un gouvernement d’union national avec au moins une moitié de ministres issus de la société civile.
Les législatives : là, je sens que ça va intéresser mes copains écolos ! Cap21 ne fera aucun accord avant les présidentielles et présentera un maximum de candidats. Des accords pourront avoir lieu après les présidentielles et seront bien entendus fonction de son propre score à ces élections.
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